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Actualité du Sahara occidental - Page 218

  • Les ambassadeurs des pays africains appellent au retour du Maroc à l’Union africaine

    Dr. El Othmani : le Maroc ne peut accepter d'être traité sur le même pied qu'un Etat fantôme, non reconnu au niveau international

    "Le retour du Maroc au sein de l'UA dépend de la conjonction d'un certain nombre de conditions",  a déclaré  Dr Saâd Dine El Othmani, le ministre des Affaires étrangères, en marge de la rencontre "la Journée de l’Afrique au Maroc 2012", organisée par le conseil des ambassadeurs africains à Rabat, le mercredi 30 mai 2012.

    Le ministre estime que "le Royaume du Maroc ne peut en aucun cas accepter d'être traité sur le même pied qu'un Etat fantoche qui n'existe pas sur la carte, non reconnu au niveau international et qui n'est pas membre de l'Organisation des Nations Unies".

    La séance inaugurale de cet événement, a  été marquée, notamment,  par une allocution du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Dr Saad Dine El Otmani, axée sur la dimension africaine dans la politique étrangère du Royaume. A cet égard, Dr El Otmani a affirmé que "la Journée de l’Afrique" est une occasion idoine pour mettre en valeur la coopération et la solidarité interafricaine, rappelant, à cet effet, la lutte menée pour la libération et l'indépendance par les dirigeants africains, qui ont œuvré pour la mise en place des institutions africaines et la réalisation du développement économique et social.

    Dr El Otmani a indiqué que le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’Assiste, s’est engagé, depuis le début, dans ce chantier de construction de l’Afrique, faisant, ainsi, de la coopération et  de l'intégration africaines une des ses priorités absolues.

    Cette rencontre a été également marquée par l’allocution de l'Ambassadeur de la République centrafricaine auprès du Maroc et Doyen des Ambassadeurs du groupe africain, M. Ismaila Nimaga qui a réitéré, au nom du Groupe, l'appel au retour du Royaume du Maroc dans "sa grande famille de l'union africaine".

    M. Nimaga a, en outre, rappelé les initiatives entreprises par le Maroc depuis les années 60 pour le développement des intégrations régionales au niveau de l'Afrique, préalable à tout développement global et durable du continent.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
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  • Le retrait de la confiance à M. Ross, "une décision souveraine" (portail londonien)

    Le retrait par le Maroc de sa confiance à l'envoyé personnel onusien, Christopher Ross, demeure "une décision souveraine", estime le journal électronique londonien Elaph.

    Dans une tribune libre publiée par le journal électronique arabophone londonien, l’auteur estime que "le Maroc en retirant sa confiance à Ross, n’a fait qu’exercer un droit souverain dans le rapport avec les responsables nommés par l’organisation internationale, dans le cadre de sa recherche d’une solution politique consensuelle" au conflit artificiel sur l’intégrité du Royaume.

    Le journal rappelle que "la décision marocaine est intervenue après la manifestation par Ross d’une partialité flagrante dans sa gestion de l’affaire du Sahara, en particulier lors de ses tentatives d’entraver le travail de la Minurso".

    Elaph ajoute à ce propos, que le Maroc n’aurait pas pu laisser se pérenniser une situation qui aurait pu constituer un précédent dangereux.

    Le journal électronique indique que l’ONU avait conclue, elle-même, l’impossibilité d’organiser un referendum dans les provinces du sud du Maroc, en reconnaissant la pertinence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour régler le dossier du Sahara.

    Et cette initiative, conclu le journal, qui a été qualifiée par la Communauté internationale de sérieuse et crédible, doit constituer l’unique base de tout effort qui tend à trouver une solution politique permettant de réduire tous les facteurs de tension et de donner une poussée au processus d’intégration de la région maghrébine.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Le SG de l’ONU sait que les négociations ne peuvent être reprises sous la direction de Ross (expert onusien)

    Ban Ki-Moon a eu le même comportement quand l’Algérie et le Polisario ont contesté l’ancien envoyée onusien Van Walsum

    L’Envoyé onusien, Christopher Ross a dépassé le cadre de sa mission, en accusant le Maroc d’espionner la Minurso et "le Secrétaire général (des Nations Unies) réalise tout à fait, que le processus des négociations ne peut se poursuivre sou l’égide de Christopher Ross alors que le Maroc ne veut plus traiter avec lui", c’est ce qu’a déclaré, M. Samir Bennis,  Conseiller politique des Nations unies et expert de la question du Sahara, dans un entretien publié par le site Hespress.

