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Analyse - Page 6

  • Lahcen Mahraoui dans une interview avec le journal Al Mounataf

    Comment peut-on être des réfugiés pendant 40 ans sans que l’on sache le nombre et l’identité de ces réfugiés ?

    Avec l’action du Corcas, le monde a réalisé que la prétention du Polisario d’être le seul représentant des Sahraouis est mensongère

     

    Lahcen Mahraoui , membre du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahraouies, a indiqué que la communauté internationale a le devoir de savoir "qui habite les camps (de Tindouf). On dit que ce sont des réfugiés..Mais comment une personne peut-elle être réfugiée sans disposer ni d’une carte de réfugié, ni des droits y afférant ?...Comment peuvent-ils être réfugiés pendant quarante ans sans que l’on ne sache ni leur nombre, ni leur identité ? De quel droit le régime algérien et la direction du Polisario continuent à interdire au Haut Commissariat aux réfugiés, des Nations Unies de les recenser ?".

    On sait aussi que "cela se passe dans des camps qui se trouvent dans le désert algérien, dans une région isolée du monde extérieur et où domine une Milice armée qui exploite la misère des habitants et s’en nourrit et se renforce ", indique le membre fondateur de l’association des Tribus sahraouies marocaines en Europe, dans un entretien accordé au journal Al Mounataf.

    M. Mahraoui estime que le droit exige que "l’on identifie les habitants des camps, qu’on lève le siège dont ils sont victimes, pour que tout le monde sache qui parmi eux est originaire  provinces du sud du Maroc et veux y retourner, que l’on sache qui parmi eux est originaire du Mali et veut retourner dans son pays, que l’on sache qui parmi eux est algérien ou mauritanien et veux retourner chez lui".

    M. Mahraoui considère que "le problème du Sahara est un problème régional et artificiel dans lequel le régime algérien utilise le mouvement séparatiste Polisario pour tenter d’affaiblir le Royaume, d’en épuiser les énergies, de porter atteinte aux intérêts et de contrarier son intégrité territoriale  et unité nationale. C’est le régime algérien qui est l’hôte des camps des séparatistes, c’est lui qui les soutient en leur fournissant les armes, en accordant des passeports à leurs dirigeants. 

    C’est encore lui qui a mobilisé sa diplomatie et ses diplomates pour défendre la thèse séparatiste et y consacre un gros budget prélevé sur les finances et les richesse du peuple algérien".

    Sur le degré de réceptivité des autres Etats et de la communauté internationale de manière générale, de la position du Maroc, M. Mahraoui estime que "en plus de sa position géostratégique, le Maroc a fait des pas importants sur le chemin de la consolidation des bases de la démocratie et des droits de l’homme. Il bénéficie aujourd’hui de la stabilité et de la sécurité et joue un rôle avant-gardiste sur les plans régional et international".

    Selon le membre du Corcas, c’est cette situation  qui fait que "de grands pays tel que les Etats-Unis et les autres puissances soient convaincues et reconnaissante au Maroc pour ses initiatives sérieuses et sa participation à la réalisation de la paix et de la sécurité dans le monde, ainsi que pour son rôle géostratégique dans la préservation et la stabilité de l’Afrique du nord et de l’Europe du sud".

    Il faut, selon Lahcen Mahraoui, "utiliser cette situation pour obtenir le soutien des grandes puissances à notre juste cause nationale et pour faire pression sur le régime algérien pour qu’il se détourne de son opposition à la cause du Maroc et des Marocains, notre cause d’intégrité territoriale et pour qu’il s’investisse  sérieusement et de bonne foi et par lui la direction du Polisario elle aussi, dans la mise en application de la proposition d’autonomie".

    A propos de l’explication et la promotion de notre cause nationale, M. Mahraoui estime que le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes qui "se compose des chioukhs et notables des tribus, de l’élite des jeunes, des élus et de représentants de la société civile, a joué un rôle important dans la promotion de notre cause nationale et affronter avec fermeté les mensonges du régime algérien et de la direction du Polisario", notamment cette falsification qui prétend "convaincre la communauté internationale que le Polisario est l’unique représentant des Sahraouis".

    Dans ce cadre, M. Mahraoui estime que grâce à l’action du Corcas, "le monde sait avec certitude que cette prétention est mensongère puisqu’il existe des Sahraouis unionistes et que ceux-ci constituent la majorité écrasante". Et ces Sahraouis unionistes ont, par le biais de leur Conseil le Corcas, ont joué un rôle important dans la conception du projet d’autonomie, présenté par le Maroc, dans le cadre de la solution politique pour tourner définitivement la page de ce conflit régional artificiel.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :  

                www.corcas.com

     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : 

                www.sahara-online.net  

    Le site de la culture hassanie : 

                www.sahara-culture.com    

    Le site des villes du Sahara occidental :  

                www.sahara-villes.com  

    Le site du développement économique du Sahara occidental:  

                                  www.sahara-developpement.com   

    Le site social du Sahara occidental :

                                  www.sahara-social.com 

  • Camps de Tindouf: du détournement de l’aide humanitaire à l’enrôlement d’enfants dans les groupes terroristes (Republica)

    Au moment où le Parlement européen cherche à y ''voir plus clair'' dans l’affaire des détournements de l’aide humanitaire internationale destinée aux populations des camps de Tindouf dans le sud algérien, le nombre des cas de recrutement d’enfants soldats sahraouis pour le compte de mouvements terroristes dont Boko Haram et ''Etat Islamique'' (EI) est en augmentation, écrit le journal italien ''La Repubblica''. 

