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  • Le retrait de la confiance à M. Ross, "une décision souveraine" (portail londonien)

    Le retrait par le Maroc de sa confiance à l'envoyé personnel onusien, Christopher Ross, demeure "une décision souveraine", estime le journal électronique londonien Elaph.

    Dans une tribune libre publiée par le journal électronique arabophone londonien, l’auteur estime que "le Maroc en retirant sa confiance à Ross, n’a fait qu’exercer un droit souverain dans le rapport avec les responsables nommés par l’organisation internationale, dans le cadre de sa recherche d’une solution politique consensuelle" au conflit artificiel sur l’intégrité du Royaume.

    Le journal rappelle que "la décision marocaine est intervenue après la manifestation par Ross d’une partialité flagrante dans sa gestion de l’affaire du Sahara, en particulier lors de ses tentatives d’entraver le travail de la Minurso".

    Elaph ajoute à ce propos, que le Maroc n’aurait pas pu laisser se pérenniser une situation qui aurait pu constituer un précédent dangereux.

    Le journal électronique indique que l’ONU avait conclue, elle-même, l’impossibilité d’organiser un referendum dans les provinces du sud du Maroc, en reconnaissant la pertinence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour régler le dossier du Sahara.

    Et cette initiative, conclu le journal, qui a été qualifiée par la Communauté internationale de sérieuse et crédible, doit constituer l’unique base de tout effort qui tend à trouver une solution politique permettant de réduire tous les facteurs de tension et de donner une poussée au processus d’intégration de la région maghrébine.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
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    Le site de la culture hassanie :
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  • Le SG de l’ONU sait que les négociations ne peuvent être reprises sous la direction de Ross (expert onusien)

    Ban Ki-Moon a eu le même comportement quand l’Algérie et le Polisario ont contesté l’ancien envoyée onusien Van Walsum

    L’Envoyé onusien, Christopher Ross a dépassé le cadre de sa mission, en accusant le Maroc d’espionner la Minurso et "le Secrétaire général (des Nations Unies) réalise tout à fait, que le processus des négociations ne peut se poursuivre sou l’égide de Christopher Ross alors que le Maroc ne veut plus traiter avec lui", c’est ce qu’a déclaré, M. Samir Bennis,  Conseiller politique des Nations unies et expert de la question du Sahara, dans un entretien publié par le site Hespress.

    Pour le conseiller politique onusien et Chef de la rédaction de la publication "Morocco World News", cette situation est exactement la même que celle qui a eu lieu quand "le Polisario et l’Algérie ont exprimé, fin 2008, leur intention de ne plus traiter avec l’ancien envoyé onusien Van Walsum….qui a déclaré qu’il n’est pas réaliste de concevoir la mise en place d’un Etat indépendant dans les provinces marocaines du sud".

    Sur les raisons du retrait par le Maroc de sa confiance à l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, l’expert international estime que le passé de Ross en Algérie, en tant qu’ambassadeur des Etats Unis, a aboutit au fait qu’il a favorisé la position algérienne qui est hostile à l’intégrité territoriale marocaine.

    M. Bennis ajoute que "la position prise par le Maroc est très juste, car M. Ross a montré qu’il n’était pas la bonne personne pour la charge de la médiation entre le Maroc et le Polisario, en plus du fait qu’il n’a rien fait depuis sa nomination début 2009, pour pousser le processus de négociation de l’avant et réaliser un progrès palpable pouvant faciliter la recherche d’une forme de consensus. Il a commencé à prendre des positions hostiles au Maroc, ce qui est en opposition avec la mission de médiation dont il avait la charge".

    Le Conseiller onusien, estime que M. Ross "a commencé à dépasser le cadre de sa mission et de celle de la Minurso quand il a commencé à suggérer au Conseil de sécurité qu’il était nécessaire d’envoyer une commission d’enquête sur la question des droits de l’homme au Sahara, pendant qu’il évitait de faire pression sur l’Algérie et le Polisario pour le recensement des habitants des camps de Tindouf et l’évaluation de la situation des droits de l’homme dans les camps. Alors, que de nombreuses organisations non gouvernementales ont exigé que la communauté internationale se penche sur la situation catastrophique des habitants des camps. Face à ces données, il était nécessaire que le Maroc prenne une telle position".

