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laâyoune - Page 283

  • Déclaration à la presse de M. Hilale suite à la libération de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud

    Après moult tergiversations, et en dépit d'un chantage éhonté de l'Algérie et du polisario, M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été remis, hier matin, au délégué du HCR, sur le territoire mauritanien, a déclaré, mercredi, M. Omar Hilale, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, précisant que M. Mustapha Salma se trouve, depuis hier soir, à Nouakchott.

    Dans une déclaration à la presse, le diplomate marocain a indiqué que M. Mustapha Salma a été acheminé à Nouakchott, en coopération avec les autorités mauritaniennes, pour un entretien en tête-à-tête et confidentiel avec le représentant du HCR, au sujet de ses choix de son pays de résidence et ce, conformément aux Statut et procédures du HCR.

    M. Hilale a exprimé, à cette occasion, les remerciements du Royaume du Maroc au HCR et autres Organisations internationales, ainsi qu'aux Etats qui ont exercé des pressions, depuis les premiers jours de l'arrestation de M. Mustapha Salma, sur l'Algérie et le Polisario, afin d'obtenir sa libération immédiate et inconditionnelle.

    La libération de M. Mustapha Salma n'absout pas l'Algérie, pays hô te des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, de ses responsabilités internationales au sujet de l'arrestation de ce militant des droits de l'homme, sur son territoire et sa remise au Polisario, a tenu à souligner M. Hilale, rappelant, qu'à ce titre, l'Algérie assume, collectivement avec le Polisario, la responsabilité des sévices et tortures physiques et psychologiques infligés à M Mustapha Salma, durant sa période de détention.

    A cet égard, M. Hilale a déclaré que le Royaume du Maroc rend hommage tout particulièrement au HCR, qui n'a pas cédé aux intimidations de l'Algérie et du polisario, qui ont tenté, sans succès, d'instrumentaliser son intervention humanitaire en faveur de M. Mustapha Salma à des fins de propagande politique et de falsification de la réalité sur le terrain.

    Il a ajouté que la libération de Mustapha Salma, suite au refus de l'Algérie de le libérer à partir de Tindouf, s'est déroulée conformément au droit international, sur le territoire d'un Etat souverain, la Mauritanie, où il a été remis au Délégué du HCR.

    M. Hilale a rappelé la mobilisation de l'ensemble des forces vives du Maroc, ainsi que les Institutions Gouvernementales et la société civile pour la libération de ce défenseur des droits de l'homme, arrêté, le 21 septembre dernier, après avoir exprimé publiquement son soutien à l'Initiative marocaine d'autonomie.

    Enfin, et tout en déclarant que le Maroc respectera pleinement les choix que Mustapha Salma déclinera au HCR, au sujet de son pays de résidence, M. Hilale a réitéré l'appel du Maroc pour la garantie de la pleine jouissance par M. Mustapha Salma de ses droits à la liberté d'expression et de mouvement.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
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  • Sahara: Des eurodéputés déplorent la résolution hâtive et les accusations abusives du Parlement européen

    Plusieurs eurodéputés de différentes nationalités et de sensibilités politiques ont regretté le manque de mesure et de discernement ainsi que la précipitation avec laquelle le Parlement européen a poussé au vote d'une résolution déséquilibrée et injuste à l'endroit du Maroc, un partenaire stratégique de l'Europe.

    Durant le débat en plénière de l'assemblée européenne à Strasbourg, à la veille du vote de ce texte, plusieurs voix se sont élevées pour appeler à la raison et prendre le temps nécessaire en vue de compiler le maximum d'information avant de se prononcer sur les incidents violents du 8 novembre dernier à Laâyoune.

    En réaction aux boutefeux espagnols appartenant au Parti Populaire (PP-droite) hargneux envers le Maroc, une dizaine d'eurodéputés ont bataillé pour exhorter le parlement européen à ne pas réagir hâtivement et sur la seule base des versions de propagande non étayées par des faits indiscutables.

