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Position - Page 96

  • Le Washington Post pointe du doigt les conditions de vie "lamentables" dans les camps de Tindouf

    Fuyant le calvaire à Tindouf, un "nombre croissant" de sahraouis choisissent de regagner le Maroc à leur risque et péril, écrit dimanche le Washington Post, qui pointe du doigt les conditions de vie "lamentables" et la privation qu'endurent les populations parquées dans des camps au sud-ouest de l'Algérie.

    La publication américaine à grand tirage note que plus de 1.500 personnes ont fui cette année les camps de Tindouf pour regagner les provinces du sud, "où le Maroc a énormément investi afin de stabiliser l'économie de cette région et garantir emploi et éducation pour ses habitants".

    L'auteur de l'article rappelle que de nombreux sahraouis avaient été kidnappés par les milices du Polisario qui les ont forcé à s'installer dans des camps de fortune, en citant les témoignages de centaines parmi ceux qui ont réussi à s'extraire de ces camps, où les séquestrés sont privés de leurs droits les plus élémentaires.

    "Les personnes vivantes dans les camps au sud-ouest de l'Algérie n'ont droit ni à la nationalité, ni à un permis de travail et encore moins à un statut de réfugié", déplore l'auteur de l'article, ajoutant que ceux qui ont réussi à fuir font état "d'abus, d'absence des services de base et d'infiltration (dans les camps) par les trafiquants".

    Bien que les ralliés bénéficient des programmes de logements au Maroc où ils exercent pleinement leur citoyenneté, "il n'en demeure pas moins qu'ils ont peur pour ceux parmi les leurs qui n'ont pas eu la chance de s'extraire des camps de Tindouf", poursuit-on de même source.

    Citant le témoignage du père de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, l'auteur de l'article rappelle aussi que ce dernier avait été enlevé et jeté en prison par le Polisario pour avoir osé exprimer son soutien au plan marocain d'autonomie et faire part publiquement de son admiration pour le développement et la prospérité constatés dans les provinces du sud.

    La publication US fait état, à cet égard, de la quiétude et la prospérité que vivent les habitants des provinces du sud du Royaume, notamment dans la ville de Dakhla, décrite comme "un havre de paix et de tranquillité".

    Le Washington Post note, par ailleurs, que l'évasion des camps de Tindouf vers le Maroc n'est pas une entreprise aisée, particulièrement pour les femmes, dont les témoignages décrivent le danger et les risques qu'elles ont enduré dans le but de regagner le Royaume.

    "Notre voyage était terrifiant, et nous ne sommes arrivés là que par la grâce de Dieu", témoigne l'une de ses femmes ayant fui les camps de Tindouf, citée par le journal, qui souligne que le périple des ralliés sahraouis via le territoire mauritanien est devenu encore plus dangereux à cause des trafiquants du Polisario et des militants d'Al-Qaïda qui sévissent dans ces étendues désertiques.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
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  • Déclaration à la presse de M. Hilale suite à la libération de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud

    Après moult tergiversations, et en dépit d'un chantage éhonté de l'Algérie et du polisario, M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été remis, hier matin, au délégué du HCR, sur le territoire mauritanien, a déclaré, mercredi, M. Omar Hilale, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, précisant que M. Mustapha Salma se trouve, depuis hier soir, à Nouakchott.

    Dans une déclaration à la presse, le diplomate marocain a indiqué que M. Mustapha Salma a été acheminé à Nouakchott, en coopération avec les autorités mauritaniennes, pour un entretien en tête-à-tête et confidentiel avec le représentant du HCR, au sujet de ses choix de son pays de résidence et ce, conformément aux Statut et procédures du HCR.

    M. Hilale a exprimé, à cette occasion, les remerciements du Royaume du Maroc au HCR et autres Organisations internationales, ainsi qu'aux Etats qui ont exercé des pressions, depuis les premiers jours de l'arrestation de M. Mustapha Salma, sur l'Algérie et le Polisario, afin d'obtenir sa libération immédiate et inconditionnelle.

