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tifariti - Page 98

  • Hilal dans une lettre au Conseil de Sécurité : les déplacements du Polisario constitue « un casus belli »

    “Cet acte illégal des autres parties menace gravement le processus politique onusien que le Secrétaire Général de l'ONU et son Envoyé Personnel œuvrent inlassablement à relancer”
    Le déplacement de toute structure civile, militaire, administrative ou de quelque nature que ce soit, du Polisario, des camps de Tindouf en Algérie, vers l'Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, “constitue un casus belli”, a mis en garde l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc aux Nations Unies, M. Omar Hilale, dans une lettre transmise, dimanche, au Président du Conseil de Sécurité, M. Gustavo Meza-Cuadra.
    “Cet acte illégal des autres parties menace gravement le processus politique onusien que le Secrétaire Général de l'ONU et son Envoyé Personnel œuvrent inlassablement à relancer. Avec leurs violations répétées, et maintenant élargies à plusieurs zones à l’Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, les autres parties condamnent sérieusement toute chance de relance du processus politique”, a tenu à souligner M. Hilale dans cette lettre.
    En effet, poursuit-il, “les violations des Accords Militaires et du cessez-le-feu et l'exacerbation des tensions sur le terrain, sont antinomiques avec le processus politique qui a impérativement besoin, selon le Secrétaire Général de l'ONU, d'un environnement propice et serein”.
    “L’inaction de la Communauté Internationale et sa passivité à l'égard de ces violations ont, malheureusement, été interprétées par les autres parties, comme un encouragement à persister dans leurs défis”, a regretté l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc aux Nations Unies.
    Le Royaume du Maroc, a-t-il indiqué, “exhorte le Conseil de Sécurité d'exiger que les autres parties cessent leurs actes attentatoires à la paix, la stabilité et la sécurité régionales”, ajoutant que “le Conseil de Sécurité est instamment appelé à user de son autorité pour imposer le respect du cessez-le-feu et des Accords Militaires et enjoindre au Polisario de se retirer immédiatement, inconditionnellement et complètement de la zone à l’Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain”.
    Il a affirmé, dans ce contexte, que “le Maroc qui a, jusqu'à maintenant, fait preuve de retenue et d'un haut sens de responsabilité, à la demande du Secrétaire Général de l'ONU, de son Envoyé Personnel et de la Communauté Internationale, ne saura rester les bras croisés devant la détérioration de la situation sur le terrain. Les autres parties devront, alors, assumer la pleine responsabilité des conséquences qui découleront de leurs actes”.
    “Le Royaume du Maroc voudrait réitérer son engagement constant et résolu en faveur du processus politique onusien et sa pleine disponibilité à poursuivre sa coopération avec le Secrétaire Général de l'ONU et son Envoyé Personnel”, a réaffirmé M. Hilale, en appelant le Président du Conseil de sécurité de faire circuler, d'urgence, cette lettre aux Membres du Conseil, et de la faire publier en tant que document officiel du Conseil de Sécurité.
    Il a, en outre, fait observer que “Le maintien de la présence illégale des éléments armés du Polisario dans la zone tampon de Guergarate constitue une violation flagrante de l'Accord Militaire N.l”, en notant qu’il s’agit là d’”un défi inadmissible au Conseil de Sécurité, à l'ONU et à son Secrétaire Général, Monsieur Antonio Guterres”, qui avait, dans ses déclarations du 25 février 2017 et du 6 janvier 2018, ainsi que dans son rapport S/2017/307, en date du 10 avril 2017, “exigé le respect total du statu quo et de la libre circulation dans la zone tampon de Guergarate”. Dans ce rapport, il avait, également, exprimé sa profonde préoccupation au sujet de la présence continue du Polisario dans cette zone et prié le Conseil de Sécurité d'enjoindre au Polisario de s'en retirer totalement et sans conditions.
    Le Polisario a, encore une fois, récidivé, il y a trois jours, dans ses violations de l’Accord Militaire N.1, dans une autre zone du Sahara Marocain, en l'occurrence à Mahbes, a-t-il dit, précisant que plusieurs éléments armés du Polisario se sont introduits dans cette zone, à bord de véhicules militaires, et y ont dressé des tentes, creusé un fossé et érigé des constructions à l’aide de sacs de sables.
    “Plus grave encore, le Polisario s'apprête à transférer les locaux de certaines de ses structures administratives et militaires, des camps de Tindouf en Algérie, où ils ont toujours été établis depuis le début du différend en 1975, vers la zone située à l'Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, dont font partie les localités de Bir Lahlou et de Tifariti.
    Et de rappeler, dans ce contexte, qu’à la veille de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, sous la supervision des Nations Unies, en Septembre 1991, “la zone située à l’Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, a été volontairement aménagée par mon pays, en commun accord avec l'ONU, pour être dépourvue de toute présence civile ou militaire, et ce afin de réduire les tensions entre le Maroc et l’Algérie et éviter la reprise des hostilités”.
    “Le Royaume du Maroc avait alors, convenu avec les Nations Unies, que la seule et unique présence dans la zone située à l’Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain est, et restera, celle de la MINURSO, et ce afin de consolider le cessez-le-feu. Ces faits sont consignés dans les différents échanges entre le Maroc et les Nations Unies et à travers l'interaction de mon pays avec les membres de la Communauté Internationale”, a souligné M. Omar Hilale, en précisant que l’Accord sur le statut de la MINURSO (SOMA), signé entre le Royaume du Maroc et l'Organisation des Nations Unies, stipule explicitement, dans son article 1 (b), que ses dispositions couvrent l'ensemble du “territoire du Sahara”, et donc aussi bien l'Ouest, que l'Est du dispositif de sécurité.
    Il a, dans ce cadre, attiré l’attention du Président du CS que “depuis plusieurs mois, les autres parties ont imprimé une escalade à leurs violations du cessez-le-feu et des Accords Militaires en vigueur, en procédant à des provocations gravissimes qui menacent sérieusement la paix, la stabilité et la sécurité dans la région”.
    Et de conclure que cette “cette nouvelle escalade, d’une extrême gravité, a pour objectif inadmissible et illégal de changer la réalité sur le terrain et de modifier le statu quo au Sahara Marocain. Ce que le Maroc ne permettra jamais”.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
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    www.sahara-social.com

