Le Washington Post pointe du doigt les conditions de vie "lamentables" dans les camps de Tindouf
Fuyant le calvaire à Tindouf, un "nombre croissant" de sahraouis choisissent de regagner le Maroc à leur risque et péril, écrit dimanche le Washington Post, qui pointe du doigt les conditions de vie "lamentables" et la privation qu'endurent les populations parquées dans des camps au sud-ouest de l'Algérie.
La publication américaine à grand tirage note que plus de 1.500 personnes ont fui cette année les camps de Tindouf pour regagner les provinces du sud, "où le Maroc a énormément investi afin de stabiliser l'économie de cette région et garantir emploi et éducation pour ses habitants".
L'auteur de l'article rappelle que de nombreux sahraouis avaient été kidnappés par les milices du Polisario qui les ont forcé à s'installer dans des camps de fortune, en citant les témoignages de centaines parmi ceux qui ont réussi à s'extraire de ces camps, où les séquestrés sont privés de leurs droits les plus élémentaires.
"Les personnes vivantes dans les camps au sud-ouest de l'Algérie n'ont droit ni à la nationalité, ni à un permis de travail et encore moins à un statut de réfugié", déplore l'auteur de l'article, ajoutant que ceux qui ont réussi à fuir font état "d'abus, d'absence des services de base et d'infiltration (dans les camps) par les trafiquants".
Bien que les ralliés bénéficient des programmes de logements au Maroc où ils exercent pleinement leur citoyenneté, "il n'en demeure pas moins qu'ils ont peur pour ceux parmi les leurs qui n'ont pas eu la chance de s'extraire des camps de Tindouf", poursuit-on de même source.
Citant le témoignage du père de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, l'auteur de l'article rappelle aussi que ce dernier avait été enlevé et jeté en prison par le Polisario pour avoir osé exprimer son soutien au plan marocain d'autonomie et faire part publiquement de son admiration pour le développement et la prospérité constatés dans les provinces du sud.
La publication US fait état, à cet égard, de la quiétude et la prospérité que vivent les habitants des provinces du sud du Royaume, notamment dans la ville de Dakhla, décrite comme "un havre de paix et de tranquillité".
Le Washington Post note, par ailleurs, que l'évasion des camps de Tindouf vers le Maroc n'est pas une entreprise aisée, particulièrement pour les femmes, dont les témoignages décrivent le danger et les risques qu'elles ont enduré dans le but de regagner le Royaume.
"Notre voyage était terrifiant, et nous ne sommes arrivés là que par la grâce de Dieu", témoigne l'une de ses femmes ayant fui les camps de Tindouf, citée par le journal, qui souligne que le périple des ralliés sahraouis via le territoire mauritanien est devenu encore plus dangereux à cause des trafiquants du Polisario et des militants d'Al-Qaïda qui sévissent dans ces étendues désertiques.
Sources : le site politique du Sahara occidental :
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