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le blog du Saharaoccidental - Page 334

  • Le Maroc appelle la CE à faire preuve de responsabilité devant la campagne de désinformation menée à son encontre

    Le Maroc a appelé la Communauté européenne (CE) à faire preuve de "responsabilité, de discernement et de recul critique", devant la campagne de "désinformation et de dénigrement" menée à son encontre par des membres d'un intergroupe informel constitué au sein du Parlement européen.
     
    Le Maroc "rejette totalement les allégations de certains milieux, qui se sont empressés de recourir à la désinformation", faisant état notamment "d'enlèvement, d'arrestation, de pression ou encore de violation de la légalité internationale", lit-on dans une lettre adressée par l'ambassadeur du Royaume auprès des Communautés européennes, M. Menouar Alem aux différentes institutions européennes et dont la MAP a reçu mardi une copie.

    Cette campagne, a ajouté M. Alem, est inscrite dans le cadre de la stratégie d'"obstruction méthodiquement mise en œuvre par l'Algérie et le Polisario", exprimant son étonnement et son regret suite aux "démarches des membres d'un intergroupe informel constitué au sein du Parlement européen contre le Royaume du Maroc, et qui s'affairent laborieusement, depuis plusieurs jours, à démarcher des eurodéputés sur la base d'informations erronées faisant état de mauvais traitements" qu'auraient subis des citoyens marocains dans les provinces du sud.

    Cette manoeuvre vise à "contrecarrer la dynamique politique engagée sous les auspices des Nations unies, à la faveur de l'initiative marocaine d'autonomie de la région du Sahara, comme base de négociation d'une solution politique mutuellement acceptable à ce différend régional", a souligné M. Alem.

    Il s'est interrogé sur la partie bénéficiaire de la manipulation des médias étrangers pour instrumentaliser la réaction pourtant légitime et légale des autorités marocaines.

    "Des éléments de réponse édifiants peuvent certainement être trouvés du cô té de l'Algérie, qui prodigue son appui financier et son encadrement diplomatique et médiatique à ces actions, dont les protagonistes n'en sont en fait que les exécutants'', a-t-il affirmé.

     Il a, de même, souligné l'importance pour que la communauté européenne mesure la portée et les objectifs politiques réels de cette démarche "insidieuse" à laquelle il lui est proposé de souscrire, dans le but de détourner l'attention sur la véritable priorité, notamment la préservation de la dynamique politique en cours sous les auspices des Nations Unies, et la levée des souffrances dont font l'objet les populations retenues dans les camps de Tindouf au Sud Ouest algérien, dans des conditions inhumaines.
    La responsabilité de l'Algérie dans cette situation, reste entière sur les plans politique, juridique et moral notamment en ce qui concerne son obstination à refuser le recensement des populations des camps gérés par le "Polisario", tel que relevé par le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés lors de sa récente visite dans la région, à couvrir les violations flagrantes des droits de l'Homme perpétrés dans les camps de Tindouf, et à favoriser les détournements de l'aide humanitaire, attestés par de nombreux rapports, dont ceux du HCR, du PAM et de l'OLAF, aide dont le citoyen européen est le principal donateur, a tenu à préciser M. Alem.

    Il a appelé l'Algérie à s'inscrire "positivement" dans une logique constructive, et à se départir, sur toutes les questions maghrébines, de "son immobilisme largement reconnu, relevé et regretté par la communauté internationale".

    Compte tenu de l'étape cruciale que connaît aujourd'hui le processus de négociation, ajoute la lettre, le Maroc en appelle au soutien européen, pour demander à l'Algérie et au "Polisario" d'assumer "pleinement leurs responsabilités", en mettant un terme aux dangereuses dérives dont ils sont les auteurs, et qui menacent insidieusement le processus politique et, au-delà, la paix et la sécurité dans la région.

    SM le Roi Mohammed VI n'a eu de cesse de réaffirmer l'attachement du Maroc au processus de négociation en cours sous l'égide des Nations Unies, et l'engagement du Royaume en faveur de la consolidation de l'Etat de droit et du progrès démocratique, a souligné M. Alem dans cette lettre adressée à l'ensemble des représentants des institutions européennes, ainsi qu'aux ambassadeurs et représentants permanents des pays membres de l'Union européenne.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
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  • La classe politique exprime son indignation face à l'attitude de la dénommée A. Haidar et refuse de céder au chantage

    La classe politique a exprimé son indignation face à l'attitude de la dénommée Aminatou Haidar et a fait part de son refus de céder au chantage.
     
    Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération indique que sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, une importante réunion s'est tenue, mardi au siège du ministère avec les secrétaires généraux et dirigeants des partis politiques nationaux, toutes tendances confondues, au sujet des derniers développements de la question du Sahara marocain.

    A cette occasion, M. Taïb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a rappelé que, face aux avancées réalisées par le Maroc sur la scène internationale à la faveur de la soumission de son Initiative d'autonomie, les adversaires de l'intégrité territoriale ont développé une stratégie négative, à la fois en termes de blocage du processus de négociations d'une solution politique et de sa déviation par, notamment, l'instrumentalisation méthodique et pernicieuse de la thématique des droits de l'homme.

    Dans ce contexte, et au moment où M. Ross entamait des consultations pour la tenue d'une deuxième réunion informelle, plusieurs opérations, financièrement soutenues, diplomatiquement programmées et médiatiquement encadrées ont été engagées par les adversaires du Royaume, rappelle le communiqué, précisant que le reniement par A. Haidar de sa nationalité marocaine, le 13 novembre dernier, et sa remise de son passeport marocain et de sa carte d'identité nationale s'inscrivent dans ce cadre.

