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Actualité du Sahara occidental - Page 240

  • Nouveau round des pourparlers informels sur le Sahara occidental à Malte

    Un nouveau round des pourparlers informels sur le Sahara devait s'ouvrir ce lundi à Malte sous l'égide des Nations unies, en présence des représentants du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario.

    Ces discussions informelles, les 6è du genre interviennent après celles tenues successivement en août 2009, à Durnstein (près de Vienne), en février 2010 à Armonk, près de New York et en novembre, décembre et janvier dernier à Manhasset, dans la banlieue de New York.

    Elles s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité, qui appellent les parties à entrer dans une phase de négociations intenses et substantielles.

    Lors du 5ème round des pourparlers informels, tenu en janvier dernier à Manhasset (banlieue de New York), le Maroc a présenté plusieurs idées concrètes et innovantes pour accélérer le rythme des négociations de l'ONU sur le Sahara et réaffirmé sa disponibilité à trouver une solution politique à ce différend régional, sur la base de son plan d'autonomie au Sahara.

    Ces idées concrètes "concernent le processus de négociations en cours et non pas la solution politique", avait déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, à l'issue du 5ème round des pourparlers informels.

    Ces idées concrètes "concernent le processus de négociations en cours et non pas la solution politique", avait-t-il indiqué, soulignant que l'expérience des Nations Unies a "montré que quand des parties n'arrivent pas à progresser, elles ont recours à des approches innovantes" pour accélérer et faciliter ces négociations.

    Dans ce sens, la délégation marocaine a proposé des idées "innovantes pour travailler sur des sujets bien précis, facteurs d'accélération de la négociation", avait-t-il souligné.

    La délégation marocaine avait aussi décliné une vision claire et constante à la faveur d'une solution politique négociée, réaliste et définitive au conflit du Sahara, sur la base de la proposition d'autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc, une initiative qualifiée de "sérieuse et de crédible" par la communauté internationale.

    Pour sa part, l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross avait dit que les parties aux pourparlers informels sur le Sahara avaient "présenté et discuté de façon préliminaire des idées concrètes qui seront développées" lors de la prochaine réunion informelle.

    Il a également rappelé que les parties se sont engagées, depuis le 3ème round tenu en novembre 2010 à Manhasset, dans des discussions «approfondies sur des approches innovantes afin de construire une nouvelle dynamique dans ce processus, sur la base de rencontres régulières».

    Selon le Porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky, les parties ont poursuivi, lors de la dernière réunion informelle de Manhasset, "leurs discussions sur des approches novatrices et des sujets de discussion afin de créer un environnement qui pourrait être plus propice pour réaliser des progrès.

    Et, en prévision de la réunion de Malte, les "parties ont été invitées à travailler sur ces approches et sujets pour trouver un terrain d'entente en vue de construire les prochaines sessions", a dit le Porte-parole de l'ONU.

    Cette nouvelle rencontre informelle, qui se tient à l'invitation de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, devrait permettre d'examiner des propositions concrètes et essayer de créer un environnement qui serait plus propice au progrès des négociations.

    Les pourparlers informels inaugurés en août 2009 en Autriche, doivent préparer le 5ème round de négociations officielles, visant à trouver une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara marocain. 

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Gdeim Izik : l’enquête parlementaire dénonce l’instrumentalisation par des terroristes des revendications sociales des habitants

    Les revendications pacifiques et légitimes des habitants de Laâyoune ont été instrumentalisées par des terroristes et des repris de justice d'obédience séparatiste dans le cadre d'un plan visant à porter atteinte à la stabilité et à l'unité du Maroc, a conclu le rapport de la Commission d'enquête parlementaire sur les événements survenus dernièrement dans le camp de Gdeim Izik et à Laâyoune.

    Ce rapport, présenté mercredi soir lors d'une séance plénière devant la Chambre des représentants, souligne que le recours d'une partie des habitants de la ville de Laâyoune à la protestation pacifique en dressant des tentes s'inscrivait au départ dans le cadre de revendications à caractère purement social.

    Ces revendications ont été exploitées dans le cadre d'un plan entre des criminels, des repris de justice et un groupe de terroristes d'obédience séparatiste soutenus par l'Algérie dans le but de porter atteinte à la stabilité et à l'unité du Royaume, précise le rapport.

    "L'instrumentalisation de revendications sociales servait des agendas politiques extérieurs qui cherchaient à générer la violence et, partant, d'internationaliser et perpétuer le campement ", note le rapport, ajoutant que cette attitude démontre une instrumentalisation claire des droits de l'Homme dans une optique qui confirme l'hostilité de l'Algérie envers l'intégrité territoriale du Maroc.

    Après avoir prié pour le repos de l'âme des victimes parmi les membres des forces publiques tués lors de ces incidents, la commission a salué la non utilisation des munitions réelles pour le démantèlement du campement de Gdeim Izik, en préservant la vie des civils.

    La commission a également dénoncé "les méthodes barbares consistant à tuer et égorger des victimes et à souiller leurs cadavres", appelant à traduire en justice les auteurs de ces actes.

