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  • Quatre membres de la tribu Rguibat-lbihat décident, après leur visite à Samara, de ne pas retourner dans les camps de Tindouf

    Quatre membres de la tribu Rguibat-Lbihat, parmi les bénéficiaires de l'opération d'échange de visites familiales, ont décidé de s'installer définitivement dans la Mère patrie et de ne pas retourner dans les camps de Tindouf.

    Il s'agit de Mme Guebboula Attaki bent Mohamed (43 ans), sa fille Fatima El Ghali bent Mohamed Salem Khatri (24 ans), Said Ould Mohamed Lamine Ould Mohamed Ould Al-mokhtar (23 ans) et son frère Al-mehdi (20 ans). Ils étaient arrivés à Smara le 19 septembre dernier, dans le cadre du 17ème voyage de l'opération d'échange de visites supervisée par le Haut-commissariat aux réfugiés entre les provinces du sud et les camps de Tindouf, dans le sud algérien.

    Dans un entretien avec la MAP, Mohamed Salem a exprimé sa joie de ses retrouvailles avec la famille à Smara et son "grand soulagement" pour avoir mis fin au clavaire subi pendant plus de trois décennies, soulignant avoir pris cette décision après avoir constaté de visu l'essor remarquable qu'a connu la ville de Smara et le climat de sécurité et de stabilité qui règne dans la Mère patrie.

    "Tous les Marocains sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf nourrissent le même espoir de retourner à la mère patrie et de fuir les conditions de vie cruelles, les mauvais traitements et l'insécurité qui y prévalent", a confié M. Salem, un des dignitaires des tribus de Smara.

    "La direction du Polisario s'évertue à maintenir cet état de dispersion familiale et de séparation entre les parents et leurs enfants", a-t-il dit, faisant savoir que ses enfants qui devaient bénéficier de cette opération d'échange de visites familiales ont été convoqués pour mener des missions militaires dans les campements du "Polisario" pour les empêcher de retourner à leur mère patrie.

    Il a également raconté comment son épouse a été enlevée en 1979 à Madchar Errbib et conduite vers Tindouf, à l'instar de nombreuses d'autres personnes, sous la menace de liquidation de tous les membres de sa famille.

    Pour sa part, M. Mohamed Saleh Ould Sid Al-alem El Idrissi s'est réjoui de la nouvelle du retour de ses cousins, Said et Lmehdi, le qualifiant de "nouvelle naissance". Les conditions de vie dans les camps sont "indescriptibles tant sont grandes les souffrances psychologiques et humaines et les privations des droits de l'Homme les plus élémentaires qu’endurent les populations", a-t-il déploré, soulignant que les dirigeants du Polisario exploitent ces souffrances pour faire perdurer le conflit du Sahara et s'enrichir en détournant les aides humanitaires destinées aux séquestrés.

    M. Mohamed Saleh, cheikh d'une tribu sahraouie à Smara, a exprimé l'espoir que cette question sera réglée afin de libérer les Marocains retenus contre leur gré dans les camps et les sauver des affres des camps de Tindouf, notant que l'initiative marocaine d'autonomie demeure la solution appropriée à ce différend artificiel qui n'a fait qu'aggraver la situation d'un grand nombre de familles dispersées.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • L'Espagne salue les efforts "sérieux et crédibles" du Maroc en vue de parvenir à une solution politique au Sahara

    L'Espagne a salué, mercredi, les efforts "sérieux et crédibles" consentis par le Maroc en vue de parvenir à une solution politique à la question du Sahara.

    Dans la déclaration conjointe sanctionnant les travaux de la 10ème Réunion de haut niveau Maroc-Espagne, tenue à Rabat, les deux parties ont souligné l'importance de la reprise des négociations sur la question du Sahara sur des "bases solides conformément aux résolutions et paramètres clairement définis par le Conseil de Sécurité, dont notamment le réalisme et l'esprit de compromis afin de parvenir à une solution politique à ce différend qui n'a que trop duré".

    Concernant l'espace Sahélo-saharien, le Maroc et l'Espagne ont affirmé leur conviction que les menaces sécuritaires dans cette région requièrent des réponses transversales et inclusives.

    Ils ont, dans ce sens, appelé la communauté internationale, et notamment les pays concernés, à engager des actions concertées dans tous les domaines liés à la sécurité, à la bonne gouvernance et au développement des pays de cette région.

    A cet égard, le Maroc et l'Espagne réitèrent leur engagement à apporter leur contribution à la paix, à la stabilité et au développement dans la région, à œuvrer à résoudre les crises régionales et à contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationale dans le respect des buts et principes de la Charte des Nations Unies.

    Ils soulignent leurs engagements opérationnels côte-à-côte dans le cadre des opérations de maintien de la paix menées sous l'égide de l'ONU ou dans le cadre d'opérations de l'Otan.

    Le Maroc et l'Espagne réaffirment aussi leur détermination à lutter ensemble contre les grandes menaces globales et à contribuer pleinement aux efforts de la communauté internationale pour les combattre et les éradiquer.

