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Actualité du Sahara occidental - Page 239

  • L'autonomie constitue une forme du droit à l'autodétermination au Sahara occidental (conférence)

    Les participants à une conférence organisée, lundi à Genève, dans le cadre de la 16ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, ont souligné que l'autonomie constitue une forme du droit à l'autodétermination et offre une solution idoine au différend régional sur le Sahara marocain.

    M. Miguel Angel Puyol Garcia, président du Centre d'Etudes Hispano-marocaines, après s'être attardé sur le système d'autonomie en vigueur en Espagne, a loué les avantages de ce système, faisant remarquer que l'autonomie au Sahara est d'autant plus applicable que le Maroc n'a cessé d'entreprendre des réformes démocratiques.

    Il a, de même, insisté sur les obstacles, notamment d'ordre démographique, ayant rendu irréalisable l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara.

    L'intervenant, s'est en outre, livré à une comparaison de la situation des droits de l'Homme dans les provinces du sud et dans les camps de Tindouf qu'il a visités. A Laâyoune, grâce au climat démocratique qui y règne, j'ai pu réaliser des reportages télévisés, chose que je n'ai pas pu faire dans les camps de Tindouf, qui ressemblent à une prison, a-t-il dit.

    M. Garcia a également dénoncé le détournement des aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf et qui finissent, a-t-il dit, en Mauritanie.

    Cette conférence, organisée au Palais des Nations, a également connu la participation de M. Lahcen Haddad, universitaire et militant des droits de l'Homme, qui a soutenu que l'autonomie avancée est un moyen novateur et juste d'arriver à une auto-détermination. Les deux concepts ne sont pas antinomiques, au contraire, dans un mode d'accumulation de petits états en échec, c'est un moyen de résoudre les conflits par le biais de la démocratie et la bonne gouvernance dans le cadre de l'intégrité territoriale des nations a-t-il soutenu.

    Il a expliqué que l'autonomie avancée proposée par le Maroc pour régler le conflit du Sahara, répond aux besoins des deux parties puisqu'elle débouche sur une situation de gagnant/gagnant, a un rô le mobilisateur et fédérateur et permet aux populations de s'autogouverner d'une façon démocratique.

    Le projet marocain, a-t-il poursuivi, favorise également une résolution rapide du problème des populations retenues dans les camps de Tindouf dont les droits à l'identité, à l'expression politique et au mouvement, en tant qu'hommes, femmes, jeunes et enfants sont bafoués quotidiennement et depuis les années 70.

    M. Haddad a ajouté que la proposition marocaine d'autonomie permet en outre de résoudre le drame humanitaire enduré par les populations sahraouies, notamment la séparation des familles et la séquestration dans les camps de Tindouf. Grâce à la mise en œuvre de cette proposition, a-t-il dit, ces familles peuvent se réunir et l'ensemble des Sahraouis vivre dans la paix et décider de leur avenir eux-mêmes.

    A également participé à cette rencontre, modérée par Sidati Mohamed El Galloui, ancien représentant du Polisario à Rome, Mme Hajbouha Zoubeir, membre de l'Union de l'action féminine (UAF), qui a souligné que l'autonomie proposée par le Maroc offre une solution juste du conflit du Sahara, qui garantit aux populations concernées les droits sociaux, économiques et culturels.

    Elle a évoqué le drame humain des populations dans les camps de Tindouf, déplorant le déchirement familial et dénonçant la privation de ces populations de leurs droits élémentaires. Elle a cité le cas de M. Mostapha Salma Ould Sidi Mouloud emprisonné puis expulsé de ces camps par les dirigeants du Polisario pour la simple raison qu'il a opté pour l'autonomie et décidé de la défendre.

    Mme Zoubeir a aussi appelé à l'ouverture de ces camps devant les organisations internationales pour s'y enquérir de la situation des droits de l'homme, et procéder au recensement de ces populations.

    M. Hamdi Cherifi, président de l'ONG " Al Intimae pour le développement des droits de l'homme et la cohabitation " de Laâyoune, a, quant à lui, mis en exergue la pertinence de l'initiative d'autonomie, comme solution démocratique de la question du Sahara.