    A propos des négociations actuelles, le Conseiller politique de l’ONU estime que "si les Nations Unies continue sur la même voie, c’est-à-dire, demander aux deux parties du conflit de négocier pour négocier, sans préciser les bases sur les quelles à lieu cette négociation, sans fixer un calendrier pour réaliser un progrès et la mise en place des bases pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, je ne pense pas qu’un progrès soit réalisé dans ce dossier"

    Dans ce cadre et surtout depuis l’arrivé de Christopher Ross, "la question de la négociation est devenue un objectif en soi, au lieu d’être l’instrument pour arriver à l’objectif désiré…..au point que les observateurs commençaient à connaître d’avance, le contenu du communiqué de presse que lit l’envoyé personnel du secrétaire général à la fin de chaque round ".

    Il ajoute à ce propos, que "les mêmes propos se répétaient durant les 9 rounds de négociations informelles, dirigés par M. Ross de manière non professionnelles. Cela à montré les limites de son expérience diplomatique. La balle aujourd’hui est dans le camps de l’ONU qui doit réviser la démarche qu’elle a pratiqué depuis deux décennies, laquelle démarche a démontré qu’elle n’était pas adaptée pour résoudre le dossier du Sahara".

    Pour M. Bennis, le premier bénéficiaire de cette situation est le Polisario. "Pour la direction du Polisario, le maintien des négociations au niveau zéro est plus bénéfique, tant qu’elle profite des subsides conséquents collectés auprès de l’Algérie, d’Afrique du sud et des Organisations non gouvernementales qui soutiennent la thèse séparatiste".

    Citant le propos de l’économiste et professeur d’Oxford, Paul Coller, dans son ouvrage "Wars, Guns and votes, democracy in dangerous places", l’expert international déclare que "dans la plupart des cas de séparatisme, la voix du peuple n’est jamais entendue. Ce que les gens entendent c’est la voix des dirigeants qui considèrent que la révolte et le maintien du statu quo sont plus attrayant que de parvenir à un règlement définitif".

    A la tête des victimes de cette situation, l’expert onusien met les habitants des camps de Tindouf, en indiquant que ces habitants vivent "dans des conditions dures, privés du droit au travail, des autorisations de se déplacer librement à l’intérieur du territoire algérien en violation du droit international", rappelant aussi, que les habitants des provinces sahraouies souffrent de "l’inflation occasionnée par les salaires élevés dont bénéficient les fonctionnaires de l’ONU, qui provoquent la hausse des prix des marchandises de première nécessité et de l’habitat".

    A propos d’une question sur la position du Secrétaire général des Nations Unies, M. Bennis et sans "anticiper sur ce que fera le Secrétaire général des Nations Unies, pendant les semaines à venir", conclue qu’il "imagine que le Secrétaire général de l’ONU nommera une autre personne à la place de Ross".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Le retrait de confiance à Ross ne signifie guère une transgression des résolutions du Conseil de sécurité

    Les négociations informelles dominées par des détails, alors que le Maroc avait proposé de tenir seulement une ou deux réunions

    La décision du Maroc de retirer sa confiance à Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, ne signifie guère une quelconque transgression de l'esprit des résolutions du Conseil de sécurité ou une forme de renonciation à celles-ci, a affirmé jeudi à Rabat le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani.

    "Il s'agit d'une décision judicieuse et responsable militant en faveur d'une reconsidération globale du processus de règlement du dossier du Sahara", a déclaré El Otmani devant la commission de l'Extérieur, de la défense nationale, des affaires islamique et des Marocains résidant à l'étranger à la Chambre des représentants. Selon le ministre, "l'initiative marocaine fait suite à une évaluation globale et objective de ce dossier".
     
    Dans un exposé lors de cette réunion consacrée à l'examen de l'évolution de la question du Sahara, El Otmani a souligné que le Maroc tient à imprimer une nouvelle dynamique au processus de règlement de ce différend afin de sortir de l'impasse et mettre fin au statu quo, sur la base de l'initiative marocaine d'autonomie et dans le plein respect de la Souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume.
     