    Le parlementaire français, M. Dominique Baudis (groupe PPE), a résumé le sentiment de ses collègues en affirmant que "La réalité est très éloignée de ce que la propagande s'est efforcée de nous faire croire".

    Manque de discernement et accusation abusive

    "Il faut donc que notre Parlement fasse preuve de mesure et de discernement plutôt que d'accuser abusivement les autorités marocaines en les rendant entièrement responsables de cette situation", a-t-il plaidé.

    "Quand on regarde attentivement les images disponibles sur Internet, on mesure le degré de violence qui s'est exercé contre les forces de l'ordre marocaines. Les scènes que l'on voit aussi bien dans les camps Gdeim Izik que sur la route qui mène à Laâyoune font preuve d'une violence meurtrière à l'encontre des services de sécurité marocains. Même les véhicules de secours n'ont pas été épargnés", a-t-il rappelé.

    De son côté, l'Italien Pier Antonio Panzeri, du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) et président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement européen, a estimé qu'il fallait "prendre du temps avant de rédiger la résolution afin de prendre en considération toutes les informations utiles pour permettre une prise de position parlementaire plus solide".

    Il fallait organiser des auditions, a-t-il relevé avant d'appeler l'Europe à maintenir le contact avec le Maroc afin que le débat "se poursuive et permette d'arriver à une solution".

    La Belge Frédérique Ries, du groupe Alliance des démocrates et des Libéraux pour l'Europe (ADLE) a regretté "le manque d'équilibre dans ce texte". "J'aurais aimé, par exemple, que l'on évoque aussi le sort de Mustapha Salma, ce dissident du front Polisario, kidnappé pour avoir osé appeler au dialogue".

    Elle a poursuivi cette dénonciation de la politique de deux poids deux mesures. "On parle des droits de l'Homme, c'est évident, mais pas pour tout le monde, et c'est regrettable. Il n'y a pas, dans ce conflit, que des coupables d'un côté et des innocents de l'autre", a-t-elle dénoncé.

    L'Algérie, acteur essentiel

    Il y a des "responsabilités partagées dans la recherche maintenant d'une solution qui soit juste, réaliste et durable, de la part de tous les acteurs, et quand je dis tous les acteurs, je parle du Maroc, je parle du Polisario mais aussi de l'Algérie, acteur essentiel" qui "n'est mentionnée, a-t-elle déploré, qu'au tout dernier mot de notre résolution".

    L'eurodéputé bulgare, Metin Kazak (ADLE) a été on ne peut plus clair vis-à-vis de cette injustice faite au Maroc. Cette résolution, a-t-il affirmé, "risque de faire plus de mal que de bien, parce que nous ne prenons pas en compte les efforts qu'a pu faire le Maroc en vue d'une solution durable".

    Il y a beaucoup d'organisations qui sont sur place et qui enquêtent sur ce qui s'est passé, a dit M. Kazak, soulignant que "la meilleure façon de procéder c'est de dialoguer avec le Maroc", soutenir les efforts de l'ONU pour trouver une solution à la question du Sahara, au lieu d'une "prise de position unilatérale".

    De son côté, la Française Dominique Vlasto, du groupe PPE (démocrates-chrétiens) a dit clairement estimer que le texte proposé au vote est "déséquilibré. Je regrette que l'on ait bousculé le vote de cette résolution. On aurait dû attendre le résultat d'enquêtes pour avoir une véritable réflexion sur des bases solides et pour permettre aux collègues de se faire une idée juste de la réalité des faits".

    Elle a martelé qu'il fallait "prendre le temps d'établir la réalité des faits, les responsabilités de chacun. C'est la condition indispensable pour la stabilité de cette région très sensible et le bien être de sa population".

    Pas de recul, ni objectivité

    Lui emboitant le pas, Mme Bernadette Vergnaud (France), du Groupe S et D, a dit qu'il n'était "pas opportun de se prononcer si tôt par un vote sur les événements survenus à Laâyoune, alors que nous ne disposons pas de tous les éléments pour avoir le recul et l'objectivité nécessaires".

