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rasd - Page 293

  • M. Khalihenna Ould Errachid s’entretient avec le Vice-président du Liberia au siège du Corcas

    Le projet d'autonomie proposé par le Maroc dans les provinces du Sud du Royaume est " ouvert et juste ", a déclaré, vendredi à Rabat, le vice-président du Libéria, M. Joseph N. Boakai.

    A l'issue d'un entretien avec le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), M. Khelihenna Ould Errachid, M. Boakai a réitéré la position de son pays qui " a toujours soutenu la bonne partie (le Maroc)", affirmant que le Libéria œuvre en concertation avec le Royaume en vue de garantir un règlement juste à la question du Sahara.

    "Nous devons œuvrer pour assurer l'unité du continent africain et non encourager les divisions inter-africaines", a tenu à préciser le vice-président libérien.

    S'agissant des relations bilatérales, M. Boakai a qualifié d'"excellents" les liens existant entre les deux pays, ajoutant que " le Maroc a été d'un grand secours pour le Liberia notamment durant les périodes de crise".

    Il a également rappelé que plusieurs jeunes libériens poursuivent leur formation au Maroc dans des domaines qui sont "stratégiques pour notre pays".

    M. Boakai est en visite au Maroc à la tête d'une délégation composée notamment du vice-ministre des affaires étrangères, M. William Bill.

    Source:
    www.corcas.com
    Voir aussi:
    www.sahara-online.net
    www.sahara-culture.com
    www.sahara-social.com
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    www.sahara-villes.com

  • Nouvel échec à Milbourne de la campagne du Polisario contre un film sur l’esclavage dans les camps de Tindouf

    Les realisateurs de Stolen.jpg"Ils ne peuvent pas quitter les camps,…il n’y a pas moyen de quitter les camps", c’est le constat fait par Violeta Ayala et Dan Fallshaw, lors d’un entretien avec Fran Kelly, de la Radio nationale australienne ABC, consacré à leur documentaire "Stolen", qui traite de l’histoire de Fatim, une Sahraouie, victime de pratiques esclavagistes dans les camps du Polisario à Tindouf sur le territoire algérien.

    Présenté lors du dernier festival de Sidney, le film des deux réalisateurs, suscite depuis la semaine dernière de nombreuses réactions du public et a fait l’objet de la part du Front Polisario, d’une véritable campagne de désinformation, dans laquelle le Front, dirigé par Mohamed Abdelaziz depuis plus de 30 ans, et ses activistes ont même traîné jusqu’en Australie, Fatim, la femme par laquelle toute l’affaire a été mise à jour, pour qu’elle renie son statut d’esclave.

    Tel que le racontent les deux auteurs du documentaire, à l’origine, le voyage des deux réalisateurs dans les camps de Tindouf avait pour objet de préparer un reportage sur la séparation des familles sahraouies entre ceux qui se trouvent dans les camps du Polisario et les autres qui se trouvent dans la région du Sahara au sud du Maroc ou ailleurs.

    Ils ont été confrontés aux déclarations faites par l’une des personnes, en l’occurrence Fatim, qui est séparée de sa mère Embarka, et ramenée dans les camps par sa maîtresse, une certaine Dailo. Embarka, appartient elle, au père de Dailo.

    Expulsés des camps de Tindouf après la révélation de l’affaire, Violeta Ayala et Dan Fallshaw ont réalisé à partir des enregistrements qu’ils ont effectué le documentaire, qui reprend outre les déclarations de Fatim et Embarka, les témoignages de plusieurs autres personnes.

    Lors de l’entretien à la radio australienne ABC, Dan Fallshaw décrit les conditions de tournage de leur film : "….Leil dont vous aviez mentionné le nom (la fille de fatim) et qui nous a parler au téléphone était très  inquiète au moment du tournage. Au fait, il n’y avait pas seulement eux qui nous ont raconté leurs histoires, mais  d’autres personnes  ont parlé d’esclavage dans le film. Ils veulent que le monde extérieur le sache. Il y’avait un groupe d’hommes qui ont voyagé sur 2000 Kms a travers le Sahara, pour nous raconter leur propres histoires….".

    Il poursuit que "Fatim a été sépare de sa mère quand elle avait  3 ans, elle a due partir aux camps   plus tard. Elle a été enlève à sa mère parce que «  Embarka » la mère de fatim, était l’esclave du père de Dailo, et Dailo comme nous a dit Embarka voulait toujours que Fatim lui appartienne,  et donc c’est pour cette raison qu’elle l’a enlevé quand Fatim avait seulement 3 ans".

    "On a senti qu’on avait une obligation morale pour raconter cette histoire", ajoute Dan, le
    Co-réalisateurs  de "Stolen".

