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laâyoune - Page 340

  • Les populations séquestrées à Tindouf ne doivent plus souffrir des manquements de l'Algérie à ses engagements (Think Tank US)

    camps-de-lahmada_sol.jpgLes populations séquestrées dans les camps de Tindouf ne doivent plus souffrir des manquements de l'Algérie au droit international, estime le think tank américain, Inter-University Center for Legal Studies (IUCLS), appelant le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) à établir une présence significative dans les camps afin d'y assurer la protection des droits des populations, y compris la liberté de mouvement.

    "En vertu de ses engagements, l'Algérie doit collaborer avec le HCR afin de lever tous les obstacles qui se dressent devant la mise en place d'une approche basée sur les droits, y compris son opposition au recensement des populations des camps (...) et son soutien militaire au Polisario, qui contribue aux restrictions de la liberté de mouvement", souligne ce think tank, dans un récent rapport.

    Bien que l'Algérie soit signataire des conventions internationales relatives aux droits des réfugiés et participe aux mécanismes du HCR, ce pays manque à ses devoirs vis-à-vis des populations séquestrées sur son sol, déplore le rapport, qui regrette aussi que l'agence onusienne, "en charge de la protection des réfugiés (...) ait préféré se cantonner dans un rôle secondaire qui se limite à l'approvisionnement des camps en nourriture et en matériel".

    "Etant donné les abus commis durant plus de trois décennies, il est impératif que cette situation change afin qu'une autre génération de ces populations ne soit pas dérobée de ses droits, de ses opportunités et de son avenir", insistent les auteurs de ce rapport, qui rappellent que "le HCR a le pouvoir de solliciter d'autres instances onusiennes, tel que le Conseil de sécurité, afin de faire avancer et de protéger les droits des réfugiés".

    Le document constate, dans ce cadre, qu'au moment où le conseil de sécurité est activement engagé dans la recherche d'un règlement à la question du Sahara et "en dépit de l'existence de preuves attestant d'abus et de violations" des droits dans les camps de Tindouf, le HCR n'a pas cherché à solliciter l'assistance du Conseil de sécurité pour résoudre et remédier à ces abus.

    En attendant, poursuit le rapport, les populations séquestrées sur le sol algérien "vivent dans des conditions physiques et morales déplorables", insistant sur la responsabilité d'Alger quant à l'obligation de protéger les droits des pensionnaires des camps de Tindouf.

    Il est temps, insiste le rapport, pour le Haut commissariat aux réfugiés d'avoir un contrôle "plus efficace" de la situation dans les camps afin d'y "assurer, dans la transparence et la responsabilité, la distribution de l'aide" destinée aux populations, d'appeler à la mise en œuvre immédiate d'un recensement et de prévenir la militarisation des camps.

    Le rapport appelle aussi le HCR à mettre en place, loin de toute intimidation, un programme de rapatriement volontaire des populations des camps pour qu'elles puissent regagner le Maroc, ou quitter les camps pour s'installer dans des pays tiers.

    "Parquer des populations dans les camps (...) va contre les dispositions de base du droit relatif aux réfugiés et le mandat du HCR, et ne facilite pas leur intégration au niveau local", s'indignent les auteurs du rapport, pour qui "les camps, où les violations du droit international sont une réalité, ne peuvent être une solution durable".

    Le rapport soutient, dans ce cadre, que le fait d'isoler des populations et "les assujettir à un contrôle arbitraire va à rebours des principes fondateurs du Haut commissariat aux réfugiés", mettant en exergue l'urgence pour les populations séquestrées dans les camps de Tindouf de pouvoir jouir de leur liberté conformément au droit international.

    Crée en 1997, Inter-University Center for Legal Studies est un think tank qui apporte sa contribution académique à un large éventail de sujets concernant les droits de l'homme, les questions ethnique et raciale, ainsi que la tolérance religieuse, le terrorisme et les crimes de guerre.

    L'objectif des travaux de l'IUCLS est de mettre l'accent sur les liens entre l'état de droit et plusieurs sujets d'actualité, et observer les menaces actuelles et possibles à la paix et à la sécurité auxquelles il apporte des réponses stratégiques.

    L'IUCLS, qui est un consortium de plusieurs universités, est présent en tant que think tank dans plus de 35 pays de par le monde.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • L'initiative marocaine d'autonomie soutenue par l'ensemble des Sahraouis (M. Mghizlat membre du Corcas devant la 4ième Commission)

    L'initiative marocaine d'autonomie est soutenue par l'ensemble des Sahraouis, a affirmé, jeudi soir à New York, M. Ahmed Mghizlat, membre du Conseil Royal Consultatif des affaires sahariennes (CORCAS).
     
    "De manière générale, l'initiative marocaine d'autonomie est sollicitée et soutenue par l'ensemble des Sahraouis", a déclaré M. Mghizlat devant la 4-ème commission de l'Assemblée générale de l'ONU.

    "En tant que citoyen sahraoui, membre du CORCAS vivant dans cette région et connaissant mieux que quiconque le fond de ce problème factice, je dis, au nom des Sahraouis, +Oui à l'autonomie+ du Sahara en tant qu'initiative susceptible de mener vers une solution qui réponde aux vœux de chacun", a-t-il dit.

    L'initiative d'autonomie est compatible tant avec les résolutions de l'ONU, notamment la résolution 1813, qu'avec la Charte des Nations Unies, a-t-il noté, soulignant que "c'est l'unique solution viable et réelle capable de mener à une réconciliation forte et profonde, garantissant aux habitants du territoire, non seulement tous les droits universellement reconnus, mais aussi et surtout la stabilité et le développement durable de la région maghrébine et méditerranéenne".