    Il a notamment développé les volets ayant trait au respect des droits de l'homme contenus dans le projet d'autonomie présenté par le Maroc, indiquant que le texte a crée des mécanismes garantissant le respect et l'exercice des droits.

    La parole fut ensuite donnée à Moulay Ahmed Mgizlate, membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), qui a indiqué que la proposition d'autonomie est basée sur une réconciliation qui est un choix réfléchi et conscient dans l'intérêt supérieur du peuple marocain. Cette proposition, a-t-il dit, vient aussi sonner le glas d'un mirage qu'est le séparatisme, que les dirigeants du Polisario ont caressé pendant plus de trente ans.

    Il a par la suite évoqué les expériences en matière de justice transitionnelle, notamment au Maroc, en Afrique du Sud, au Pérou et en Argentine.

    Cette conférence a été organisée par l'International Démocratique Centre et l'Union de l'Action Féminine.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
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  • le Roi Mohammed VI : Mise en œuvre de la régionalisation dans le cadre de l'unité territoriale et la réforme constitutionnelle

    Le Maroc, au vu des progrès qu'il a réalisés en matière de démocratie, est apte à entamer la consécration constitutionnelle de la régionalisation avancée

    SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a souligné, mercredi dans un discours à la Nation, que la régionalisation se doit d'occuper la place qui lui échoit dans la Constitution, parmi les collectivités territoriales, et ce, dans le cadre de l'unité de l'Etat, de la Nation et du territoire et conformément aux exigences d'équilibre et de solidarité nationale entre et avec les régions.

    Le Souverain a précisé que cette réforme vise à consolider les fondements d'une régionalisation marocaine à travers tout le Royaume, avec en tête les provinces du Sahara marocain.

    Voici le texte intégral du discours adressé mercredi à la Nation par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste :.

    " Louange à Dieu.

    Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,.

    Cher peuple,.

    Je M'adresse à toi aujourd'hui pour t'entretenir de l'amorce de la phase suivante du processus de régionalisation avancée, avec tout le potentiel dont il est porteur pour la consolidation de notre modèle de démocratie et de développement, et ce qu'il induit comme révision constitutionnelle profonde. Nous tenons celle-ci pour être la clé de voûte des nouvelles réformes globales que Nous entendons lancer, toujours en parfaite symbiose avec la nation dans toutes ses composantes.

    Nous tenons tout d'abord à saluer la pertinence du contenu du rapport de la commission consultative de la régionalisation que Nous avions chargée, le 03 janvier de l'an passé, d'élaborer une conception générale d'un modèle marocain de régionalisation avancée.

    A cet égard, Nous rendons hommage à la commission, son président et ses membres, pour la consistance et le sérieux du travail accompli. Nous saluons, au même titre, la contribution constructive que les organisations politiques, syndicales et associatives ont apportée à ce chantier fondateur.

    Faisant suite à l'annonce faite dans Notre Discours du 20 août 2010, à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, Nous invitons chacun à s'inscrire dans le processus qui est à l'œuvre pour assurer la maturation de cette conception générale et ce, dans le cadre d'un débat national aussi large que constructif.

    Suivant une démarche progressive, la commission a proposé la possibilité d'instaurer la régionalisation avancée au moyen d'une loi, dans le cadre institutionnel actuel, en attendant que mûrissent les conditions de sa constitutionnalisation.

    Or, Nous estimons que le Maroc, au vu des progrès qu'il a réalisés en matière de démocratie, est apte à entamer la consécration constitutionnelle de la régionalisation avancée.

    Il Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux, parce que Nous tenons à ce que la régionalisation avancée soit l'émanation de la volonté populaire directe, exprimée à travers un référendum constitutionnel.

    Aussi, avons-Nous décidé, dans le cadre de la réforme institutionnelle globale pour laquelle Nous nous sommes attaché, dès Notre accession au Trône, à créer les conditions propices, de faire en sorte que la consécration constitutionnelle de la régionalisation puisse s'opérer selon des orientations fondamentales, permettant notamment de :.

    - Conférer à la région la place qui lui échoit dans la Constitution, parmi les collectivités territoriales, et ce, dans le cadre de l'unité de l'Etat, de la nation et du territoire et conformément aux exigences d'équilibre et de solidarité nationale entre et avec les régions.

    - Prévoir l'élection des conseils régionaux au suffrage universel direct, et la gestion démocratique des affaires de la région.

