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  • Le Maroc dénonce avec vigueur l'arrestation de Ould Sidi Mouloud à son retour vers les camps de Tindouf

    Le Maroc a dénoncé avec vigueur, mercredi, l'arrestation de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud à son retour vers les camps de Tindouf, en Algérie, pour rejoindre sa famille.

    Dans une déclaration à la MAP, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri, a dénoncé avec "la plus grande vigueur l'arrestation, aujourd'hui, de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, alors qu'il s'apprêtait à regagner les membres de sa famille dans les camps de Tindouf en Algérie, après un séjour au Maroc".

    "Le Royaume du Maroc exprime sa vive inquiétude et sa profonde consternation pour l'atteinte portée à l'intégrité physique de M. Ould Sidi Mouloud et condamne les mesures coercitives et punitives prises à l'encontre de sa famille et de lui-même", a indiqué M. Fassi Fihri, qui participe à New York aux travaux du Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

    Cet acte "grave de l'Algérie et du Polisario confirme la nature singulière qui prévaut dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, où la liberté de circulation est entravée, le droit d'expression confisqué et la liberté d'opinion censurée", a-t-il ajouté.

    En effet, a précisé le ministre, M. Ould Sidi Mouloud "n'a fait qu'exprimer, librement et publiquement, une opinion largement soutenue au niveau international et partagée par une grande majorité d'originaires du Sahara, non seulement dans les provinces du Sud, mais, également, dans les camps de Tindouf".

    "Ainsi, après avoir déclaré que l'Initiative marocaine d'autonomie présente la meilleure perspective pour résoudre le différend régional au sujet du Sahara marocain, Ould Sidi Mouloud a annoncé son intention de rejoindre sa famille dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien", a-t-il ajouté.

    "Le Royaume du Maroc rejette, donc, énergiquement et catégoriquement, la présentation, les prétextes et les simulacres d'arguments évoqués pour justifier cet acte gravissime", a-t-il poursuivi.

    La parodie d'une "police judiciaire", d'un "tribunal" ou de "territoires libérés" ne trompe personne, la Communauté internationale étant parfaitement au fait du statut exact de la partie à l'est du dispositif de défense, a relevé le ministre.

    "Cette parodie ne saurait exonérer l'Algérie de sa responsabilité pleine et entière par rapport à cet acte condamnable", a affirmé M. Fassi Fihri.

    "En effet, l'Algérie assume, conformément au droit international, une responsabilité pleine et entière à l'égard des populations établies dans les camps de Tindouf", a-t-il dit.

    Le ministre a rappelé que "l'Algérie, Etat partie à la Convention de Genève de 1951 sur les réfugiés, ne peut se soustraire aux obligations juridiques claires et précises qui lui incombent à l'égard des populations des camps de Tindouf, et notamment celles relatives à l'application de la loi du pays de résidence (article 12), au droit d'ester exclusivement devant la justice du pays d'asile (article 16), ou au droit à la liberté de circulation dans l'ensemble du territoire du pays d'accueil (article 26)".

    "Le Royaume du Maroc appelle le Secrétaire général de l'ONU à intervenir en toute urgence auprès des autorités algériennes pour assurer la protection de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et des membres de sa famille", a-t-il ajouté.

    Le Royaume a, en outre, demandé au Haut Commissaire aux Droits de l'Homme, Mme Navanethem Pillay, d'entreprendre les démarches nécessaires pour protéger M. Ould Sidi Mouloud des représailles et préserver son intégrité physique et sa dignité, conformément aux principes universels des droits de l'homme, a encore précisé le ministre.

    Une démarche identique a, également, été entreprise auprès du Haut Commissariat aux Réfugiés, conformément au mandat précis de protection qui lui est spécifiquement confié et à sa responsabilité avérée vis-à-vis des personnes se trouvant dans les camps de Tindouf, a-t-il conclu.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
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  • Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud arrêté par le Polisario à son arrivée au poste frontière menant à Tindouf

    Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été arrêté, mardi soir, par les milices du Polisario, à son arrivée au poste frontière menant aux camps de Tindouf, en provenance du territoire mauritanien, rapportent des médias internationaux.

    Les miliciens du Polisario, qui se trouvaient à bord de deux véhicules militaires, ont interpellé Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, responsable du Polisario, au niveau de la région de Mhiriz, avant de le conduire vers une destination inconnue, précisent les mêmes sources.

    Ould Sidi Mouloud avait, plus tôt dans la journée, lancé un appel à l'opinion publique sahraouie et internationale dans lequel il avait exprimé sa détermination à défendre ses convictions en dépit de l'état de terreur que la direction du Polisario veut imposer dans les camps pour museler les consciences vives et les empêcher de clamer la vérité.

    Il a appelé les Sahraouis libres et chaque membre de la tribu des Rguibat Al Bihat à se ranger du côté du droit et de la justice et à saisir cette occasion historique pour se soulever contre la tutelle, la marginalisation et l'avilissement.