    Elle a également confirmé le bilan des morts annoncé officiellement.

    S'agissant des réactions diplomatiques à la suite de l'incident du campement de Gdeim Izik, la commission a déploré "la précipitation de certains milieux qui ont adopté des résolutions iniques envers le Maroc, sans prendre acte des véritables faits".

    La commission a dénoncé dans ce sens le manque de professionnalisme de certains médias espagnols qui ont procédé à la distorsion des faits au mépris de la réalité et de la déontologie journalistique en faisant passer des photos d'enfants victimes de l'agression israélienne à Gaza pour celles de prétendus enfants sahraouis, en plus d'allégations fallacieuses faisant état de centaines de morts et de blessés au cours de ces évènements.

    Elle a également dénoncé, dans ce rapport, toute tentative d'instrumentalisation de ces événements visant à semer la discorde entre les habitants de la région, soulignant que le devoir de solidarité nationale implique la réconciliation, le rejet de la discorde et la consécration des valeurs de citoyenneté et de l'unité pour barrer route aux adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume.

    La commission a, par ailleurs, relevé "le manque d'encadrement politique et partisan, qui ne répond pas aux besoins et aux spécificités de la région", estimant que ces évènements représentent une "opportunité pour l'ensemble des parties pour évaluer leurs rendements".

    Concernant les soubassements du phénomène des protestations sociales dans la région, la commission a hautement salué les efforts consentis par le Maroc au cours des 35 dernières années, qui a alloué des moyens sans précédent aux efforts de développement de ses provinces du sud.

    Et de souligner, dans ce sens, "la nécessité de revoir le mode de gouvernance locale afin de répondre à de nouveaux besoins, dans la perspective d'une intégration pratique des potentialités humaines prometteuses de la région, et d'un encouragement exceptionnel de l'investissement privé à même de promouvoir le développement local et éradiquer les disparités sociales et l'économie rentière".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
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    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Un journal australien appelle au renforcement des relations avec le Maroc

    Le Journal australien "The Australian" a estimé que le Maroc est le pays le plus important dans la région de l’Afrique du nord, avec le quel l’Australie doit améliorer ses relations politiques et économiques. L’article publié par le journal, indique que le Maroc est confronté au mouvement séparatiste Polisario, qui est soutenu par l’Algérie. Ce mouvement est aussi compromis avec l’organisation terroriste Al Qaida, rappelle -l’auteur de cet article. Cela, en sachant que le Maroc est considéré comme étant l’un des principaux pays qui luttent contre le terrorisme en coordination étroite avec l’Union européenne et les Etats Unis.

    Dans ce qui suit la traduction intégrale de l’article de "The Australian" :

    Je viens de visiter deux pays qui soutiennent publiquement et avec courage la candidature australienne pour occuper un siège non permanent au Conseil de sécurité. Ce sont Israël et le Maroc. Le soutien d’Israël est une chose compréhensible. L’Australie est très amie avec Israël, alors que le cas du Maroc est probablement plus surprenant. Ce qui est remarquable, c’est que l’Australie n’a pas d’ambassade dans ce pays, alors que le Maroc a une ambassade à Canberra. L’unique ambassade de l’Australie en Afrique du nord se trouve au Caire. Alors qu’il y a un grand nombre de pays d’Afrique du nord qui ont leurs ambassades à Canberra : le Maroc, l’Algérie, la Syrie et la Libye.

    Parmi ces pays, le Maroc est dans une grande mesure le pays  le plus attractif et le plus important. L’Australie a nommé son ambassadeur à Paris, ambassadeur dans la capitale marocaine, Rabat. C’est la preuve de l’importance de ce pays pour les intérêts nationaux de l’Australie.

    Il y a d’abord, un exemple sur cela, en l’occurrence, une visite qui a duré plusieurs jours, effectuée par une délégation australienne composée de six des grands hommes politiques de l’Union, d’hommes d’affaires et un certain nombre de journalistes. Ils ont rencontré des grands dirigeants politiques marocains, des ministres, certains conseillers du roi, des hommes d’affaires et des responsables régionaux.

    Des médias audiovisuels et écrits ont effectué de nombreux interviews avec les hommes politiques australiens. Leur présence a eu le plus grand effet, jamais constaté depuis des années au Maroc. Il est probable, qu’ils constituent la plus grande délégations de son genre à avoir effectué une visite au Maroc. Malgré cela, l’ambassade australienne à Paris n’a pas du tout intervenu dans  leur visite.

    Rien n’a été fait pour la coordination ou l’intégration d’une approche australienne qui se tient. Et cela reflète malheureusement, un recul pitoyable, au niveau de la situation et des ressources du ministère des Affaires étrangères et du commerce, qui n’a obtenu aucune augmentation de la part de l’actuel gouvernement Howard.