    - Conférer aux présidents des conseils régionaux le pouvoir d'exécution des délibérations desdits conseils, en lieu et place des gouverneurs et des walis.

    - Renforcer la participation de la femme à la gestion des affaires régionales et, d'une manière générale, à l'exercice des droits politiques. A cet effet, il convient de prévoir des dispositions à même d'encourager, par la loi, l'égal accès des hommes et des femmes aux fonctions électives.

    - Procéder à la refonte de la composition et des attributions de la Chambre des conseillers, dans le sens de la consécration de sa représentativité territoriale des régions. Quant à la représentation des organisations syndicales et professionnelles, elle reste garantie au moyen de plusieurs institutions, dont et au premier chef, le Conseil Economique et Social et ce, dans le cadre de la rationalisation de l'action des composantes du paysage institutionnel. Notre objectif ultime reste de consolider les fondements d'une régionalisation marocaine à travers tout le Royaume, avec, en tête, les provinces du Sahara marocain, une régionalisation fondée sur une bonne gouvernance propre à garantir une nouvelle répartition équitable, non seulement des attributions, mais aussi des moyens, entre le centre et les régions.

    En effet, Nous ne voulons pas de régionalisation à deux vitesses : des régions privilégiées dotées de ressources amplement suffisantes pour leur essor, et des régions démunies sans atouts pour réaliser leur propre développement.

    Cher peuple,

    Attaché à ce que la régionalisation dispose des atouts nécessaires pour atteindre sa pleine efficience, Nous avons décidé d'inscrire ce processus dans le cadre d'une réforme constitutionnelle globale vouée à la modernisation et la mise à niveau des structures de l'Etat.

    Le Maroc a assurément réalisé d'importants acquis nationaux, grâce à l'action que Nous avons résolument conduite en faveur d'un concept renouvelé de l'autorité, et pour mettre en œuvre de profondes réformes et de grands chantiers dans le domaine politique et en matière de développement.

    Nous avons, parallèlement, mené à bien des réconciliations historiques avant-gardistes, à travers lesquelles Nous avons consolidé les fondements d'une pratique politique et institutionnelle qui se trouve désormais en avance par rapport aux possibilités offertes par le cadre constitutionnel actuel.

    Si Nous avons pleinement conscience de l'ampleur des défis à relever, de la légitimité des aspirations et de la nécessité de préserver les acquis et de corriger les dysfonctionnements, il n'en demeure pas moins que Notre engagement est ferme de donner une forte impulsion à la dynamique réformatrice profonde qui est en cours, et dont le dispositif constitutionnel démocratique constitue le socle et la quintessence.

    La sacralité de nos constantes qui font l'objet d'une unanimité nationale, à savoir l'Islam en tant que religion de l'Etat garant de la liberté du culte, ainsi que la commanderie des croyants, le régime monarchique, l'unité nationale, l'intégrité territoriale et le choix démocratique, nous apporte un gage et un socle solides pour bâtir un compromis historique ayant la force d'un nouveau pacte entre le Trône et le peuple.

    A partir de ces prémisses référentielles immuables, Nous avons décidé d'entreprendre une réforme constitutionnelle globale, sur la base de sept fondements majeurs :

    - Premièrement : la consécration constitutionnelle de la pluralité de l'identité marocaine unie et riche de la diversité de ses affluents, et au cœur de laquelle figure l'amazighité, patrimoine commun de tous les Marocains, sans exclusive.

    - Deuxièmement : La consolidation de l'Etat de droit et des institutions, l'élargissement du champ des libertés individuelles et collectives et la garantie de leur exercice, ainsi que le renforcement du système des droits de l'Homme dans toutes leurs dimensions, politique, économique, sociale, culturelle, environnementale et de développement.

    Cela devrait se faire notamment à travers la constitutionnalisation des recommandations judicieuses de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), ainsi que des engagements internationaux du Maroc en la matière.

    Troisièmement : La volonté d'ériger la Justice au rang de pouvoir indépendant et de renforcer les prérogatives du Conseil constitutionnel, le but étant de conforter la prééminence de la Constitution et de consolider la suprématie de la loi et l'égalité de tous devant elle.

