Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité du Sahara occidental - Page 152

  • Plan d’autonomie au Sahara: Ban Ki-moon devrait faire entendre raison à l’Algérie et au Polisario (Robert Holley)

    Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, devrait faire entendre la voix de la raison à l'Algérie et aux séparatistes du Polisario, écrit l'ancien diplomate américain et spécialiste de la région, Robert Holley, soulignant que ces deux parties doivent, dans ce sens, se rendre à l'évidence et embrasser les vertus du plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine.

    "L'Algérie et le Polisario doivent se rendre à l'évidence et embrasser la réalité selon laquelle +une solution politique mutuellement acceptable+ passe impérativement par le renoncement à toute idée chimérique relative à la création d'un micro-état, dans une zone dangereuse déjà très fortement fragilisée", souligne M. Holley, dans une contribution publiée sur le site "www.moroccoonthemove.com".

    Le Maroc a mis sur la table "une offre plus que généreuse garantissant l'autonomie dans cette partie du Royaume", rappelle-t-il, affirmant que le plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, avait déjà été qualifié de "sérieux, crédible et de réaliste par Washington et par bien d'autres pays".

    La question du Sahara n'a donc qu'une seule solution, à savoir le plan d'autonomie, relève-t-il, ajoutant que "la cause de la paix sera grandement servie si les Nations Unies s'inscrivent dans une dynamique visant à ramener l'Algérie et le Polisario à cette évidence".

    Le régime algérien et le chef ad vitam aeternam des séparatistes doivent laisser "les populations qui croupissent dans les goulags de Tindouf choisir leur propre destinée ( ) et regagner la mère patrie en vue de retrouver les leurs et où ils sont les bienvenus", soutient M. Holley.

    Alger et le Polisario doivent, dans ce contexte, "libérer la voie et laisser le Haut-commissariat des Nations Unies aux réfugiés mettre en place un programme de rapatriement volontaire vers le Maroc", a-t-il insisté, ajoutant que la communauté internationale se doit de mettre le Polisario et l'Algérie face à leurs responsabilités pour ce qui est de la situation humanitaire affligeante qu'endurent les pensionnaires dans les camps de Tindouf.

    "Les Nations Unies doivent aussi expliquer au régime algérien et aux séparatistes que la communauté internationale n'a plus de patience vis-à-vis des détournements à l'échelle industrielle de l'aide humanitaire destinée aux populations retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf", poursuit-il, en stigmatisant dans ce sens le rejet par ces deux parties du recensement de ces populations.

    "Il est temps pour le régime algérien et le Polisario d'écouter ce message de raison et de se rendre à l'évidence", note Robert Holley, rappelant que le secrétaire général de l'ONU avait, à maintes reprises, souligné que l'impasse dans laquelle se trouve la question du Sahara "est devenue une bombe à retardement qui doit impérativement être neutralisée au moment où la situation sécuritaire dans la région sahélo-saharienne continue de menacer la paix et la sécurité en Afrique du nord et subsaharienne".

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
    www.sahara-developpement.com
    Le site social du Sahara occidental :
    www.sahara-social.com

  • Le détournement de l'aide humanitaire par le Polisario, une nouvelle fois sur la table de la Commission européenne

    La Commission ne saurait minimiser l'impact de ces détournements sur le budget de l'UE et tant que le parlement n'a pas suffisamment d'éléments sur ce dossier il demandera des éclaircissements

    Les détournements massifs par le Polisario de l'aide humanitaire destinée aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie est revenu une nouvelle fois au devant de la scène au Parlement européen.

    Plusieurs eurodéputés refusent la politique du fait accompli et n'acceptent pas que l'exécutif européen fasse l'impasse sur cette affaire, car il s'agit de l'argent du contribuable européen utilisé à mauvais escient.

    C'est le cas de l'eurodéputé Hugues Bayet (S&D) qui a interpelé récemment la haute représentante de l'Union européenne pour les affaires extérieures et la sécurité, Federica Mogherini sur les suites qu'elle a réservées au rapport de l'Office européen de Lutte antifraude (OLAF) qui avait révélé que des quantités diverses de l'assistance financée par la Commission européenne sont détournées de leurs destinataires depuis plusieurs années par le Polisario sous l'œil bienveillant d'Alger.

    Il s'agit, selon l'OLAF, d'un trafic qui n'est pas épisodique, mais qui s'inscrit dans la régularité et dans lequel sont impliqués des dirigeants du front Polisario avec un soutien logistique et organisationnel de l'Algérie.

    Le député européen rappelle que l'année dernière, suite à ces révélations, le Parlement européen avait demandé à la Commission européenne de procéder à 'une évaluation précise'' du nombre de bénéficiaires de l'aide et de s'assurer que les populations des camps de Tindouf sont bien les destinataires de cette aide, notant qu'''elles sont les premières victimes de ces irrégularités''.

