Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité du Sahara occidental - Page 150

  • Le plan d'autonomie au Sahara, une "base sérieuse et crédible" pour une solution négociée (députés français)

    Le plan d'autonomie au Sahara présenté par le Maroc en 2007 constitue "une base sérieuse et crédible" pour parvenir à une solution négociée au conflit autour du Sahara, ont affirmé des députés français, lors d'une visite effectuée lundi au siège de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc(CGEM) à Casablanca.
    Une délégation de députés français conduite par M. Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines et président du Parti Chrétien-Démocrate, s'était entretenue avec M. Abdelilah Hifdi, président du Groupe CGEM à la Chambre des Conseillers, accompagné des membres du Groupe, indique un communiqué de la Confédération parvenu mercredi à la MAP.
    Les entretiens entre les deux parties ont porté sur différentes questions notamment la question du Sahara marocain dans le contexte des récentes évolutions qu'a connues ce dossier notamment les propos et les comportements impartiaux du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon lors de sa visite effectuée récemment dans la région.
    A cette occasion, le président du Groupe CGEM à la Chambre des Conseillers a réitéré la position de la CGEM, condamnant les propos de Ban Ki-Moon et réaffirmant l'attachement de la Confédération à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
    Une position largement partagée et défendue par la France, et qui a été réitérée lors de cette rencontre par les membres de la délégation de députés français qui ont appuyé la position marocaine, souligne-t-on de même source.
    La visite de la délégation française s'achèvera à Dakhla avec le Forum de Crans-Montana sur l'Afrique et la coopération Sud-Sud, qui aura lieu du 17 au 22 mars.
    Cette année, les organisateurs du forum ont choisi de nouveau le Maroc parce qu'ils considèrent que le Royaume s'est engagé, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, dans la mise en œuvre du projet de régionalisation avancée et a lancé des initiatives de développement de grande envergure dans la région, des expériences uniques de gouvernance territoriale pouvant constituer un modèle pour l'Afrique.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
    www.sahara-developpement.com
    Le site social du Sahara occidental :
    www.sahara-social.com

  • Le Maroc décide une "réduction significative" d’une grande partie de la composante civile de la MINURSO (Communiqué)

    Le terme "occupation " utilisé pour qualifier la présence du Maroc dans son Sahara est une "ineptie juridique et une erreur politique grave "

    Suite aux déclarations «inacceptables» du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et à ses agissements «inadmissibles» durant sa récente visite dans la région, le gouvernement du Royaume du Maroc a décidé les «mesures immédiates» spécifiées ci-dessous.

    Il s’agit d’«une réduction significative, dans les jours qui viennent, d'une grande partie de la composante civile et plus particulièrement le segment politique de la Minurso, l'annulation de la contribution volontaire qu'accorde le Maroc au fonctionnement de la Minurso et l'examen des modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les Opérations de maintien de la paix».

    «Le Royaume du Maroc se réserve le droit légitime de recourir à d'autres mesures, qu'il pourrait être amené à prendre, pour défendre, dans le strict respect de la Charte des Nations unies, ses intérêts supérieurs, sa Souveraineté et son Intégrité territoriale», souligne mardi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération (MAEC).

    De même source, on indique que «Sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L'assiste, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, s'est rendu, le 14 mars 2016, à New York, afin de rencontrer le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-Moon».

    À cette occasion, précise le communiqué, le ministre a remis une lettre au secrétaire général «détaillant les protestations officielles du Gouvernement marocain au sujet de ses déclarations inacceptables et de ses agissements inadmissibles durant sa récente visite dans la région».

    Au cours de cet entretien, M. Mezouar a fait part au secrétaire général de «la dénonciation ferme et du rejet total par le Royaume du Maroc, son peuple marocain et l'ensemble de ses forces vives, de ses propos inadmissibles et de ses actions condamnables au sujet de la question du Sahara marocain, lors de sa récente visite en Algérie», ajoute-t-on.

    Et d'insister : «Les autorités marocaines considèrent que de tels agissements sont incompatibles avec les responsabilités et la mission de secrétaire général qui l'astreignent à un devoir d'objectivité et d'impartialité et au respect du référentiel établi par les organes de l'ONU».

    Il a été rappelé en particulier à M. Ban Ki-Moon que le terme «occupation» utilisé pour qualifier la présence du Maroc dans son Sahara est une «ineptie juridique et une erreur politique grave». En effet, rappelle le communiqué, «aucune résolution du Conseil de sécurité n'a utilisé une telle terminologie.