    Elle a également relevé que certains points du texte de la résolution étaient "contestables". Il ne faut pas "envenimer la situation afin que les enquêtes et les négociations puissent se poursuivre dans le calme", a-t-elle ajouté, soulignant qu'il lui semblait "sage de ne pas avoir la tentation de remettre en cause le statut privilégié d'un pays voisin et partenaire sur la foi de témoignages partiels et parfois contradictoires".

    A son tour, le Français Gilles Pargneaux (S et D) plaidait pour la relance du dialogue avec les autorités marocaines dans les semaines à venir car la question du Sahara est "un enjeu diplomatique pour les relations du Maroc avec les pays d'Afrique et du Maghreb, dont au premier chef l'Algérie".

    "C'est également un enjeu sécuritaire en raison de l'activisme de l'organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique, ensuite, c'est un enjeu humanitaire pour les populations sahraouies concernées, notamment celles dans les camps de Tindouf, qui ne peuvent en sortir".

    Pour M. Pargneaux, il faut "revenir à l'essentiel, à la résolution N. 1920, adoptée à l'unanimité par les Nations Unies, qui demande de mettre sur la table la question de l'autonomie proposée par le Maroc".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
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  • La réalité des évènements de Laâyoune sera dure à assumer par les pro-polisario en Espagne (Zapatero)

    Le président du gouvernement Espagnol, M.José Luis Rodriguez Zapatero, a affirmé que la vérité qui commence à être connue concernant les derniers évènements de Laâyoune sera dure à assumer par les pro-Polisario en Espagne.

    Selon l'agence de presse espagnole "Europa Press" qui cite des membres de la commission exécutive fédérale du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE), réunie lundi à Madrid, le chef de l'exécutif Espagnol a demandé à ladite commission de divulguer parmi les membres du parti et à la société espagnole, les données sur le démantèlement du campement de Gdeim Izik, tout en reconnaissant que "ces données peuvent être difficiles à assumer par un collectif traditionnellement proche du front Polisario".

    Le PSOE ne peut toutefois se dispenser de diffuser ces données bien qu'elles peuvent être "douloureuses et difficiles à accepter" par un collectif traditionnellement acquis au Polisario, ont indiqué les mêmes sources citant le chef de l'Exécutif espagnol.

    Selon des membres de la commission exécutive fédérale du PSOE, " le conflit du Sahara a suscité un large débat au sein de la direction socialiste qui a fait part de sa préoccupation quant à l'agitation entretenue sur cette question" en Espagne.

    Cependant, ont tenu à préciser les mêmes sources, cette préoccupation, loin d'être en rapport avec l'impact électoral que pourrait avoir cette question sur le PSOE, émane plutôt de la nécessité de tenir au courant les membres et les militants du parti ainsi que la société espagnole, de la réalité des évènements de Laâyoune, "une réalité qui ne sera pas toujours facile à accepter".

    Selon les mêmes sources, le chef de l'exécutif espagnol s'est félicité de la position adoptée par le gouvernement et le PSOE qui ont opté pour "la prudence", affirmant que la réaction espagnole a été "en droite ligne avec celle d'autres pays".

    Lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion de la commission exécutive fédérale du PSOE, le secrétaire en charge de l'Organisation du PSOE, Marcelino Iglesias, a affirmé que son parti avait raison de privilégier la prudence à la précipitation, surtout que l'information "qui est allée en se confirmant, est qu'il n'y a pas eu de massacre" comme le prétend le Polisario.

    La situation autour des évènements de Laâyoune "s'est beaucoup clarifiée" et maintenant l'on sait que 11 éléments des forces de l'ordre marocaines sont morts, ainsi que deux sahraouis dont l'un a été fauché par un véhicule, a indiqué le responsable du PSOE.

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