    Le député européen déplore également le fait que le communiqué de presse qui avait sanctionné les travaux du dernier Conseil d'association Maroc-UE est resté 'très vague'' sur les thèmes abordés et qu'''il n'y est pas fait mention de la problématique des camps de Tindouf'', en Algérie, notamment les conclusions du rapport de l'OLAF qui pointait 'la surestimation'' du nombre des bénéficiaires de l'aide.

    Le détournement de l'aide humanitaire destinée aux populations de Tindouf reste impunément sans suites et l'Union européenne n'a toujours pas pris de mesures pour justifier le gouffre financier de dizaines de millions d'euros dilapidées par le Polisario, aidé en cela par l'Algérie.

    Députés européens, experts et responsables de tous bords ne cessent d'attirer l'attention des institutions européennes sur cette problématique qui dénote un manque de vigilance flagrant de la part de l'UE tel que révélé par l'OLAF.

    Pour le député européen, Gilles Pargneaux, tant que le parlement européen n'a pas suffisamment d'éléments sur cette question, il demandera à chaque fois des éclaircissements à la Commission européenne sur la destinée de l'argent du contribuable européen et sur les suites à donner au rapport de l'OLAF, avait-t-il souligné dans une récente déclaration à la MAP.

    La Commission européenne, avait-il expliqué, ne saurait minimiser l'impact de ces détournements massifs sur le budget de l'UE, et partant vider l'enquête de l'OLAF de sa substance.

    L'exécutif européen, rappelle-t-on, attribue chaque année depuis 1991 une aide humanitaire de 10 millions d'euros censée parvenir aux populations des camps de Tindouf, en Algérie.

    Suite aux irrégularités qui entachent l'acheminement de cette aide, plusieurs organisations internationales ont décidé de réduire ou suspendre leurs subsides, notamment le PAM et le HCR.

    En Espagne, l'organisation syndicale Manos Limpias a récemment déposé une plainte contre des ONG espagnoles et le Polisario pour détournement des aides humanitaires. Elle accuse le président de la Coordination espagnole des associations solidaires avec le Sahara (CEAS-Sahara), Jose Taboada, ainsi que des dirigeants de la pseudo-rasd d'être à l'origine d'une fraude de 20 millions d'euros et de détournements massifs des aides destinées aux populations de Tindouf.

    Le syndicat pointe du doigt la manipulation des données relatives au nombre de bénéficiaires de l'aide, le détournement de fonds et la vente de produits alimentaires dans des pays voisins à des fins de financement de projets terroristes et d'achat d'armes au profit du Polisario et de l'Algérie.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
    www.sahara-developpement.com
    Le site social du Sahara occidental :
    www.sahara-social.com

  • L'eurodéputé Gilles Pargneaux appelle l'UE à travailler dans la transparence avec le Maroc

    L’UE a besoin du Maroc, notamment dans la lutte contre le terrorisme, l'immigration et la sécurité et l’énergie

    L'eurodéputé Gilles Pargneaux, président du groupe d'amitié Maroc-UE au Parlement européen a appelé, jeudi, les institutions européennes à travailler dans la transparence avec les autorités marocaines.

    Suite à la décision du gouvernement de suspendre ses contacts avec l'Union européenne à l'exception des échanges au sujet du recours relatif à l'accord agricole, M. Pargneaux a souligné dans une déclaration à l'agence MAP que "la réaction du Maroc est tout à fait légitime et il est en droit de réclamer un minimum de transparence dans la gestion de ses relations avec l'UE''.

    Le député européen a également appelé à la reprise du dialogue entre les deux parties, car "l'Union européenne a besoin du Maroc, notamment dans la lutte contre le terrorisme, l'immigration et la sécurité''.

    "Cette coopération s'étend également au domaine énergétique. Le Maroc abrite en novembre prochain la COP 22 et nous avons besoin de développer le partenariat avec le Royaume devenu un leader mondial dans ce domaine'', a souligné M. Pargneaux.

    Et d'ajouter que 'l'Union européenne ne saurait sacrifier ses relations de longue date avec le Maroc pour des raisons de technocratie administrative''.

    Le gouvernement marocain a exprimé sa profonde déception quant à la gestion opaque de la part de certains services de l'UE du dossier relatif à la décision du tribunal européen.

    ''Le Maroc ne saurait accepter d'être traité en simple objet d'une procédure judiciaire, ni réduit à être ballotté entre les différents services et institutions de l'UE'', a affirmé le ministre de la communication, porte-parole du Gouvernement, soulignant que ''le Royaume est en droit d'exiger de l'UE une interaction loyale et responsable, dans les prochaines phases de la procédure''.

    Le gouvernement a également annoncé la constitution d un comité interministériel, composé des départements des Affaires étrangères et de la Coopération, de l'Intérieur et de l'Agriculture et de la Pêche Maritime pour suivre de près le développement de ce dossier et proposer, le cas échéant, les mesures appropriées pour préserver les intérêts nationaux légitimes.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
    www.sahara-developpement.com
    Le site social du Sahara occidental :
    www.sahara-social.com