    - Quatrièmement : La consolidation du principe de séparation et d'équilibre des pouvoirs et l'approfondissement de la démocratisation, de la modernisation et la rationalisation des institutions, à travers :.

    - Un parlement issu d'élections libres et sincères, au sein duquel la prééminence revient à la Chambre des représentants - avec une extension du domaine de la loi-, tout en veillant à conférer à cette institution de nouvelles compétences lui permettant de remplir pleinement ses missions de représentation, de législation et de contrôle.

    - Un gouvernement élu, émanant de la volonté populaire exprimée à travers les urnes, et jouissant de la confiance de la majorité à la Chambre des représentants.

    - La consécration du principe de la nomination du premier ministre au sein du parti politique arrivé en tête des élections de la Chambre des représentants et sur la base des résultats du scrutin.

    - Le renforcement du statut du Premier ministre en tant que chef d'un pouvoir exécutif effectif, et pleinement responsable du gouvernement, de l'administration publique, et de la conduite et la mise en œuvre du programme gouvernemental.

    - La constitutionnalisation de l'institution du Conseil de gouvernement, la définition et la clarification de ses compétences.

    - Cinquièmement : Le renforcement des organes et outils constitutionnels d'encadrement des citoyens, à travers notamment la consolidation du rôle des partis politiques dans le cadre d'un pluralisme effectif, et l'affermissement du statut de l'opposition parlementaire et du rôle de la société civile.

    - Sixièmement : La consolidation des mécanismes de moralisation de la vie publique et la nécessité de lier l'exercice de l'autorité et de toute responsabilité ou mandat publics aux impératifs de contrôle et de reddition des comptes.

    -Septièmement : La constitutionnalisation des instances en charge de la bonne gouvernance, des droits de l'Homme et de la protection des libertés.

    Cher peuple,.

    Suivant l'approche participative dont Nous avons consacré le principe dans toutes les réformes majeures engagées, Nous avons décidé de constituer une commission ad hoc pour la révision de la Constitution, en tenant compte, dans le choix de ses membres, des critères de compétence, d'impartialité et d'intégrité.

    Nous en avons confié la présidence à M Abdeltif Mennouni, notoirement connu pour sa sagesse, sa grande maîtrise académique du droit constitutionnel, sa vaste expérience et son expertise juridique.

    Nous invitons, par ailleurs, la commission à être à l'écoute et à se concerter avec les partis politiques, les syndicats, les organisations de jeunes et les acteurs associatifs, culturels et scientifiques qualifiés, en vue de recueillir leurs conceptions et points de vue à ce sujet.

    Il appartient ensuite à la commission de soumettre les résultats de ses travaux à Notre Haute appréciation dans le courant du mois de juin prochain.

    A travers ces orientations générales, Nous entendons mettre en place un cadre référentiel pour le travail de cette Commission. Cela ne la dispense pas, pour autant, de faire preuve d'imagination et de créativité pour proposer un dispositif constitutionnel avancé pour le Maroc d'aujourd'hui et de demain.

    En attendant que le projet de la nouvelle Constitution soit soumis au référendum populaire, qu'il entre en vigueur après son approbation, et que soient mises en place les institutions qui en seront issues, les institutions actuelles continueront à exercer leurs fonctions dans le cadre des dispositions de la Constitution actuellement en vigueur.

    A cet égard, Nous appelons à une mobilisation collective pour faire aboutir ce grand chantier constitutionnel. Nous devons tous être animés en cela de confiance, d'audace et d'une ferme volonté de placer les intérêts supérieurs de la nation au dessus de toute autre considération.

    Nous exprimons également toute la fierté que Nous inspire le sens élevé de patriotisme dont fait preuve Notre peuple fidèle, avec toutes les catégories et les régions, tous ses partis et ses syndicats responsables, et avec sa jeunesse ambitieuse. Nous formons, en outre, le vœu que le débat national élargi couvre toutes les questions cruciales pour la patrie et les citoyens.

    En lançant aujourd'hui le chantier de la réforme constitutionnelle, nous franchissons une étape majeure dans le processus de consolidation de notre modèle de démocratie et de développement.

    C'est une étape que Nous entendons renforcer en poursuivant la réforme globale engagée dans les domaines politiques, économiques, sociaux, culturels et de développement.