    Le Maroc, qui a répondu favorablement aux efforts de l'ONU pour faire aboutir ce processus politique et s'est engagé de bonne foi dans les pourparlers y afférent, est déterminé à persévérer sur cette voie animé de la ferme volonté de parvenir à une solution politique consensuelle, réaliste et définitive sur la base de la proposition d'autonomie, a-t-il affirmé.
     
    Le retrait de confiance à Christopher Ross, a expliqué le ministre, a fait suite à une évaluation globale et objective du processus de pourparlers informels, particulièrement le dernier round de négociations et l'adoption de la résolution 2044 du conseil de sécurité.
     
    Cette évaluation, a-t-il ajouté, a conclu à ce que le processus de pourparlers indirects s'est érodé après la tenue de neuf rounds de négociations informelles d'autant que ceux-ci étaient dominés par des questions de moindre importance. A cet égard, il a rappelé que le Maroc avait proposé de tenir seulement une ou deux réunions préparatoires aux négociations formelles.
     
    Selon le ministre, l'évaluation a relevé une série de dérapages dans le dernier rapport du secrétaire général sur le Sahara, lequel a été déséquilibré et incohérent. De même, a-t-il ajouté, l'envoyé personnel est allé au-delà de sa mission en tentant d'influer sur le contenu de la résolution de l'ONU et s'est départi de l'objectivité et de la neutralité requises, deux conditions fondamentales dans tout processus de médiation.
     
    Sur la base de l'opération d'évaluation, a-t-il rappelé, le Maroc a informé le secrétaire général de Nations unies de sa position à l'égard de Ross, au même titre que nombre de pays frères et amis.
     
    Par ailleurs, M. El Otmani a souligné que la résolution 2044 était "équilibrée, acceptable et équitable" pour le Maroc de manière générale, grâce aux efforts déployés par la diplomatie marocaine pour faire face aux manœuvres des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume.
     
    Cette résolution comporte plusieurs acquis et aspects positifs pour le Maroc au niveau politique, dont la prolongation de la mission de la MINURSO jusqu'au 30 avril 2013 sans pour autant accéder aux revendications des adversaires du Maroc, qui aspiraient à dévier la MINURSO de sa mission initiale.
     
    La résolution a avorté les tentatives des adversaires de l'intégrité territoriale du royaume, qui visaient à affaiblir l'initiative marocaine d'autonomie en évoquant la question des droits de l'Homme au Sahara, et loué la réaction positive du Maroc avec les résolutions du Conseil de sécurité, à la faveur de l'ouverture par le Royaume de deux bureaux du Conseil national des droits de l'Homme à Laâyoune et Dakhla.
     
    La résolution, qui souligne qu'une solution politique demeure le prélude à la fin du conflit sur la base de la poursuite des négociations et l'intensification des rencontres, salue l'initiative marocaine d'autonomie et n'évoque guère l'option du référendum, a-t-il relevé.
     
    Sur le plan humanitaire, le ministre a souligné que la résolution a appelé, pour la deuxième année consécutive, le HCR à réviser l'opération d'enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf, notant que la résolution 2044 est le fruit des efforts déployés par la diplomatie marocaine face aux manœuvres de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies.
     
    Cette résolution a fait avorter les manouvres des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, qui tentaient de porter préjudice à la crédibilité de l'initiative d'autonomie à laquelle le Maroc demeure attaché comme unique plateforme devant mettre fin au conflit, a poursuivi le ministre.
     
    Après avoir rappelé que la question du Sahara demeure une question de souveraineté nationale et d'intégrité territoriale, M. El Otmani a souligné que son département veille constamment et en permanence à suivre cette question dans le but de parer à toute manouvre des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume.
     
    Les présidents et représentants des groupes parlementaires avaient salué, au début de cette réunion, la décision du Maroc de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Christopher Ross, appelant à davantage de vigilance pour contrer toute tentative visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume.
     
    Ils ont souligné l'importance d'impliquer toutes les composantes de la société marocaine (institution législative, partis politiques, société civile,..) dans la défense de la cause nationale.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
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