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polisario - Page 242

  • M. El Moussaoui représente le Corcas au séminaire régional de la 3ième décennie de la décolonisation

    Le Corcas met en garde contre les conséquences du blocage par l’Algérie des solutions politiques au Sahara

    Le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes a mis en garde, lors du séminaire régional de la troisième décennie internationale de la décolonisation, qui a eu lieu à Quito, la capitale de l’Equateur du 30 mai au 01 juin 2012, contre le maintien de l’Algérie de son attitude qui "entrave toutes les tentatives de solution politique au Sahara", attirant l’attention sur "l’aggravation des danger d’instabilité dans la région maghrébine et méditerranéenne".

    M. Kheddad El Mousaoui, le Vice-Président du Corcas, qui représentait le Conseil au sein de la délégation marocaine  à cette rencontre intitulé "les réalités du terrain et les perspectives", a indiqué que "la situation établie ne fait qu’augmenter les souffrances de nos frères dans les camps de Tindouf (sud de l’Algérie), et donner naissance à une génération de désespérés dans la région (sud de l’Algérie et le nord de la Mauritanie et Mali), ce qui méne aux conséquences suivantes : la prolifération du terrorisme, tel que la mise en place de l’organisation d’Al Qaeda au Maghreb Islamique qui a enlevé nombre de personnes dans l’ensemble de la région, le trafic de drogue, de personnes, de cigarettes et d’armes (en particulier après la chute du régime Kadhafi".

    Le Vice-Président du Corcas a évoqué lors de son allocution devant les participants, le cadre historique du conflit du Sahara, à partir des étapes du début de la décolonisation du Royaume du Maroc, réfutant la thèse des séparatistes qui prétend que le conflit actuel sur la région du Sahara est une question de décolonisation. Ceci, alors que le Maroc a récupéré ses provinces du sud de la colonisation espagnole en 1975, conformément à un processus connu, qui se caractérise par le fait que le Maroc a repris ses territoires occupés par le colonialisme français, espagnol (nord, sud et centre) et international (Tanger), sur des étapes qui ne sont pas terminés, encore aujourd’hui, en attendant la récupération des deux villes occupées de Ceuta et Melilla.

    M. El Moussaoui rappelé l’histoire de la création du Polisario et le rôle de l’Algérie dans la manipulation de jeunes marocains pour diffuser les tendances séparatistes, son soutien par les armes et la couverture diplomatique et financière ainsi que leur accueil sur son territoire pour leur déclaration d’un Etat factice, non reconnu par la communauté internationale, dans les camps de Tindouf au sud-ouest de l’Algérie, en prétendant à une représentativité illégitime des Sahraouis, dont la grande majorité habite sur le territoire de leur mère patrie.

    Pour lier le passé et le présent du conflit, le Vice-président du Corcas présente les raisons de l’échec des tentatives de résolution du conflit, sous l’égide des Nations Unies, depuis les années 90 jusqu’à aujourd’hui.

    Il rappelle comment le Maroc a sauvé la situation du gel, en proposant en 2006 une solution politique avancée et courageuse, l’initiative de large autonomie.

    A ce propos, M. El Moussaoui a évoqué la contribution du Corcas à la formulation de l’initiative d’autonomie, qui a été largement saluée par la communauté internationale, de manière récurente dans les résolutions onusiennes adoptées après la relance du processus de négociation.

    M. El Moussaoui a indiqué que la contribution du Conseil à la préparation de l’initiative a eu lieu car le Corcas représente l’ensemble des composantes tribales, sensibilités politiques, sociales, culturelles et économiques sahraouies dans les provinces du sud.

    Il a dit à ce propos : "le front Polisario prétend qu’il veut l’autodétermination, alors qu’il a annoncé l’avènement de sa république sur le territoire algérien sans prendre en considération l’avis de la majorité des sahraouis se trouvant dans l’ancienne colonie espagnole et qui sont largement représentés dans le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes".

    Rappelons que l’Assemblée général des Nations Unies a décrété en décembre 2010, la période 2011-2020 comme étant la troisième décennie pour la décolonisation. Ce processus a débuté en 1990, quand l’Assemblée général a décrété les années 1990-2000, comme étant la 1ière décennie pour la décolonisation et a adopté un programme d’action.  En 2001, a été lancé la seconde décennie pour la décolonisation.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Le Groupe d'amitié UE-Maroc au PE "soutient" la décision du Royaume de retirer sa confiance à Ross (Gilles Pargneaux)

    Le Groupe d'amitié UE-Maroc au Parlement européen (PE) "soutient" la décision du Royaume de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, a affirmé, mercredi à Bruxelles, son président Gilles Pargneaux.

