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Position - Page 49

  • Le Maroc exprime les plus vives protestations contre les propos du SG de l’ONU sur le Sahara marocain (communiqué)

    Ban Ki-Moon a omis d’évoquer l’impératif du recensement des populations des camps, le détournement avéré de l’aide humanitaire et les violations des droits de l’Homme dans les camps

    Le Gouvernement du Royaume du Maroc a exprimé, mardi, les plus vives protestations contre les propos du Secrétaire Général des Nations unies M. Ban Ki-Moon sur la question du Sahara Marocain.

    Un communiqué du gouvernement marocain indique que le gouvernement du Royaume relève avec “une grande stupéfaction les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés de M. Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies, durant sa récente visite dans la région”.

    Aussi, le Gouvernement du Royaume du Maroc exprime les plus vives protestations contre les propos du Secrétaire Général sur la question du Sahara Marocain. Ils sont inappropriés politiquement, inédits dans les annales de ses prédécesseurs et contraires aux résolutions du Conseil de Sécurité. Ces propos outrageux blessent les sentiments de l’ensemble du Peuple Marocain, souligne la même source.

    Le Gouvernement du Royaume du Maroc a constaté, s’agissant aussi bien du déroulement de cette visite, que du contenu des déclarations prononcées, que le Secrétariat Général “s’est départi de sa neutralité, de son objectivité et de son impartialité, affichant ouvertement une indulgence coupable avec un Etat fantoche, dépourvu de tous les attributs, sans territoire, ni population, ni drapeau reconnu”.

    Le Royaume du Maroc “regrette, en outre, que le Secrétaire Général ait cédé au chantage des autres parties en procédant à des faits accomplis, en violation des engagements et des garanties données au Maroc par ses plus proches collaborateurs, de s’opposer à toute manipulation de ses déplacements”, poursuit la même source, relevant que “le Secrétaire Général s’est malheureusement laissé instrumentaliser pour donner crédit à des prétentions fallacieuses des autres parties”.

    Par ailleurs, le Gouvernement du Royaume du Maroc “constate avec stupéfaction que le Secrétaire Général a utilisé le terme ”occupation” pour qualifier le recouvrement par le Maroc de son intégrité territoriale ce qui déroge de façon drastique avec la terminologie traditionnellement utilisée par les Nations Unies s’agissant du Sahara Marocain”. L’usage d’une telle terminologie est sans fondement politique ou juridique et constitue une insulte pour le Gouvernement et le peuple marocains, constate le communiqué du gouvernement.

    En outre, souligne-t-on de même source, “ce type de dérapage sémantique porte dangereusement atteinte à la crédibilité du Secrétariat Général des Nations Unies. Il faut espérer dans l’intérêt du processus de facilitation onusien qu’il ne s’agisse là que d’un lapsus”.

    Le Gouvernement du Royaume du Maroc “constate avec grande surprise que le Secrétaire Général n’a pas daigné soulever la question des violations massives des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf en Algérie, y compris les cas de trois femmes sahraouies séquestrées depuis plus d’un an, dont il est régulièrement saisi tant par les victimes elles-mêmes, que par les Organisations Internationales des droits de l’Homme”.

    Enfin, le Gouvernement du Royaume du Maroc “regrette qu’au moment où le Secrétaire Général projette d’organiser une conférence des contributeurs à l’aide humanitaire aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf, il n’a à aucun moment évoqué, lors de sa visite, deux questions préjudicielles”.

    La première est l’impératif du recensement de ces populations auquel il a lui-même appelé dans plusieurs de ses rapports, et qui est requis tant par le droit humanitaire international, que par toutes les résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2011.

    La seconde est le détournement avéré depuis quatre décennies, de l’aide humanitaire internationale destinée aux populations de ces camps, confirmé par les rapports du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et de l’Office de lutte anti-fraude de l’Union Européenne (OLAF).

    “Loin d’atteindre l’objectif déclaré du Secrétaire Général durant cette visite, de relancer les négociations politiques, l’ensemble de ces dérapages risque de les compromettre, à quelques mois de la fin de son mandat”, conclut le communiqué du gouvernement marocain.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
    www.sahara-developpement.com
    Le site social du Sahara occidental :
    www.sahara-social.com

  • Entretiens à Rabat entre la représentante de l'UE pour les Affaires extérieures et le ministre des Affaires étrangères

    "Les accords Maroc et l'UE ne constituent pas une violation de la légalité internationale"

    L'Union européenne (UE) est convaincue que les accords avec le Maroc ne constituent pas une "violation de la légalité internationale", a affirmé, vendredi à Rabat, la haute représentante de l'UE pour les Affaires extérieures et la politique de sécurité, Federica Mogherini.