    Nous nous y emploierons en veillant à ce que toutes les institutions et les instances remplissent au mieux le rôle qui leur incombe respectivement, et en demeurant attaché à la bonne gouvernance, à la justice sociale renforcée et à la consolidation des attributs d'une citoyenneté digne.

    "Ma volonté est d'aller de l'avant sur la voie de la réforme, autant que je le puis. Puisse Dieu m'accorder Son soutien et gratifier mon action de succès. Je me confie à Lui et je reviens repentant vers Lui ". Véridique est la parole de Dieu.

    Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
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  • Début des pourparlers informels sur le Sahara à Malte

    La délégation Marocaine est arrivée, lundi après-midi à Mellieha, une localité du nord ouest de l'île de Malte, pour prendre part au 6ème round des pourparlers informels sur le Sahara, organisés sous les auspices de M. Christopher Ross, Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara.

    La délégation marocaine à cette réunion, qui se déroulera du 7 au 9 mars, est composée de MM. Taïb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Yassine Mansouri, Directeur général des Etudes et de la Documentation (DGED) et Maouelainin Benkhalihanna Maouelainin, Secrétaire général du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS).

    La nouvelle session de ces pourparlers qui se déroulera, comme d'habitude, en présence de délégués de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario, devra permettre d'avancer selon des "approches novatrices pour essayer de créer un environnement plus propice au progrès" des négociations, selon les termes de l'ONU.

    M. Christopher Ross avait assuré que le 6ème round de négociations qui s'ouvre à Malte, devra permettre aux parties de "développer les idées concrètes qui ont été présentées et discutées de façon préliminaire" lors des derniers pourparlers informels qui se sont tenus du 21 au 23 janvier dernier à Manhasset, près de New York.

    Le Maroc n'a eu de cesse, quant à lui, de réclamer depuis le 4ème round des pourparlers, en décembre dernier, de faire des propositions pratiques pour "faciliter et accélérer les négociations".

    A l'issue du dernier round, M. Taib Fassi Fihri avait indiqué que la délégation marocaine avait présenté plusieurs idées "innovantes" "pour travailler sur des sujets bien précis, facteurs d'accélération de la négociation".

    Ces nouvelles idées et propositions concernent notamment la participation aux négociations d'experts et de représentants de la population des provinces sahariennes, ainsi que l'examen de l'état réel des ressources naturelles de la région et la manière positive dont elles sont exploitées au profit des populations locales.

    Le Maroc a également formé le vœu que ses propositions soient prises en compte aux pourparlers de Malte où il devra, par ailleurs, réitérer sa "disponibilité à trouver une solution à ce différend régional sur la base de la légitimité de la présence du Maroc dans son Sahara et de la proposition d'autonomie comme solution de compromis et de réalisme qui sont les deux vertus cardinales" de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

    Entre les deux rounds, rappelle-t-on, les parties ont rencontré en février dernier à Genève, le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), M. Antonio Guterres et M. Christopher Ross pour augmenter le nombre des personnes bénéficiaires du programme d'échange de visites familiales entre les provinces du Sud et les camps de Tindouf par voie aérienne qui ont repris le 7 janvier dernier.

    Dans le cadre du volet humanitaire dit "programme de mesures de rétablissement de la confiance", ils ont également décidé d'avancer dans le projet de transport des familles également par voie terrestre et de réactiver les moyens de communication (par courrier et par téléphone) de part et d'autre.

    Après l'échec de quatre rounds de négociations officielles formelles, M. Ross, successeur de M. Van Walsum qui avait démissionné en affirmant que l'option de l'indépendance n'était pas réalisable, a proposé le format de pourparlers informels restreints pour dépasser le blocage.

    Ces pourparlers inaugurés en août 2009 en Autriche, doivent préparer le 5ème round de négociations officielles, visant à trouver une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara marocain.

    Ils s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité de l'ONU, qui appelle les parties à entrer dans une phase de négociations intenses et substantielles.

    Avant la rencontre de Malte, cinq précédents rendez-vous avaient eu lieu successivement en août 2009, dans la localité autrichienne de Durnstein (près de Vienne), en février 2010 à Armonk, près de New York, en novembre puis en décembre 2010 et enfin en janvier dernier à Manhasset, dans la banlieue de New York.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
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