  • Les violations des droits des enfants dans les camps de Tindouf dénoncées au Forum social mondial

    Les graves violations des droits des enfants dans les camps de Tindouf ont été dénoncées lors d’une rencontre organisée dans le cadre de la 13ème édition du Forum social mondial (FSM), qui s’est tenue à Salvador de Bahia, au Brésil.

    Intervenant lors de cette conférence intitulée “Les femmes et les enfants dans les zones de conflit : le cas des camps de Tindouf”, Aicha Duihi, présidente de l’Observatoire du Sahara pour la Paix, la Démocratie et des Droits de l’Homme (OSPDH), organisateur de l’événement, a mis l’accent sur les souffrances endurées par ces enfants, victimes de différentes formes de violation de leurs droits, de travail forcé, de sévices sexuels et d’embrigadement pour le service militaire.

    “Depuis la création des camps de Tindouf sur le territoire algérien en 1975, les responsables du Polisario ont ciblé les enfants et les jeunes”, a-t-elle indiqué, en relevant qu’en plus de la rupture identitaire dont souffrent les enfants de ces camps, ils grandissent dans des conditions innommables qui affectent leur croissance physique et psychologique.

    Elle a également expliqué que les écoles ont été instrumentalisées pour appeler à la haine, la violence et louer la guerre, en précisant que les cours ont été utilisés pour des objectifs non pédagogiques.

    “Ces pratiques sont incompatibles avec les exigences de la Convention relative au droits de l’enfant qui prône l’éducation aux principes et aux valeurs de la liberté, de l’égalité et de la tolérance”, a-t-elle tenu à souligner.

    Revenant sur le calvaire des enfants déportés à Cuba, où ils subissent un endoctrinement idéologique et servent de labeur gratuite dans les champs de canne à sucre, la militante des droits de l’Homme a indiqué que ces enfants ont été victimes d’abus sexuels et d’autres types de violences morales et physiques.

    Devant une audience attentive, Mme Duihi a évoqué le cas de Fatma Mansour qui a été envoyée à Cuba en 1982 et y a vécu 12 années, en subissant harcèlement sexuels et traitement avilissants en compagnie d’autres enfants originaires des camps de Tindouf.

    La présidente de l’OSPDH a évoqué “l’adoption masquée” des enfants des camps de Tindouf, qui sont livrés à des familles sélectionnées en Espagne, dans le cadre d’accords tacites entre les dirigeants du polisario et d’organisations qui se présentent comme des entités à caractère humanitaire alors qu’en réalité elles versent dans l’adoption internationale.

    “Un voyage pour des vacances ou une hospitalisation deviennent parfois une résidence permanente par l’intermédiaire d’associations espagnoles qui se présentent comme des entités à vocation humanitaire mais qui travaillent de le domaine de l’adoption internationale”, a-t-elle affirmé.

    Mme Duihi a, d’autre part, fait observer que “l’accès inéquitable” à l’aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf et les cas de détournement dévoilés ont un impact négatif direct sur la croissance saine des enfants qui ont été privés de plusieurs produits essentiels et de médicaments.

    “Les médicaments et les vaccins liés aux maladies infantiles ont été vendus”, a dénoncé la présidente de l’OSPDH, en citant le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), selon lequel un tiers des enfants des camps n’ont pas reçu de vaccinations complètes.

    S’en est suivi un riche débat à l’issue duquel différents panélistes présents ainsi que les participants se sont interrogés sur le silence de la communauté internationale et plus particulièrement du Haut-commissariat aux réfugiés et des organisations humanitaires face à la situation alarmante des populations des camps de Tindouf et en particulier des enfants.

    Organisé sous le thème “Résister c’est créer, résister c’est transformer”, le Forum Social Mondial de Salvador (13-17 mars) avait proposé pas moins de 1.500 activités versant dans la promotion “d’un monde possible de paix et de justice sociale et environnementale” et d’un échange d’expériences au service de la réalisation de la prospérité.

    Cet événement, organisé à l’Université fédérale de Bahia, a connu la participation de pas moins de 60.000 personnes, issues de 120 pays, dont le Maroc.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
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  • La Jordanie réaffirme son soutien à la marocanité du Sahara

    La Jordanie a réaffirmé, mercredi, sa position soutenant la marocanité du Sahara et l’initiative d’autonomie.

    Cette réaffirmation a été faite lors des entretiens qu’a eus à Amman, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, avec son homologue jordanien, Aymane Safadi, axés sur les relations bilatérales et les questions d’intérêt commun.

    “Nous avons réaffirmé notre position constante de soutien à la marocanité du Sahara et la nécessité d’appuyer l’initiative d’autonomie conformément aux décisions de la légalité internationale”, a déclaré à cette occasion M. Safadi, lors d’un point de presse avec M. Bourita.

    La position de la Jordanie vient s’ajouter à celles exprimées dernièrement par d’autres pays dont le Qatar, le Bahreïn, la Serbie et Azerbaïdjan.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
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    Le site de la culture hassanie :
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