    "L'Union européenne reste convaincue que les accords entre le Maroc et l'UE ne constituent pas une violation de la légalité internationale", a dit Mme Mogherini lors d'un point de presse tenu à l'issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, ajoutant que c'est pour cela "un pourvoi en appel a été introduit devant la Cour de justice de l'UE contre l'arrêt du 10 décembre 2015 du tribunal de première instance de l'UE" relatif à l'accord agricole.

    La haute représentante de l'UE pour les Affaires extérieures et la politique de sécurité s'est dite, à cette occasion, "consciente de l'importance stratégique" que constitue cette question pour le Maroc et l'UE, notant que le conseil européen est "en désaccord" avec l'arrêt du tribunal de première instance de l'UE.

    Mme Mogherini a affirmé avoir fourni les clarifications et les assurances nécessaires, au cours du dialogue avec les autorités marocaines, ajoutant que l'UE et le Maroc travailleront en véritables partenaires à ce sujet.

    Une interaction et un dialogue réguliers, continus et transparents seront mis en place à cette fin, a-t-elle souligné, annonçant que le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération se rendra à Bruxelles avant la fin du mois de mars pour finaliser le contenu de cette interaction avec la partie européenne.

    Pour sa part, M. Mezouar a souligné que l'arrêt du Tribunal européen au sujet de l'accord agricole Maroc-UE est "juridiquement erroné" et "politiquement biaisé", notant que "cette décision qui compromet sérieusement la coopération entre le Maroc et l'Union européenne, doit être corrigée".

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
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  • Plan d’autonomie au Sahara: Ban Ki-moon devrait faire entendre raison à l’Algérie et au Polisario (Robert Holley)

    Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, devrait faire entendre la voix de la raison à l'Algérie et aux séparatistes du Polisario, écrit l'ancien diplomate américain et spécialiste de la région, Robert Holley, soulignant que ces deux parties doivent, dans ce sens, se rendre à l'évidence et embrasser les vertus du plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine.

    "L'Algérie et le Polisario doivent se rendre à l'évidence et embrasser la réalité selon laquelle +une solution politique mutuellement acceptable+ passe impérativement par le renoncement à toute idée chimérique relative à la création d'un micro-état, dans une zone dangereuse déjà très fortement fragilisée", souligne M. Holley, dans une contribution publiée sur le site "www.moroccoonthemove.com".

    Le Maroc a mis sur la table "une offre plus que généreuse garantissant l'autonomie dans cette partie du Royaume", rappelle-t-il, affirmant que le plan d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, avait déjà été qualifié de "sérieux, crédible et de réaliste par Washington et par bien d'autres pays".

    La question du Sahara n'a donc qu'une seule solution, à savoir le plan d'autonomie, relève-t-il, ajoutant que "la cause de la paix sera grandement servie si les Nations Unies s'inscrivent dans une dynamique visant à ramener l'Algérie et le Polisario à cette évidence".

    Le régime algérien et le chef ad vitam aeternam des séparatistes doivent laisser "les populations qui croupissent dans les goulags de Tindouf choisir leur propre destinée ( ) et regagner la mère patrie en vue de retrouver les leurs et où ils sont les bienvenus", soutient M. Holley.

    Alger et le Polisario doivent, dans ce contexte, "libérer la voie et laisser le Haut-commissariat des Nations Unies aux réfugiés mettre en place un programme de rapatriement volontaire vers le Maroc", a-t-il insisté, ajoutant que la communauté internationale se doit de mettre le Polisario et l'Algérie face à leurs responsabilités pour ce qui est de la situation humanitaire affligeante qu'endurent les pensionnaires dans les camps de Tindouf.

    "Les Nations Unies doivent aussi expliquer au régime algérien et aux séparatistes que la communauté internationale n'a plus de patience vis-à-vis des détournements à l'échelle industrielle de l'aide humanitaire destinée aux populations retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf", poursuit-il, en stigmatisant dans ce sens le rejet par ces deux parties du recensement de ces populations.

    "Il est temps pour le régime algérien et le Polisario d'écouter ce message de raison et de se rendre à l'évidence", note Robert Holley, rappelant que le secrétaire général de l'ONU avait, à maintes reprises, souligné que l'impasse dans laquelle se trouve la question du Sahara "est devenue une bombe à retardement qui doit impérativement être neutralisée au moment où la situation sécuritaire dans la région sahélo-saharienne continue de menacer la paix et la sécurité en Afrique du nord et subsaharienne".

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
    www.sahara-developpement.com
    Le site social du Sahara occidental :
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