    "Nous soutenons la position légitime du Maroc concernant Christopher Ross pour indiquer qu'effectivement il y avait une défiance" compte-tenu des dérives relevées dans son dernier rapport sur le Sahara", a souligné M. Pargneaux, lors d'une rencontre du président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, avec le Groupe d'amitié UE-Maroc au PE.

    M. Pargneaux a également exprimé la conviction du Groupe d'amitié UE-Maroc au PE que le "plan marocain d'autonomie au Sahara constitue la meilleure des solutions à ce conflit, car il permettra non seulement de sécuriser le Sahara, mais l'ensemble de la région du Sahel qui connait aujourd'hui beaucoup de problèmes".

    De même, la proposition marocaine d'accorder une autonomie au Sahara est de nature à favoriser le développement économique des provinces du Sud du Royaume, chose que "j'ai moi-même constatée en étant récemment sur place à Laâyoune, et ce, à la faveur aussi bien des efforts déployés par le Maroc que grâce au partenariat entre le Royaume et l'UE", a ajouté le député européen.

    M. Pargneaux a, dans ce sens, souligné l'importance de "défendre toujours et encorne le plan marocain d'autonomie au Sahara au sein du Parlement européen" car, a-t-il expliqué, "la position marocaine est juste, non seulement pour des raisons liées aux droits de l'Homme, mais également pour des considérations en rapport avec le développement économique et social qui profitera à l'ensemble des habitants des provinces du Sud du Royaume".

    Le Maroc a décidé récemment de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara et demandé le redressement du processus de règlement de cette question. Il s'est, de même, élevé contre la ligne de conduite "déséquilibrée" et "partiale" de Christopher Ross et appelé le secrétaire général de l'ONU à prendre les décisions appropriées pour faire avancer le processus de pourparlers sur la question du Sahara, tout en réitérant son attachement aux résolutions du Conseil de sécurité, en premier lieu la négociation pour parvenir à une solution politique, durable et consensuelle.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Amnesty International s'insurge contre l'impunité dans les camps de Tindouf

    Un directeur d’AI : "nous souhaitons trouver chez l’Algérie le même esprit d’ouverture qu’au Maroc"

    Amnesty international (AI), dont le siège est à Londres, a protesté, à l’occasion de la publication de son rapport pour 2012, contre l’interdiction d’accès au territoire algérien y compris les camps du Polisario à Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, que les autorités imposent à AI.

    Malcolm Smart, directeur chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord d’Amnesty International, a dit, lors d’un entretien avec la MAP, "nous souhaitons trouver chez l’Algérie le même esprit d’ouverture que nous constatons chez le Maroc".

    Le responsable d’Amnesty indique "le gouvernement algérien nous a informé qu’à cause de nos reproches sur la situation en Algérie, il ne nous sera pas permis de visiter ce pays pour effectuer des travaux d’enquête."

    Malcolm Smart avait souhaité qu’Amnesty ait accès à tout le territoire algérien y compris les camps de Tindouf pour juger sur place, des atteintes aux droits de l’homme, y compris celle qui touche les émigrants et les autres graves violations.

    Mais « notre souhait se heurte au refus des autorités algériennes », avait-il expliqué, amer.

    Enchaînant, Malcolm Smart avait expliqué qu’Amnesty n’est pas prête à « accepter un accès limité en Algérie ». Elle souhaite « avoir accès à tout le territoire algérien y compris aux camps de Tindouf », avait-il insisté, constatant que la « petite section » d’Amnesty International en Algérie trouvait « des difficultés à travailler dans ce pays ».

    "Si nous faisons une comparaison entre le Maroc et l’Algérie, nous pouvons clairement, définir les points de différence, car la démarche marocaine a permis la réalisation de nombreux acquis", estime le responsable d’AI, en ajoutant : "nous avons fait ces remarques aux autorités algériennes qui ne les ont pas accepté".

    En 2010, l’ONG humanitaire a essuyé une fin de non recevoir en voulant se rendre en Algérie pour y enquêter sur le cas du dissident du Polisario, Mustapha Salma. Ancien responsable de la sécurité du Polisario, Mustapha Salma a été arrêté, torturé pendant des mois avant d’être expulsé pour avoir soutenu publiquement le plan marocain d’autonomie au Sahara occidental.

    M. Smart indique que son organisation tient à évoquer les cas similaires à celui de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, en rappelant qu’Amnesty estime que "le soutien pacifique au plan d’autonomie (proposé par le Maroc) ne peu justifier les entraves faites à la liberté d’expression" dans les camps de Tindouf.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
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