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Camps de Tindouf: du détournement de l’aide humanitaire à l’enrôlement d’enfants dans les groupes terroristes (Republica)

Au moment où le Parlement européen cherche à y ''voir plus clair'' dans l’affaire des détournements de l’aide humanitaire internationale destinée aux populations des camps de Tindouf dans le sud algérien, le nombre des cas de recrutement d’enfants soldats sahraouis pour le compte de mouvements terroristes dont Boko Haram et ''Etat Islamique'' (EI) est en augmentation, écrit le journal italien ''La Repubblica''. 

La publication rappelle notamment qu’un rapport de l’Office anti-fraude de l’Union européenne (OLAF) avait dévoilé un détournement à grande échelle, bien organisé depuis des années, de l’aide humanitaire accordée aux réfugiés des camps de Tindouf. 

L’UE soutient financièrement les camps de Tindouf depuis 1975, sur la base d’une population évaluée par les autorités algériennes à 150.000 personnes, alors que ce nombre ne dépasserait guère les 90.000 réfugies, ajoute le journal qui fait observer que le rapport de l’OLAF n’a jamais été publié et que, malgré tout, l’UE continue à fournir des aides aux camps de Tindouf où ‘’l’intégrisme est de plus en plus diffus notamment parmi les jeunes’’. 

Le journal note que la Commission européenne a toujours fourni des aides aux camps de Tindouf depuis 1994 et avait envoyé des tonnes de nourritures pour une valeur de 10 millions euros par an au profit de la population.

''Les premiers signaux d’une fraude ont été perçus en 1999. Et en 2004, l’enquête de l’OLAF a permis de découvrir l’ampleur et le caractère structuré de ce trafic lucratif organisé par les dirigeant du Polisario et de hauts fonctionnaires du gouvernement algérien'', a poursuivi le journal. 

Selon le quotidien italien, l’euro-parlementaire allemande Ingeborg Graessle, qui était la première à soulever cette affaire, a déclaré: ''Je ne cache pas que nous sommes très préoccupés parce que la situation semble plus au moins être la même et qu’en fait rien d’important n’a changé''. 

De son côté, ajoute le journal, la commissaire européenne au Budget, Kristalina Georgieva, a souligné que ''des contre-mesures ont été prises'', reconnaissant qu’''en réalité, il n’existe pas un véritable système de contrôle sur Tindouf’’. 

Après avoir souligné que le rapport de l’OLAF porte de lourdes accusations et cite les noms des personnes soupçonnées d’être les organisateurs de ces détournements, qui commencent dans le port algérien d’Oran où est opéré le tri entre l’aide qui va être destinée aux populations et celle qui doit être détournée et acheminée vers d’autres destinations notamment les marchés algérien et mauritanien, le journal a fait remarquer que sur la copie de ce rapport largement diffusé par la presse internationale, les noms des suspects impliqués dans ce détournement à grande échelle ont été noircis. 

Par ailleurs, le journal attire également l’attention sur le phénomène, dénoncé à maintes reprises par des réseaux d’associations marocaines en Italie, de l’enrôlement massif d'enfants soldats dans les camps du Polisario au profit de groupes terroristes, dont Boko Haram, Etat islamique (EI) et AQMI. 

Ces réseaux marocains exhortent les Nations unies à procéder à un recensement de la population des camps de Tindouf, faisant observer que jusqu’à présent ni Alger et encore moins le Polisario n’ont jamais accepté qu’un tel recensement soit organisé, a relevé le quotidien italien.

Sources : le site politique du Sahara occidental :  

            www.corcas.com

 Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : 

            www.sahara-online.net  

Le site de la culture hassanie : 

            www.sahara-culture.com    

Le site des villes du Sahara occidental :  

            www.sahara-villes.com  

Le site du développement économique du Sahara occidental:  

                              www.sahara-developpement.com   

Le site social du Sahara occidental :

                              www.sahara-social.com 

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