    La libération de M. Mustapha Salma n'absout pas l'Algérie, pays hô te des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, de ses responsabilités internationales au sujet de l'arrestation de ce militant des droits de l'homme, sur son territoire et sa remise au Polisario, a tenu à souligner M. Hilale, rappelant, qu'à ce titre, l'Algérie assume, collectivement avec le Polisario, la responsabilité des sévices et tortures physiques et psychologiques infligés à M Mustapha Salma, durant sa période de détention.

    A cet égard, M. Hilale a déclaré que le Royaume du Maroc rend hommage tout particulièrement au HCR, qui n'a pas cédé aux intimidations de l'Algérie et du polisario, qui ont tenté, sans succès, d'instrumentaliser son intervention humanitaire en faveur de M. Mustapha Salma à des fins de propagande politique et de falsification de la réalité sur le terrain.

    Il a ajouté que la libération de Mustapha Salma, suite au refus de l'Algérie de le libérer à partir de Tindouf, s'est déroulée conformément au droit international, sur le territoire d'un Etat souverain, la Mauritanie, où il a été remis au Délégué du HCR.

    M. Hilale a rappelé la mobilisation de l'ensemble des forces vives du Maroc, ainsi que les Institutions Gouvernementales et la société civile pour la libération de ce défenseur des droits de l'homme, arrêté, le 21 septembre dernier, après avoir exprimé publiquement son soutien à l'Initiative marocaine d'autonomie.

    Enfin, et tout en déclarant que le Maroc respectera pleinement les choix que Mustapha Salma déclinera au HCR, au sujet de son pays de résidence, M. Hilale a réitéré l'appel du Maroc pour la garantie de la pleine jouissance par M. Mustapha Salma de ses droits à la liberté d'expression et de mouvement.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
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  • Sahara: Des eurodéputés déplorent la résolution hâtive et les accusations abusives du Parlement européen

    Plusieurs eurodéputés de différentes nationalités et de sensibilités politiques ont regretté le manque de mesure et de discernement ainsi que la précipitation avec laquelle le Parlement européen a poussé au vote d'une résolution déséquilibrée et injuste à l'endroit du Maroc, un partenaire stratégique de l'Europe.

    Durant le débat en plénière de l'assemblée européenne à Strasbourg, à la veille du vote de ce texte, plusieurs voix se sont élevées pour appeler à la raison et prendre le temps nécessaire en vue de compiler le maximum d'information avant de se prononcer sur les incidents violents du 8 novembre dernier à Laâyoune.

    En réaction aux boutefeux espagnols appartenant au Parti Populaire (PP-droite) hargneux envers le Maroc, une dizaine d'eurodéputés ont bataillé pour exhorter le parlement européen à ne pas réagir hâtivement et sur la seule base des versions de propagande non étayées par des faits indiscutables.

    Le parlementaire français, M. Dominique Baudis (groupe PPE), a résumé le sentiment de ses collègues en affirmant que "La réalité est très éloignée de ce que la propagande s'est efforcée de nous faire croire".

    Manque de discernement et accusation abusive

    "Il faut donc que notre Parlement fasse preuve de mesure et de discernement plutôt que d'accuser abusivement les autorités marocaines en les rendant entièrement responsables de cette situation", a-t-il plaidé.

    "Quand on regarde attentivement les images disponibles sur Internet, on mesure le degré de violence qui s'est exercé contre les forces de l'ordre marocaines. Les scènes que l'on voit aussi bien dans les camps Gdeim Izik que sur la route qui mène à Laâyoune font preuve d'une violence meurtrière à l'encontre des services de sécurité marocains. Même les véhicules de secours n'ont pas été épargnés", a-t-il rappelé.

    De son côté, l'Italien Pier Antonio Panzeri, du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) et président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement européen, a estimé qu'il fallait "prendre du temps avant de rédiger la résolution afin de prendre en considération toutes les informations utiles pour permettre une prise de position parlementaire plus solide".