    Le débat a essentiellement porté sur ce cas particulier, ainsi que sur la demande, aujourd'hui exprimée, par les autorités espagnoles pour la remise du passeport marocain à A. Haidar.

    Les dirigeants des partis politiques nationaux ont tous relevé que A. Haidar s'est mise elle-même dans cette situation, au service d'un agenda politique fixé par ses commanditaires extérieurs. Au demeurant, son refus de toutes les propositions soumises par les autorités espagnoles dévoile ses véritables intentions.

    A. Haidar, qui a bénéficié de son passeport national pendant des années, a décidé, dans un acte de défi aux autorités marocaines et de provocation à l'égard des sentiments nationaux de l'ensemble du peuple marocain, de remettre volontairement son titre de voyage marocain et sa carte d'identité nationale, poursuit la même source.

    Elle a regagné, en toute logique et conformément aux normes en vigueur, son lieu d'embarquement, d'où elle provenait, les Iles Canaries en Espagne, pays dont elle détient, par ailleurs, une carte de séjour en vigueur, octroyée sur la base de son titre de voyage marocain.

    Dans ces conditions, explique le communiqué, le passeport marocain, comme tout autre document national officiel, exige respect et déférence envers la Mère Patrie et ne peut faire l'objet d'affront, d'actes de mépris ou encore, de manœuvres basses ou d'agissements sensationnels.

    L'ensemble des forces vives du pays, ajoute le communiqué, déclarent leur indignation face à l'attitude de l'intéressée et expriment leur refus de céder au chantage d'A.Haidar et de ses donneurs d'ordre.

    Pour toutes ces considérations, et tout en soulignant l'importance des relations bilatérales maroco-espagnoles, les partis politiques, unanimes, considèrent que le sujet ne peut faire l'objet d'une intervention étrangère, d'où qu'elle provienne, s'agissant d'une décision nationale et d'une émanation souveraine, consécutive à la décision d'A.Haidar de se mettre, elle-même, en porte à faux avec la législation marocaine, a-t-on affirmé de même source.

    Les partis politiques demandent au Gouvernement de Sa Majesté le Roi de ne pas accéder à la demande des autorités espagnoles, souligne le communiqué.

    Enfin, la classe politique marocaine relève la coïncidence de cette affaire avec le récent enlèvement de 3 ressortissants espagnols, en territoire mauritanien et la démonstration aujourd'hui faite d'une implication de plusieurs groupes dans les actes terroristes dans la région et la connivence avérée de personnes vivant dans les camps de Tindouf.

    Pour les partis politiques nationaux, ajoute-t-on, la situation dans la région et sa fragilité, exigent un effort collectif afin de répondre à l'impératif de sécurité et aux attentes des citoyens relatives au progrès socio-économiques et à l'intégration maghrébine, telle que vivement souhaitée, aujourd'hui, par la communauté internationale.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • L’autonomie est conçue par le Maroc comme "une forme de régionalisation extrême" (M. Benmoussa)

    Le Maroc a présenté la proposition d'autonomie des provinces du Sud en tant que " forme de régionalisation extrême", dans le cadre d'une double démarche visant à faire aboutir le processus de règlement sous l'égide de l'ONU et promouvoir une régionalisation élargie dans tout le Royaume, a affirmé le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa.
     
    "A défaut d'un accord sur la question du Sahara, la régionalisation élargie s'effectuera dans un cadre strictement maroco-marocain, avec une priorité qui sera accordée aux régions du Sud", a indiqué le ministre.

    Dans un entretien publié par l'hebdomadaire international "Jeune Afrique" dans sa dernière livraison, M. Benmoussa a rappelé que "le Maroc a proposé une régionalisation plus poussée", en soulignant que "cette initiative devrait se réaliser dans le cadre d'une solution politique définitive de la question du Sahara avec l'ensemble des parties concernées et dans le respect de l'intégrité territoriale du Royaume et de son unité".

    "Les deux démarches peuvent être complémentaires si le processus politique sous l'égide de l'ONU avance. Mais à défaut d'un accord sur la question du Sahara, la régionalisation élargie s'effectuera dans un cadre strictement maroco-marocain", a-t-il souligné, dans cette interview publiée à l'occasion de la 5-ème édition du sommet panafricain des villes et des collectivités locales "Africités", prévu du 16 au 20 décembre prochain à Marrakech.

    Selon le ministre, "la dynamique générale est un renforcement des régions, et l'autonomie est une forme de régionalisation extrême".

    "Ce niveau extrême serait réservé aux provinces du Sud, dont le contexte historique est particulier", a-t-il expliqué.

    "Au moment de leur récupération, les régions du Sahara étaient largement sous-équipées. Aujourd'hui, elles ont retrouvé un niveau de développement comparable à celui du reste du pays. Et parfois même supérieur, en termes d'indicateurs de développement humain", a-t-il ajouté.

    Le sommet panafricain des villes et des collectivités locales que le Maroc abrite cette année se veut un espace de dialogue sur la décentralisation en Afrique.

    Organisé tout les trois ans alternativement dans les différentes régions du continent, ce sommet a été lancé en 1998 à Abidjan en Côte d'Ivoire.

    "Ce sommet est avant tout l'occasion d'échanges, de partage d'expériences entre les acteurs réunis: ministres en charge du développement local, élus, universitaires, experts etc.", a indiqué M. Benmoussa.

    Il a estimé qu'"aujourd'hui, avec la crise, le monde se cherche, il a besoin de régulations, et la voix des collectivités locales, souvent plus proches des réalités du terrain parce qu'elles travaillent sur l'économie réelle et non sur l'économie virtuelle, est une voix qui a besoin de se faire entendre".

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