    Le conflit du Sahara dont la persistance, en plus d'être inacceptable, devient de plus en plus inconcevable, a estimé l'orateur.

    "Inacceptable, parce que ce conflit, qui dure depuis plus de trente cinq ans, a fini par paralyser toute possibilité de coopération entre les pays du Maghreb, condamnant ainsi la région à vivre à l'ombre d'une tension périlleuse qui risque de provoquer, à tout moment, une déflagration générale dont personne ne peut prévoir les conséquences", a-t-il averti.

    "Inconcevable, parce qu'il s'agit d'un conflit créé de toutes pièces par l'Algérie, dans le cadre de la guerre froide, d'abord, pour s'attaquer à l'intégrité territoriale du Maroc et, ensuite, pour entraver ses efforts de développement".

    Et d'expliquer, qu'à "son indépendance en 1962, l'Algérie a hérité d'un vaste territoire que le colonialisme avait taillé selon ses besoins. Inutile de rappeler que l'immensité de ce pays s'est faite aux dépens de ses voisins dont les territoires ont été amputés d'importantes régions qui ont été rattachées à l'Algérie. La grande victime de cette opération d'amputation n'est autre que le Maroc dont le tiers de son territoire a été rattaché par le colonialisme à l'Algérie".

    Le problème du Sahara est un problème politique qui concerne les citoyens marocains, particulièrement Sahraouis, a ajouté l'intervenant, soulignant que ce problème, à cause de la guerre froide qui battait son plein à l'époque, a pris une dimension régionale.

    C'est d'ailleurs dans le cadre des efforts du Maroc de trouver une solution à ce problème que SM le Roi Mohammed VI a créé, en 2006, le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, connu sous le nom du CORCAS. Cette initiative royale a créé un bouleversement radical dans la question du Sahara.

    En effet, l'initiative marocaine d'autonomie pour la région du Sahara s'inscrit dans le cadre de la nouvelle vision du Maroc pour mettre fin à ce conflit qui a duré plus de trente cinq ans, a-t-il conclu.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
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  • M Ould Souilem: la Proposition de SM le Roi d'accorder une autonomie au Sahara, déterminante pour mon retour à la Mère Patrie

    Souilem-1994.jpg"L'élément le plus important depuis la création de ce problème artificiel par l'Algérie, et qui était déterminant dans la concrétisation de mon retour à mon pays, était la proposition généreuse de SM le Roi Mohammed VI d'accorder une large autonomie au Sahara", a affirmé, mercredi à New York, M. Ahmedou Ould Souilem, Cheikh de la tribu Ouled Dlim, membre fondateur du front Polisario.
     
    M. Ould Souilem, également ministre Chargé du monde arabe au sein de la fantomatique "république sahraouie" jusqu'à son retour à la Mère Patrie, a ajouté que "cette proposition a donné aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf l'espoir de retrouver leur liberté et de garantir une vie meilleure pour elles et leurs enfants ".

    Malheureusement, "l'emprise algérienne sur les camps et sur les leaders du front polisario empêche la réalisation du rêve de ces populations de rentrer chez elles, c'est pourquoi je saisis l'occasion de ma présence parmi vous, pour lancer un appel à l'ONU au nom de ces populations pour lui demander de mettre fin à leurs souffrances dans les camps de Tindouf, en s'investissant de bonne foi dans la mise en œuvre de la proposition marocaine accordant l'autonomie au Sahara ", a-t-il dit à l'adresse des membres de la 4ème Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies.

    "Mon retour ne fût pas le fruit d'une décision hâtive, mais a été précédé d'un ralliement moral et intellectuel, depuis 2003, quand j'ai constaté l'impuissance du front polisario en tant que mouvement politique, du fait qu'il est dirigé par l'Algérie, dans le but de servir ses propres intérêts".

    Cette décision de "retourner à mon pays résulte donc de ma profonde conviction que le moment est venu d'arrêter les ingérences de l'Algérie ainsi que l'exploitation de mes frères", a-t-il martelé, rappelant qu'il a regagné "la Mère Patrie, le Maroc, le 29 juillet dernier, après plusieurs décennies passées parmi les dirigeants du front polisario".

    "Ma patrie n'est pas quelques kilomètres carrés du territoire algérien où notre liberté individuelle est restreinte, nos enfants sont exilés et notre dignité quotidiennement bafouée. Ma Patrie, pour moi, est le Sahara marocain où mes racines sont profondes et où l'on peut vivre librement et dignement", là où "je peux vivre la tête haute", a-t-il insisté.

    Pendant des décennies, l'Algérie et le polisario "nous ont vendu le mirage d'un Etat souverain, et nous ont nourris de mensonges d'une Nation indépendante", a-t-il souligné, relevant que "bien que certains de mes compatriotes aient poursuivi le mythe de l'indépendance, et cru au mensonge du polisario à un certain moment, beaucoup ont maintenant compris que ce n'était qu'une utopie".

    Pendant ce temps là, "le Maroc a vu l'avènement d'un nouveau règne démocratique, la consolidation des institutions politiques et la mise en place d'une société moderne et ouverte", a-t-il poursuivi, faisant observer que "durant les dernières années, les erreurs du passé ont été traitées et réglées publiquement".

    "Les Sahraouis participent pleinement à l'effort de développement et exercent des responsabilités politiques aussi bien à l'échelon national qu'à l'échelon régional", a également indiqué M. Ould Souilem avant de rappeler que "le pays tout entier est devenu l'une des destinations les plus dynamiques et les plus convoitées pour le développement économique et humain ainsi que pour les investissements des capitaux".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
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