    Pour le conseiller politique onusien et Chef de la rédaction de la publication "Morocco World News", cette situation est exactement la même que celle qui a eu lieu quand "le Polisario et l’Algérie ont exprimé, fin 2008, leur intention de ne plus traiter avec l’ancien envoyé onusien Van Walsum….qui a déclaré qu’il n’est pas réaliste de concevoir la mise en place d’un Etat indépendant dans les provinces marocaines du sud".

    Sur les raisons du retrait par le Maroc de sa confiance à l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, l’expert international estime que le passé de Ross en Algérie, en tant qu’ambassadeur des Etats Unis, a aboutit au fait qu’il a favorisé la position algérienne qui est hostile à l’intégrité territoriale marocaine.

    M. Bennis ajoute que "la position prise par le Maroc est très juste, car M. Ross a montré qu’il n’était pas la bonne personne pour la charge de la médiation entre le Maroc et le Polisario, en plus du fait qu’il n’a rien fait depuis sa nomination début 2009, pour pousser le processus de négociation de l’avant et réaliser un progrès palpable pouvant faciliter la recherche d’une forme de consensus. Il a commencé à prendre des positions hostiles au Maroc, ce qui est en opposition avec la mission de médiation dont il avait la charge".

    Le Conseiller onusien, estime que M. Ross "a commencé à dépasser le cadre de sa mission et de celle de la Minurso quand il a commencé à suggérer au Conseil de sécurité qu’il était nécessaire d’envoyer une commission d’enquête sur la question des droits de l’homme au Sahara, pendant qu’il évitait de faire pression sur l’Algérie et le Polisario pour le recensement des habitants des camps de Tindouf et l’évaluation de la situation des droits de l’homme dans les camps. Alors, que de nombreuses organisations non gouvernementales ont exigé que la communauté internationale se penche sur la situation catastrophique des habitants des camps. Face à ces données, il était nécessaire que le Maroc prenne une telle position".

    A propos des négociations actuelles, le Conseiller politique de l’ONU estime que "si les Nations Unies continue sur la même voie, c’est-à-dire, demander aux deux parties du conflit de négocier pour négocier, sans préciser les bases sur les quelles à lieu cette négociation, sans fixer un calendrier pour réaliser un progrès et la mise en place des bases pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, je ne pense pas qu’un progrès soit réalisé dans ce dossier"

    Dans ce cadre et surtout depuis l’arrivé de Christopher Ross, "la question de la négociation est devenue un objectif en soi, au lieu d’être l’instrument pour arriver à l’objectif désiré…..au point que les observateurs commençaient à connaître d’avance, le contenu du communiqué de presse que lit l’envoyé personnel du secrétaire général à la fin de chaque round ".

    Il ajoute à ce propos, que "les mêmes propos se répétaient durant les 9 rounds de négociations informelles, dirigés par M. Ross de manière non professionnelles. Cela à montré les limites de son expérience diplomatique. La balle aujourd’hui est dans le camps de l’ONU qui doit réviser la démarche qu’elle a pratiqué depuis deux décennies, laquelle démarche a démontré qu’elle n’était pas adaptée pour résoudre le dossier du Sahara".

    Pour M. Bennis, le premier bénéficiaire de cette situation est le Polisario. "Pour la direction du Polisario, le maintien des négociations au niveau zéro est plus bénéfique, tant qu’elle profite des subsides conséquents collectés auprès de l’Algérie, d’Afrique du sud et des Organisations non gouvernementales qui soutiennent la thèse séparatiste".

    Citant le propos de l’économiste et professeur d’Oxford, Paul Coller, dans son ouvrage "Wars, Guns and votes, democracy in dangerous places", l’expert international déclare que "dans la plupart des cas de séparatisme, la voix du peuple n’est jamais entendue. Ce que les gens entendent c’est la voix des dirigeants qui considèrent que la révolte et le maintien du statu quo sont plus attrayant que de parvenir à un règlement définitif".

    A la tête des victimes de cette situation, l’expert onusien met les habitants des camps de Tindouf, en indiquant que ces habitants vivent "dans des conditions dures, privés du droit au travail, des autorisations de se déplacer librement à l’intérieur du territoire algérien en violation du droit international", rappelant aussi, que les habitants des provinces sahraouies souffrent de "l’inflation occasionnée par les salaires élevés dont bénéficient les fonctionnaires de l’ONU, qui provoquent la hausse des prix des marchandises de première nécessité et de l’habitat".

    A propos d’une question sur la position du Secrétaire général des Nations Unies, M. Bennis et sans "anticiper sur ce que fera le Secrétaire général des Nations Unies, pendant les semaines à venir", conclue qu’il "imagine que le Secrétaire général de l’ONU nommera une autre personne à la place de Ross".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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