    Il n’existe pas d’autre pays de notre taille et avec les mêmes richesses que nous possédons, avec cette représentation diplomatique pitoyable. Alors que le Maroc, et il ne représente qu’une part très petite de nos ressources, dispose d’une représentation diplomatique beaucoup plus large que celle de l’Australie.

    A  propos, cette situation fait perdre, de manière dérisoire, leur importance à nos revendications dans des questions qui intéresse le Monde, tel que le processus de paix au Moyen orient, la non prolifération nucléaire, les relations entre l’Islam et l’Occident.

    Et c’est probablement, là, l’une des nombreuses causes qui mettent en échec notre action pour obtenir un siège au Conseil de sécurité. Il est difficile de convaincre un pays que tu prends au sérieux ses intérêts et ses points de vue si tu ne te préoccupe pas d’ouvrir une ambassade dans sa capitale.

    C’est une faute ridicule que commet l’Australie et qui reflète le dysfonctionnement qui entache ses priorités. Nous disposons d’un budget énorme en milliards de dollars pour l’aide externe. Une partie importante de cela et après s’être évaporée, depuis une longue période, des mains australiennes, est fatalement dépensée dans des activités de corruption, dans des consultations et dans des politiques contreproductives. C’est pour cela, qu’il est nécessaire de réorienter une partie de cet argent vers la création de nouvelles ambassades et consulats. Ce type d’initiatives bénéficie à l’économie des pays concernés. Nous voulons aider nombre d’entre eux, tel que le Maroc. Ces ambassades et consulats, à travers leur encouragement du commerce, et en premier lieu la consolidation des liens politiques et les droits de l’homme sur un plan plus large avec l’Australie,  auront aussi des effets bénéfiques et plus diversifiés.

    Si nous nous préoccupons de fournir le maximum d’efforts pour accorder de l’aide, mais aussi améliorer notre influence et servir nos intérêts avec le maximum d’efficience, c’est ce que nous devons faire. Une très mauvaise dynamique s’est nacrée dans le secteur de la diplomatie australienne, pendant la décennie et demi passé. Tout s’est axé sur les manifestations personnelles et la couverture médiatique du Président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères, comme si la politique extérieure consistante n’a d’autres expressions que celle-ci.

    Notre ridicule négligence vis-à-vis du Maroc, est une expression claire de la récession de la politique étrangère australienne, abstraction faite de nos intérêts fondamentaux classiques en Amérique du nord, en Asie et en Europe (même si nous notons de grandes brèches dans ces régions).

    La relation du Maroc avec l’Occident est fondée sur l’amitié, sur la modération. Et le Maroc coopère de manière étroite dans le domaine de la sécurité avec les Etats Unis et l’Union européenne.    

    Il y a plusieurs années, un nombre très réduit d’attentas terroristes  a eu lieu à Casablanca. L’organisation Al Qaida au Maghreb arabe a tenté de s’introduire au Maroc, sans grand succès. Le gouvernement de Rabat traite avec un mouvement séparatiste ethnique décomposé au Sahara occidental, dirigé par le front Polisario, soutenu par l’Algérie et qui a des liens avec l’organisation Al Qaida.

    Le Maroc, contrairement à la plupart de ses voisins, ne dispose pas de réserves pétrolières, même s’il est très probable qu’il dispose de pétrole. C’est pour cela que les sociétés de prospection australiennes s’intéressent à la prospection là-bas. Le Maroc a pu dépasser la crise financière mondiale de manière relativement convenable, en marquant une croissance économique annuelle de 4%. Mais, comme la plupart des pays du Monde arabe, il a des moyennes de natalité élevées, un pourcentage de jeune très grand et un immense besoin de nouvelles possibilités de travail. Un taux de croissance de 4% n’est pas très mauvais, mais le Maroc a besoin d’un taux plus élevé pour résorber tous les nouveaux arrivants sur le marché du travail, tous les ans.

    Le marché marocain est un marché encourageant et demandeur d’investissements étrangers et les grandes villes que j’ai visitées, Casablanca et Rabat, sont généralement très propres et organisées, leurs rues sont sécurisées.

    Le Maroc est fier de ne pas avoir  persécuté sa minorité juive, qui vivait sur ses terres pendant la deuxième guerre mondiale. Et il est fier d’avoir une communauté marocaine juive active.

    Après tout ce qui a été dit, si l’Australie avait à développer ses relations  économiques et politiques avec un pays en Afrique du nord, c’est avec le Maroc. Nous pourrons apprendre beaucoup de choses sur l’Islam du Moyen Orient, du Maroc. Et avec certitude, il y a des secteurs où le génie national peut apporter une contribution constructive aux ressources du Maroc.

    Mais, nous dans ce domaine, comme nous le sommes dans la plupart des domaines, distraits, repus et heureux de nos richesses minières, sans nous préoccuper de réformer notre situation. Nous paraissons mêmes comme étant non préoccupé par l’Histoire, elle-même. C’est au sujet du Maroc, que de manière générale, de la stupidité.  Nous pouvons ne pas se préoccuper de l’Histoire, mais l’histoire, elle, se préoccupe de  nous.          

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com