Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La situation des droits de l'Homme à Tindouf "doit être améliorée", la population des camps recensée (Paris)

La France attire l'attention sur la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, qui "doit être améliorée" et appelle au recensement des populations de ces camps, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, M. Alain Juppé.

Dans ses réponses aux questions écrites de députés français sur l'évolution du dossier du Sahara publiées mardi, le chef de la diplomatie française a souligné que la dernière résolution 1979, adoptée en avril 2011 par le Conseil de sécurité de l'ONU, comporte "plusieurs messages essentiels, dont un portant spécifiquement sur les droits de l'Homme, que toutes les parties sont appelées à garantir".

Dans ce cadre, la France estime que "la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, en Algérie, doit être améliorée", a-t-il indiqué.

La France qui apporte une "contribution financière aux mesures visant à améliorer la situation humanitaire" des populations installées à Tindouf, notamment via le Programme alimentaire mondial, "appuie la demande du Conseil de sécurité d'un recensement" de ces populations qui permettrait notamment "de mieux cibler les besoins et l'aide" qui leur est apportée, a dit le ministre français.

Concernant le respect par le Maroc des droits de l'Homme dans les provinces sahariennes, M. Juppé a souligné les "décisions fortes" prises par le Maroc au cours de l'année 2011 en matière de "protection et de promotion des droits de l'Homme et pour une meilleure prise en compte des besoins économiques et sociaux, y compris au Sahara".

Pour la France, la révision de la Constitution, à l'initiative de SM le Roi Mohammed VI, constitue une "avancée notamment en matière de protection des droits de l'Homme et des libertés publiques".

De son côté, Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), dont "l'indépendance a été renforcée", a ouvert à l'automne 2011 deux bureaux régionaux à Lâayoune et Dakhla, a relevé M. Juppé.

Sources : le site politique du Sahara occidental : 
            www.corcas.com
 Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
            www.sahara-online.net 
Le site de la culture hassanie :
            www.sahara-culture.com   
Le site des villes du Sahara occidental : 
            www.sahara-villes.com 
Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                              www.sahara-developpement.com  
Le site social du Sahara occidental :
                              www.sahara-social.com

Commentaires

  • Un printemps arabe en cours dans les camps de Tindouf en Algérie
    Des signes avant-coureurs d’une révolte généralisée dans les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf se font de plus en plus perceptibles et commencent à franchir les frontières algériennes pour être audibles auprès de la communauté internationale.
    Ci-après quelques évènements qui viennent de secouer ces camps de concentration, dignes de la période hitlérienne et des goulags soviétiques.
    Le 08 janvier 2012, les milices sécuritaires polisariennes avec l’aide de la sécurité et l’armée algériennes, s’attaquent violemment à un campement de jeunes protestataires sahraouis appartenant au « mouvement du 05 mars » et procèdent à de multiples arrestations et enlèvements.
    Les membres de mouvement dissident du polisario entendaient protester à Rabouni contre la politique de Mohamed Abdelaziz et comble d’un désaveu flagrant de sa disant autorité, des inscriptions en arabe et hassani ont été peintes en blanc sur les routes de Tindouf et Rabouni
    Aussi, ces actions des jeunes sahraouis de Tindouf démontrent et confirment la situation critique que traverse le polisario qui n’a nullement réussi a endigué la vague de contestation au sein des camps.
    Une révolte qui prend de plus en plus d’ampleur et qui s’est accentuée avec les résultats lamentables du 13ème congrès qui n’a fait que consacrer la dictature du clan de Mohamed Abdelaziz et marginaliser davantage plusieurs tribus à l’image des tribus Tekna. D’ailleurs, la direction du polisario est également vivement contestée à l’extérieur des camps de la honte de Tindouf. L'opposant et coordinateur du Mouvement «Khat Echahid», n’a-t-il pas qualifié de mascarade les dernier congrès du polisario ?
    Cette opposition à Mohamed Abdelaziz, qui couvait depuis longtemps dans les camps de Tindouf, l’accuse de gestion catastrophique du dossier du Sahara occidental, d’avoir mené la cause sahraouie dans l’impasse et de s’être enrichi, avec ses amis algériens et ceux de la direction polisarienne, sur le dos des populations séquestrées en détournant les aides.
    Autre élément qui plaide en faveur d’un printemps en cours dans les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf est la publication par le quotidien Al Massae d’un document classifié des services répressifs de la RASD qui fait état de tressaillements et d’un vent de liberté parmi la population sahraouie, à l l’exemple des révolutions du printemps arabe.
    Dernier élément, et pas des moindres, la réponse écrite du Ministre français des Affaires Etrangères à un député français rendue publique le 18 janvier 2012.
    En effet face à une situation qui dépasse l’entendement humain, Monsieur Alain Juppé, a explicitement répondu que « la situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf en Algérie doit être améliorée.et qu’il appuie la demande du Conseil de sécurité d'un recensement de ces populations qui permettrait notamment de mieux cibler les besoins et l'aide qui leur est apportée ».
    Enfin, Monsieur Juppé conclu sa réponse au député français en réitérant son plein soutien et celui de la France au plan d'autonomie proposé par le Maroc, le qualifiant d'"avancée notable" et de "base de négociation pertinente" pour résoudre le différend autour du Sahara par la seule voie du dialogue politique.
    Aussi, tant que l’Algérie s’entêtera à soutenir une rébellion qui n’a aucune assise sociale, ethnique, tribale unifiée, historique et dont les reconnaissances, qu’elle a pu obtenir au grès des années et qui se fondent aujourd’hui comme une peau de chagrin, les régions du Maghreb, du Sahel et de la Méditerranée resteront des zones d’instabilité, de haut risque terroriste et de trafics transnationaux.
    Je conclurai mon propos en rappelant que les autorités algériennes avaient soutenu de nombreux mouvements de libération et séparatistes au cours des années 60-70. Je citerai deux exemples éloquents dans les forfaitures des dirigeants algériens :
    1/ le mouvement séparatiste basque. L’histoire se souviendra de l’aide et de la trahison des autorités algériennes envers ce mouvement.
    Domingo Iturbe Abasolo, plus connu sous le nom de Txomin n’a-t-il pas été tué par les services algériens en mars 1987, juste après son arrivée en Algérie ?
    2/ Le leader de la rébellion Katangaise, Moïse Tshombé n’est-il pas mort en prison en Algérie en juin 1969, après que son avion ait été détourné en 1967 vers l’aéroport militaire de Boufarik ? A noter que Tshombé portait ombrage à Boumediene qui le haïssait.
    En vous demandant de bien vouloir publier et diffuser ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Farid Mnebhi.

Les commentaires sont fermés.