    Sa collègue Violeta Ayala indique elle, qu’"il y’a 9 personnes dans le film, qui parlent d’esclavage, ce film reflète notre  expérience dans les camps, notre histoire, et ce qui s’est passé, comment les gens sont venus chez nous pour nous raconter leurs histoires, cela dépend de chaque spectateur d’interpréter le film tel qu’il le conçoit".

    Dans le documentaire, Embarka (la mère de Fatim) raconte son histoire avec son maître qui la traite comme une esclave et avec lequel elle a eu plusieurs enfants, soulignant que sa fille a été également réduite à l'esclavage par la fille de ce dernier.

    Le documentaire apporte également des témoignages poignants, dont celui d'une femme qui a présenté devant les caméras le certificat de son affranchissement.

    "Si tu parles d'esclavage, ils te jettent en prison, ou tu disparais tout simplement", a affirmé cette femme.

    En réponse à une question de la journaliste Fran Kelly, sur le sens qu’ils donnent au mot "esclavage", Violeta Ayala et Dan Fallshaw déclarent, qu’"à l’intérieur des camps, quelques Sahraouis de peau noir, se considèrent comme des esclaves, cela veut dire qu’ils sont possédés par une autre personne ".

    Aucun film du festival de cinéma de Sidney, qui s'est achevé le 14 juin dernier, n'a soulevé un débat aussi vif, que celui dont "Stolen" a fait l'objet.

    Après l'échec de toutes leurs tentatives pour que ce film ne voie pas le jour, les activistes du Polisario a tenté d’empêcher sa projection au festival de cinéma de Melbourne (24 juillet-9 août), après que la direction de ce festival ait fait part de son intention de le programmer au cours de cette édition.

    Le film sera effectivement projeté le vendredi 31 juillet courant, dans le cadre de ce festival.

    Vaines tentatives d'enterrer le documentaire

    Dans leur offensive, ils ont rameuté des journalistes étrangers acquis à leur thèse afin qu'ils leur confectionnent des reportages à leur mesure, où les victimes filmées dans «Stolen» se dédisent et se désavouent en prétendant avoir touché de l'argent des réalisateurs pour assurer des rôles.

    Kamal Fadel, le représentant du Polisario en Australie reconnaît, sans le vouloir, le fait que les victimes ont été encadrées à l’occasion de l’action menée par les partisans du Polisario contre le film. 

    A propos de l’arrivée de Fatim en Australie, il déclare : " …Ce n’est pas nous qui l’avons invité, c’est l'Association australienne pour le Sahara Occidental (AWSA) et des membres du parlement fédéral ".

    Il a fait cette déclaration lors de la même émission de la Radio ABC consacrée au film.

    Mais, il reconnaît, quand même, lui avoir payé le voyage: "Elle est ici à Sydney avec  l'Association australienne pour le Sahara Occidental (AWSA). Nous lui avons payé les billets d’avion pour venir".

    Kamal Fadel a tenté d’attaquer la qualité de la traduction des propos des personnes interviewés par les auteurs du documentaire, accusant ces derniers d’avoir fait dire aux victimes ce qu’elles n’ont pas dit.

    Un argument au quel ont répondu les partisans de ce documentaire, en rappelant que "une grande partie du contenu du documentaire a été traduite et diffusée par la chaîne satellitaire Al Jazeera". 

    Mais toutes ces tentatives ont été vouées à l'échec. Même les organisations internationales reconnaissent l’existence des pratiques esclavagistes. Ainsi, selon les deux journalistes australiens, "l’ONU dément sur place mais quand on est parti à Genève, le directeur adjoint pour l’Afrique du nord a dit que cela existe  dans les camps de Tindouf".

    Plusieurs voix se sont élevées, dénonçant cette réalité, en particulier dans les médias australiens.

    Ainsi Romana Cacchioli, de l'Organisation de lutte contre l'esclavage a affirmé que toutes les scènes du documentaire sont véridiques, confiant au journal "Brisbane Times" que l'existence de cas similaires est attestée par les médias espagnols.

    Au soir du 11 juin, jour de la première projection du documentaire, les supporters du Polisario ont tenté vainement de faire d'une manifestation de cinéma un événement politique. Ils ont ainsi fait venir Fatim des camps de Tindouf, au cinéma du boulevard June George à Sidney.

    En réalité, outre le fait qu’elle soit venue en Australie avec l’encadrement du Front Polisario, elle a cependant laissé dans les camps, tel que le relève un autre Sahraoui, ses enfants. Une sorte de garantie pour que ses réponses soient conforme à ce qui lui a été dicté.

    Dan Fallshaw indiquera à cet égard  "On lui a parlé très brièvement hier, tous ce qu’elle avait dit est qu’on lui a  demandé de ne pas nous parler".