    Ils réaffirment, en outre, la nécessité de renforcer et d'approfondir davantage leur coopération exemplaire dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, le terrorisme, le mercenariat, la piraterie, le trafic de drogue, la traite des êtres humains, le blanchiment d'argent et d'autres crimes transfrontaliers.

    Les travaux de cette réunion, co-présidée par les chefs de gouvernement des deux pays, ont été sanctionnés par la signature de plusieurs accords de coopération dans les domaines diplomatique, touristique, sportif, du transport et de l'administration électronique.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
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                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Un magazine africain consacre un dossier à l’autonomie et au rôle du Corcas dans le dossier du Sahara

    African Caucus : la solution se trouve dans le processus de dévolution prôné par le Corcas

    "L’African Caucus", magazine  du "Centre Indépendant de Recherche et d’Initiatives pour le Dialogue" (Cirid), a consacré à la question du Sahara, une place importante dans ses deux éditions du 19 et 25 septembre.

    Un éditorial, un article sur le rôle du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (Corcas) et un entretien avec M. Ahmed Mghizlat, membre du Corcas, ont permis au magazine du Cirid d’analyser l’importance de la recherche d’une solution politique négociée, fondée sur l’initiative marocaine pour l’autonomie au Sahara et son actualité pour la sécurité et la stabilité en Afrique.

    Dans un éditorial intitulé "Pourquoi pas ?", le responsable de cette publication, M. Déo Hakizimana, écrit : "depuis que nous nous sommes intéressés aux débats en court sur le statut d’autonomie du Sahara occidental, la question a maintenu sa pertinence et sa conflictualité dans l’agenda politique africain actuel".

    L’auteur de l’éditorial estime qu’il y a deux raison pour l’actualité de cette question, l’une est historique, concerne le fait que le conflit "ne semble pas avoir subi l’usure du temps et reste une actualité vive".

    La seconde a trait à la situation régionale et concerne le fait que "le future de la région semble également avoir plongé dans l’impasse".

    A cette égard le magazine estime que pour la région  "la résurgence d’une logique martial, dans une zone se trouvant sous haute tension terroriste, serait un cauchemar, y compris pour l’Europe méditerranéenne".

    Pour dépasser cette situation, mais aussi pour ramener le Maroc à "la famille de l’OUA-actuelle Union Africaine", qui "a besoin de retrouver l’un des siens. Et pas des moindres", le magazine du Cirid estime qu’il faut savoir  "se parler. Dialoguer. Cogiter. Trouver des compromis réalistes et réalisables"

    Et à cet égard, "le dialogue-envisageable sur la question du statut d’autonomie mis sur la table par le Maroc mérite qu’on y prête attention", conclue l’éditorial.

    Cela ramène le débat sur le rôle que joue et continue à jouer le Corcas dans ce dossier du Sahara.

    Rappelant les conditions et la date de fondation du Corcas, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le magazine du Cirid indique que le Conseil a pour charge de "soutenir la viabilité d’une troisième voie pour le Sahara occidental : celle de l’autonomie", telle que l’a proposé le Maroc.

    Outre les missions d’assister SM le Roi pour la défense de l’intégrité territoriale et l’unité du Royaume, la promotion du développement économique, social et culturel des provinces sahraouies et la préservation de leur identité culturelle, l’"African Caucus" conclue que "la solution au plus vieux conflit territorial d’Afrique se trouve peut-être au bout du processus de dévolution prôné par les membres du Corcas".

    Dans l’entretien accordé, au magazine du Cirid, M. Ahmed Mghizlat revient sur ces missions dévolues au Conseil et considère que le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine est "une solution de compromis qui prévoit des compétences larges pour les Sahraouis, notamment dans le domaine de l’éducation ou de la santé".

    M. Mghizlat estime que pour les Sahraouis eux même "la sécession sahraouie est un mirage ; la constitution d’un Etat dans cette région ne serait ni viable, ni soutenable. Il n’y a que le projet autonomique qui soit palpable et réalisable".

    Le représentant du Corcas rappelle que "c’est la première fois qu’un pays africain-ou même arabe- se propose d’octroyer un tel statut d’autonomie."

    Il estime que le Maroc  "fait preuve de courage et même d’avant-gardisme", avant d’estimer que ce conflit est lié à la guerre froide, notamment quand "certains pays proches du bloc de l’est, ont instrumentalisé le conflit dans le but de priver le Maroc de sa frange côtière donnant sur l’Atlantique".

    M. Ahmed Mghizlat représente le Corcas au sein de la délégation du Maroc à la session du Conseil onusien des droits de l’homme à Genève et de ce fait participe aux travaux de l’examen périodique universel   de la situation des droits de l’homme.

    A ce propos, interrogé sur la démarche marocaine en la matière, il indique que "l’approche participative a été celle du Maroc et du Corcas depuis 2006", en matière des droits de l’homme.

    Le Centre Indépendant de Recherche et d’Initiatives pour le dialogue est une institution africaine et internationale qui bénéficie d’un statut consultatif Ecosoc, auprès des instances des Nations Unies à Genève.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com