    L'emploi de cette référence constitue ainsi une insulte au peuple marocain et à une Nation qui a consenti de lourds sacrifices pour recouvrer progressivement son indépendance et défendu son intégrité territoriale». De même, poursuit-on, «le recours au référendum évoqué pour résoudre ce différend régional a été balayé par l'histoire et écarté par le Conseil de sécurité».

    Le document rappelle, à ce sujet, que depuis 2004, «le Conseil plaide exclusivement pour la recherche d'une solution politique négociée, sur la base “du réalisme et de l'esprit de compromis”».

    «Les tentatives inacceptables de travestir le statut de la zone à l'est du dispositif de défense, ainsi que le traitement sélectif et l'attitude complaisante à l'égard de la situation humanitaire dans les camps de Tindouf ont été également évoquées», indique le communiqué, ajoutant que M. Mezouar a réitéré, lors de cette réunion, «l'urgence pour le secrétaire général de ne pas verser dans les tentatives dévoilées et visant à s'attaquer à l'Initiative marocaine d'autonomie qui garde toute sa prééminence dans les résolutions du Conseil de sécurité».

    «Il lui a été demandé de clarifier publiquement ses positions pour restaurer un climat de confiance et de respect mutuel», précise la même source. «Or, au lieu de respecter les engagements exprimés lors de cette réunion, le communiqué publié par le secrétariat général rajoute à l'offense initiale, un nouvel outrage au peuple marocain qui n'avait fait qu'exprimer spontanément son rejet face à tant de dérapages et d'irresponsabilités», déplore le communiqué du MAEC.

    «Le Royaume du Maroc s'indigne de voir le secrétaire général contester le droit légitime et démocratique d'un peuple et de ses forces vives, à exprimer librement ses opinions et ses réactions», souligne la même source, en s'interrogeant «en quoi l'exercice d'un droit individuel et collectif consacré par la Constitution marocaine constituerait-il une offense à la personne du secrétaire général, surtout lorsqu'il s'agit d'une réaction fondée à des propos et des actes qui touchent profondément chaque citoyen marocain du Nord au Sud ?».

    Le communiqué s'est également interrogé «Comment peut-on à ce niveau de responsabilité réduire l'Organisation des Nations unies à l'affect personnel du secrétaire général ?», en soulignant que face à cette «dérive dangereuse», le gouvernement du Royaume du Maroc à décidé outre les mesures immédiates précitées s, à savoir «l'examen des modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les Opérations de maintien de la paix».

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
    www.sahara-developpement.com
    Le site social du Sahara occidental :
    www.sahara-social.com

  • Les autorités danoises interpellées sur le détournement de l’aide dans camps de Tindouf

    ”Accélérer la mise en œuvre du dernier appel européen sur l’urgence d’un recensement des populations des camps comme préalable à l’envoi de l’aide humanitaire”

    Le gouvernement et le parlement danois ont été interpellés sur le scandale du détournement de l’aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf et sur l’urgence d’un recensement des populations retenues dans le sud algérien.

    “En tant que citoyens et contribuables danois et européens, nous demandons des clarifications sur la position du gouvernement sur le détournement de l’aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf en Algérie que le rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) a révélé”, lit-on dans une lettre publiée sur le site du parlement danois, adressée par le Forum dano-marocain au chef de la diplomatie du pays scandinave, Kristian Jensen.

    Dans cette missive, destinée également à la Commission des Affaires étrangères du Folketinget (parlement), l’ONG s’interroge sur les recours à engager par Copenhague au sein de l’UE contre les personnes impliquées dans ces détournements et pour exiger de l’Algérie une compensation financière pour l’argent pillé par ses responsables mis en cause.

    “Nous exhortons en outre le gouvernement danois à accélérer la mise en œuvre du dernier appel européen sur l’urgence d’un recensement des populations des camps comme préalable à l’envoi de l’aide humanitaire”, selon le document signé par le président du Forum, Anwar Touimi.

    Dévoilé en 2015 par l’Office européen contre la fraude, le vol de l’aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf revient avec insistance au vu de la multiplication des appels d’eurodéputés et d’ONG des droits de l’homme pour une action ferme afin que cesse ce pillage indécent.

    Pour ce faire, le recensement des populations séquestrées au sud de l’Algérie revêt un caractère urgent comme l’a martelé tout récemment la chef de la diplomatie européenne, Federica Magherini en écho aux appels du Conseil de sécurité de l’ONU et aux recommandations du HCR et d’autres organisations internationales.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
    www.sahara-developpement.com
    Le site social du Sahara occidental :
    www.sahara-social.com