    La publication rappelle notamment qu’un rapport de l’Office anti-fraude de l’Union européenne (OLAF) avait dévoilé un détournement à grande échelle, bien organisé depuis des années, de l’aide humanitaire accordée aux réfugiés des camps de Tindouf. 

    L’UE soutient financièrement les camps de Tindouf depuis 1975, sur la base d’une population évaluée par les autorités algériennes à 150.000 personnes, alors que ce nombre ne dépasserait guère les 90.000 réfugies, ajoute le journal qui fait observer que le rapport de l’OLAF n’a jamais été publié et que, malgré tout, l’UE continue à fournir des aides aux camps de Tindouf où ‘’l’intégrisme est de plus en plus diffus notamment parmi les jeunes’’. 

    Le journal note que la Commission européenne a toujours fourni des aides aux camps de Tindouf depuis 1994 et avait envoyé des tonnes de nourritures pour une valeur de 10 millions euros par an au profit de la population.

    ''Les premiers signaux d’une fraude ont été perçus en 1999. Et en 2004, l’enquête de l’OLAF a permis de découvrir l’ampleur et le caractère structuré de ce trafic lucratif organisé par les dirigeant du Polisario et de hauts fonctionnaires du gouvernement algérien'', a poursuivi le journal. 

    Selon le quotidien italien, l’euro-parlementaire allemande Ingeborg Graessle, qui était la première à soulever cette affaire, a déclaré: ''Je ne cache pas que nous sommes très préoccupés parce que la situation semble plus au moins être la même et qu’en fait rien d’important n’a changé''. 

    De son côté, ajoute le journal, la commissaire européenne au Budget, Kristalina Georgieva, a souligné que ''des contre-mesures ont été prises'', reconnaissant qu’''en réalité, il n’existe pas un véritable système de contrôle sur Tindouf’’. 

    Après avoir souligné que le rapport de l’OLAF porte de lourdes accusations et cite les noms des personnes soupçonnées d’être les organisateurs de ces détournements, qui commencent dans le port algérien d’Oran où est opéré le tri entre l’aide qui va être destinée aux populations et celle qui doit être détournée et acheminée vers d’autres destinations notamment les marchés algérien et mauritanien, le journal a fait remarquer que sur la copie de ce rapport largement diffusé par la presse internationale, les noms des suspects impliqués dans ce détournement à grande échelle ont été noircis. 

    Par ailleurs, le journal attire également l’attention sur le phénomène, dénoncé à maintes reprises par des réseaux d’associations marocaines en Italie, de l’enrôlement massif d'enfants soldats dans les camps du Polisario au profit de groupes terroristes, dont Boko Haram, Etat islamique (EI) et AQMI. 

    Ces réseaux marocains exhortent les Nations unies à procéder à un recensement de la population des camps de Tindouf, faisant observer que jusqu’à présent ni Alger et encore moins le Polisario n’ont jamais accepté qu’un tel recensement soit organisé, a relevé le quotidien italien.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :  

                www.corcas.com

     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : 

                www.sahara-online.net  

    Le site de la culture hassanie : 

                www.sahara-culture.com    

    Le site des villes du Sahara occidental :  

                www.sahara-villes.com  

    Le site du développement économique du Sahara occidental:  

                                  www.sahara-developpement.com   

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  • La fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie symbolise la non-intégration du Maghreb et freine le développement de la région (rapport)

    La fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie symbolise la non-intégration du Maghreb et freine considérablement le développement humain et économique de la région, souligne OXFAM France dans un rapport intitulé "20ème anniversaire de la fermeture de la frontière entre l’Algérie et le Maroc : Des coûts significatifs pour le Maghreb". 

     

    La non-intégration du Maghreb a un coût considérable estimé entre 2 et 3 pc du PIB des économies de la région, souligne le document, notant qu'une intégration effective de la région bénéficiera à l’ensemble des populations du Maghreb. Le Maghreb recèle un immense potentiel en matière d’intégration politique, de coopération économique et de développement humain, insistent les auteurs du document, soulignant qu’après avoir fait le constat de la faiblesse des échanges intermaghrébins, spécialistes et analystes s’accordent sur l’idée que le fort potentiel de développement de ces échanges est sous-exploité. 

     

    Les exportations entre les pays du Maghreb ne représentaient que 3,3 pc du total des exportations de la zone en 2012, fait remarquer le rapport, notant que ce manque d’intégration est aggravé par une faible coopération avec le reste du continent africain: seul 5,2 pc des exportations de l’UMA avaient en 2012 pour destination un pays du continent africain. 

     

    Le document ajoute qu’une union maghrébine effective aurait fait gagner aux cinq pays une valeur ajoutée annuelle de l’ordre de 10 milliards de dollars.