    Ayala a déploré lors d'une conférence de presse la terreur vécue par Fatim: "J'ai parlé au téléphone avec sa mère et son frère qui m'ont dit qu'elle a été forcée de quitter les camps. Nous ne voulions pas qu'elle quitte ses enfants et quand nous lui parlions, nous n'entendions que les échos de la peur et de la terreur. Elle a extrêmement peur et ne peut pas s'exprimer", a dit Ayala.

    Les responsables du festival et plusieurs cinéastes australiens ont soutenu le documentaire. Le directeur exécutif du festival de Sydney, Mark Sarfaty, a affirmé que "le choix de projeter ce film est approprié. Ce n'est pas notre rôle d'agir comme législateur ou censeur".

    Violetta Ayala a critiqué certains organes de presse qui, sans voir le film, ont demandé qu'il ne soit pas projeté et a fait savoir que les responsables du festival ont été avertis que le Polisario va "s'approprier le film et détourner la cause principale, qui raconte la misère des camps, l'esclavagisme et l'asservissement afin d'en faire une question politique ".

    "Nous avons mené un travail documentaire de recherche. Il s'agit d'un documentaire réaliste et non pas du fruit de l'imagination. Il décrit des problèmes pénibles vécus dans les camps de Tindouf. Si les Nations Unies n'ont pas été capables de résoudre ce conflit vieux de 30 ans, qui sommes-nous pour politiser ce film ? C'est regrettable que le Polisario cherche à détourner les vérités ", s'indigne-t-elle.

    Le film a bénéficié d'un financement accordé par l'organisme de cinéma " Screen Australia ".

    "Le Polisario a su mobiliser ses partisans ici, mais leur cause est perdue", note Tom Zubrycki, le producteur du film qui a une longue expérience dans la production des documentaires, se demandant: "comment peut-on nier les réalités décrites dans ce film ?"

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com  
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com 
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Des membres du Corcas dans une délégation des provinces du Sahara en visite aux Canaries

    Une délégation des provinces du Sud du Royaume a entamé lundi, une visite aux îles Canaries, pour examiner les moyens de renforcer davantage les relations de coopération entre l'archipel espagnol et cette région du sud du Maroc.

     


    La délégation est composée de M. Ahmed Dahi, membre du Comité central du Parti de l'Istiqlal (PI), Fala Bossoula, députée de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) à Laâyoune, Sidi Ahmed Mahmoud Terrouzi, président du conseil provincial de Boujdour et membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), et Ramdam Messoaud Larbi, membre du CORCAS et président de l'Association Sahraouie pour la Défense des Droits Humains (ASADEDH).

     


    Les membres de la délégation ont eu un entretien avec le président de l autorité portuaire de Santa Cruz de Tenerife, M. Pedro J. Rodriguez Zaragoza, axé sur les moyens de renforcer les relations de coopération entre les deux régions voisines.

     


    Cette réunion a été l'occasion pour les membres de la délégation marocaine de mettre en relief l'importance du projet d'autonomie proposé par le Maroc pour résoudre le conflit du Sahara, projet qui a recueilli le soutien de la communauté internationale et qui est à même d'instaurer la stabilité dans la région, a indiqué à la MAP M. Ahmed Dahi.

     


    A ce propos, la délégation marocaine a également rappelé les dernières déclarations positives faites devant le conseil de sécurité par l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations-Unies pour le Sahara, M. Van Walsum.

     


    Selon les membres de la délégation marocaine, le président de l'autorité portuaire de Santa Cruz de Tenerife (de la Coalition Canarienne ), s'est dit disposé à se rendre prochainement dans les provinces du sud pour établir des contactes avec les responsables locaux et examiner les opportunités de coopération et de partenariat entre le port de Santa Cruz et cette région du sud du Maroc.

     


    Les membres de la délégation marocaine ont, de même, tenu une rencontre avec les représentants de la presse locale à Tenerife, au cours de laquelle ils ont mis en exergue les efforts déployés par le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, pour la consolidation de l'édifice démocratique.

     


    La délégation rencontrera, mardi, les membres du groupe parlementaire socialiste et sera reçue par le président du parlement régional, M. Antonio Castro Cordobez, de la Coalition Canarienne (CC, au pouvoir).

     


    Elle aura une réunion mercredi avec le chef du gouvernement autonome des Iles Canaries, M. Paulino Rivero Baute, et le maire de Santa Cruz de Tenerife, M. Miguel Zerolo, tous deux membres de la Coalition Canarienne.

     


    Les membres de la délégation marocaine se rendront par la suite à Las Palmas pour des entretiens avec des responsables locaux dans l'île de Gran Canaria.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 

                www.corcas.com

    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :

                www.sahara-online.net

    Le site de la culture hassanie :

                www.sahara-culture.com   

    Le site des villes du Sahara occidental : 

                www.sahara-villes.com

    Le site du développement économique du Sahara occidental: 

                                  www.sahara-developpement.com  

     

    Le site social du Sahara occidental :

                                  www.sahara-social.com