    Il fallait organiser des auditions, a-t-il relevé avant d'appeler l'Europe à maintenir le contact avec le Maroc afin que le débat "se poursuive et permette d'arriver à une solution".

    La Belge Frédérique Ries, du groupe Alliance des démocrates et des Libéraux pour l'Europe (ADLE) a regretté "le manque d'équilibre dans ce texte". "J'aurais aimé, par exemple, que l'on évoque aussi le sort de Mustapha Salma, ce dissident du front Polisario, kidnappé pour avoir osé appeler au dialogue".

    Elle a poursuivi cette dénonciation de la politique de deux poids deux mesures. "On parle des droits de l'Homme, c'est évident, mais pas pour tout le monde, et c'est regrettable. Il n'y a pas, dans ce conflit, que des coupables d'un côté et des innocents de l'autre", a-t-elle dénoncé.

    L'Algérie, acteur essentiel

    Il y a des "responsabilités partagées dans la recherche maintenant d'une solution qui soit juste, réaliste et durable, de la part de tous les acteurs, et quand je dis tous les acteurs, je parle du Maroc, je parle du Polisario mais aussi de l'Algérie, acteur essentiel" qui "n'est mentionnée, a-t-elle déploré, qu'au tout dernier mot de notre résolution".

    L'eurodéputé bulgare, Metin Kazak (ADLE) a été on ne peut plus clair vis-à-vis de cette injustice faite au Maroc. Cette résolution, a-t-il affirmé, "risque de faire plus de mal que de bien, parce que nous ne prenons pas en compte les efforts qu'a pu faire le Maroc en vue d'une solution durable".

    Il y a beaucoup d'organisations qui sont sur place et qui enquêtent sur ce qui s'est passé, a dit M. Kazak, soulignant que "la meilleure façon de procéder c'est de dialoguer avec le Maroc", soutenir les efforts de l'ONU pour trouver une solution à la question du Sahara, au lieu d'une "prise de position unilatérale".

    De son côté, la Française Dominique Vlasto, du groupe PPE (démocrates-chrétiens) a dit clairement estimer que le texte proposé au vote est "déséquilibré. Je regrette que l'on ait bousculé le vote de cette résolution. On aurait dû attendre le résultat d'enquêtes pour avoir une véritable réflexion sur des bases solides et pour permettre aux collègues de se faire une idée juste de la réalité des faits".

    Elle a martelé qu'il fallait "prendre le temps d'établir la réalité des faits, les responsabilités de chacun. C'est la condition indispensable pour la stabilité de cette région très sensible et le bien être de sa population".

    Pas de recul, ni objectivité

    Lui emboitant le pas, Mme Bernadette Vergnaud (France), du Groupe S et D, a dit qu'il n'était "pas opportun de se prononcer si tôt par un vote sur les événements survenus à Laâyoune, alors que nous ne disposons pas de tous les éléments pour avoir le recul et l'objectivité nécessaires".

    Elle a également relevé que certains points du texte de la résolution étaient "contestables". Il ne faut pas "envenimer la situation afin que les enquêtes et les négociations puissent se poursuivre dans le calme", a-t-elle ajouté, soulignant qu'il lui semblait "sage de ne pas avoir la tentation de remettre en cause le statut privilégié d'un pays voisin et partenaire sur la foi de témoignages partiels et parfois contradictoires".

    A son tour, le Français Gilles Pargneaux (S et D) plaidait pour la relance du dialogue avec les autorités marocaines dans les semaines à venir car la question du Sahara est "un enjeu diplomatique pour les relations du Maroc avec les pays d'Afrique et du Maghreb, dont au premier chef l'Algérie".

    "C'est également un enjeu sécuritaire en raison de l'activisme de l'organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique, ensuite, c'est un enjeu humanitaire pour les populations sahraouies concernées, notamment celles dans les camps de Tindouf, qui ne peuvent en sortir".

    Pour M. Pargneaux, il faut "revenir à l'essentiel, à la résolution N. 1920, adoptée à l'unanimité par les Nations Unies, qui demande de mettre sur la table la question de l'autonomie proposée par le Maroc".

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