    Il avait aussi invité les Nations Unies et toutes les organisations internationales de défense des droits de l'Homme à le soutenir en vue de préserver son droit à la liberté d'expression et son intégrité physique.

    Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud avait annoncé, début août lors d'une conférence de presse à Smara, son intention de regagner les camps de Tindouf pour défendre la proposition marocaine d'autonomie.

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  • Sahara: Le HCR exprime sa «grande déception» devant l'interdiction d'accès à l'aéroport de Tindouf de 20 bénéficiaires marocains des visites

    Le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé sa «grande déception» à la suite de l'interdiction par le Polisario d'accès à l'aéroport de Tindouf de 20 bénéficiaires marocains de l'opération d'échange de visites familiales, a indiqué, lundi, M. Andrej Mahecic, porte-parole du HCR.

    Le porte-parole du HCR a affirmé, dans un communiqué, publié par Reuter et la MAP,  que la reprise vendredi du «programme bloqué des vols de visites familiales», par un vol entre Smara et Tindouf, en Algérie, a été préparée «après des efforts bien coordonnés avec toutes les parties concernées».
     
    «A notre grande déception, les 20 passagers du vol ont été empêchés de débarquer par les représentants du Front Polisario à Tindouf», a précisé le HCR, qui a indiqué n'avoir alors «d'autre choix que de ramener les passagers à Smara».

    Le HCR a indiqué qu'il va demander au «front Polisario de clarifier les raisons du refus du débarquement» des 20 Marocains, soulignant que «le vol de vendredi visait à relancer le programme et a été le résultat de négociations intensives, mais constructives avec le Maroc et le front Polisario».

    Pour sa part, Le Maroc a dénoncé avec vigueur cette interdiction d'accès de l'aéroport de Tindouf en Algérie faite aux 20 bénéficiaires marocains de l'opération d'échange de visites familiales.

    "La partie marocaine dénonce cette nouvelle manifestation de dédain envers les sentiments et les attentes des familles de personnes incluses dans la visite avortée, comme elle dénonce les alibis que les autres parties ont invoqués pour justifier cet acte irresponsable, en essayant d'en imputer la responsabilité au HCR promoteur et maître d'œuvre exclusif de cette opération humanitaire", souligne un communiqué du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

    Tout en se félicitant des démarches entreprises par le HCR sur la base d'une nouvelle proposition, acceptée par toutes les parties, consistant à élaborer de nouvelles listes, en vue de dépasser le blocage dont le Polisario est seul responsable, les autorités marocaines dénoncent avec vigueur la volte-face d'aujourd'hui, qui s'ajoute aux actes récurrents de cette politisation des mesures de confiance, faite par les autres parties depuis le lancement de cette opération en 2004 et ce, en violation des principes humanitaires et des dispositions du Plan d'action régissant cette opération, affirme la même source.

    "Au moment où toutes les dispositions ont été prises par le HCR pour la reprise de l'opération strictement humanitaire des échanges de visites familiales entre les camps de Tindouf et les provinces du sud du Royaume du Maroc, l'accès à l'aéroport de Tindouf en Algérie a été refusé, vendredi 17 septembre 2010, aux 20 bénéficiaires marocains, sélectionnés par le HCR, en provenance de ville de Smara. Pourtant, la préparation de cette reprise s'est déroulée sous la supervision directe du HCR et dans le respect scrupuleux du plan d'action et des procédures en vigueur", ajoute le communiqué.

    Le prétexte qui a été avancé est que le Polisario a signifié au HCR qu'il n'a pas donné d'accord à la reprise de l'opération, obligeant ainsi le HCR à annuler cette opération, après de longues heures d'attente des participants marocains à ce voyage, et à les ramener au Royaume, poursuit la même source.

    Cette nouvelle attitude de chantage, souligne la même source, confirme l'entière responsabilité des autres parties dans la suspension actuelle du programme d'échange de visites familiales et constitue un défi au Conseil de Sécurité des Nations Unies qui avait lancé dans sa résolution 1920 (30 avril 2010) un appel pressant pour une reprise rapide de cette opération.

    A cet égard, il y a lieu de rappeler que lors d'une réunion tenue à Genève le 2 juillet 2010 entre une délégation marocaine et le HCR, les deux partenaires ont convenu de la reprise rapide des échanges des visites familiales. De même, la délégation marocaine avait été informée de l'accord du "Polisario" à ce que le HCR reprenne ces visites.

    Respectant ses engagements, le Maroc a multiplié les initiatives et a coopéré de manière constructive, à la veille de la célébration de Aid El Fitr, avec le Haut Commissaire aux Réfugiés et lui a réitéré la disponibilité des autorités marocaines à tout mettre en œuvre pour relancer cette opération éminemment humanitaire.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
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