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  • Il existe d’autres alternatives à la solution du conflit du Sahara que le référendum (chef de la diplomatie espagnole)

    La ministre espagnole des Affaires étrangères Trinidad Jimenez a affirmé, jeudi, qu'il existe d'autres alternatives à la résolution du conflit du Sahara que le référendum.

    "Il faut être que conscient de la difficulté de la tenue d'un référendum comme voie pour la résolution de ce contentieux, comme c'est le cas dans d'autres conflits dans d'autres parties du monde, a-t-elle dit sur les ondes de Radio "COPE".

    "Le Polisario, lui même, reconnaît le caractère complexe de la tenue de cette consultation, de même qu'il est dans l'incapacité de fournir un recensement" des personnes qui pourraient y participer, a affirmé la chef de la diplomatie espagnole.

    Après avoir affirmé que l'Espagne est en train d'être "constructive" en tentant de rapprocher, "bien que difficilement" les positions du Maroc et du Polisario, la ministre espagnole a assuré que le gouvernement de son pays continuera d'appliquer le "principe de neutralité active" dans ce conflit.

    Pour Madrid, "la meilleure solution (à ce conflit) est celle qui sera le fruit d'un accord entre les parties", a-t-elle encore dit, relevant que le conflit du Sahara est une "question sensible, et nous voulons que ce problème soit résolu dans le cadre de la communauté internationale au sein des Nations Unies".

    La chef de la diplomatie espagnole a, par ailleurs, indiqué qu'elle aura, durant sa visite, la semaine prochaine aux Etats-Unis, des rencontres avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon et son envoyé spécial pour le Sahara, Christopher Ross, ainsi qu'avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, pour aborder cette question.

    Pour sa part le ministre espagnol de la Présidence, Ramon Jauregui, a conseillé au front du Polisario de ne pas rejeter l'option d'autonomie au Sahara, proposée par le Maroc comme solution à ce conflit artificiel.

    "Si j'étais le président du front du Polisario, je ne rejetterais pas l'option d'autonomie, au lieu de passer 30 ans sous des tentes", a dit M.Jauregui dans un entretien accordé à l'édition espagnole du magazine "Vanity Fair", paru dans son numéro de février 2011.

    Le Polisario "va devoir expliquer un jour" aux Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf "pourquoi l'autonomie ne lui plait pas", ajouté M. Jauregui.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Un collectif d'experts africains plaide auprès du SG de l'ONU en faveur de la proposition d'autonomie au Sahara

    Le réseau des experts internationaux africains, un collectif de compétences de divers domaines d'activité, a adressé, lundi à partir de Dakar, une lettre au Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, pour plaider en faveur de la pertinence de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara et appeler à un "engagement sérieux des négociations dans la perspective d'une solution politique à un conflit qui n'a que trop duré".

    "Après une étude approfondie de l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara, les membres du réseau des associations et experts africains confirment que l'initiative d'autonomie proposée par le Royaume du Maroc a mis en place un climat de confiance qui facilitera l'aboutissement à une solution politique mutuellement acceptable, lit-on dans le texte de la lettre.

    "Les membres du réseau demandent à M. le Secrétaire Général des Nations Unies, et à son Envoyé Spécial, d'exhorter les parties concernées à participer activement à la création d'un climat animé par le souci exprimé par le Conseil de Sécurité en faveur d'une solution politique à un conflit qui n'a que trop duré et qui pose des problèmes considérables d'ordre humanitaire, notamment à la population de Tindouf, entravant ainsi la stabilité et le développement de la région", affirment les auteurs du document.

    Et de livrer une série d'arguments plaidant en faveur de la proposition marocaine qui constitue l'unique voie pour un règlement pacifique et définitif à la question du Sahara.

    "L'initiative marocaine d'autonomie est présentée suite aux décisions successives du Conseil de Sécurité des Nations Unies notamment sa décision 1429 du 30 juillet 2002, qui, en l'absence d'un progrès dans la mise en œuvre du plan de règlement onusien, a appelé les parties concernées par le conflit à la recherche d'un règlement politique", indiquent à ce sujet les signataires de la lettre, relevant également "la conformité de l'initiative marocaine aux standards internationaux se rapportant à l'affaire du Sahara, notamment la résolution 1541 de l'Assemblée générale des Nations Unies qui a expressément reconnue que l'autonomie peut être considérée comme une des formes de l'autodétermination".

    Et de faire remarquer aussi dans le cadre de cet argumentaire, que "l'initiative marocaine s'inspire des expériences de certains pays démocratiques voisins en matière d'autonomie" et offre une multitude de garanties comme "l'engagement à incorporer les dispositifs de l'autonomie dans la Constitution du Royaume du Maroc, ce qui est de nature à lui donner une place particulière dans l'ordonnancement juridique national, et constitue par conséquent un gage de son développement et de sa stabilité, en plus des compétences élargies prévues pour la région autonome au niveau institutionnel".

    Dans la perspective d'un règlement mutuellement acceptable, les réseaux des associations et d'experts africains appellent également le Secrétaire Général des Nations Unies à œuvrer pour assurer "la participation effective de l'Algérie dans le processus de négociation en respectant ses engagements internationaux et les décisions du Conseil de Sécurité des Nations Unies se rapportant à l'affaire du Sahara"

    Ils expriment également l'ardent souhait de "permettre à la population des camps de Tindouf d'exercer, conformément aux standards internationaux des droits humains, en particulier les libertés de circulation, d'expression, de rassemblement et de constitution d'associations".

    Les membres du réseau appellent, par la même occasion, le Secrétaire général de l'ONU à garantir au Haut commissariat aux réfugiés (HCR) "les conditions nécessaires pour mener ses activités dans la région en toute liberté notamment pour la réalisation du recensement de la population des camps de Tindouf et faciliter les rencontres individuelles avec les populations des camps loin de toute entrave de la part des autorités sous lesquelles elles se trouvent".

    Le réseau des experts internationaux africains pour le soutien à la proposition d'autonomie a été crée ce week-end à Dakar à l'occasion d'un colloque sur "L'autonomie des provinces du Sud marocain : Souveraineté Nationale, développement local".

    Le collectif qui regroupe des compétences africaines de différentes nationalités, s'assigne pour objectif de mener une opération de communication et de sensibilisation auprès des sociétés civiles et des institutions africaines en faveur de l'initiative marocaine qui constitue une voie salutaire pour régler pacifiquement la question du Sahara qui handicape les efforts d'intégration au niveau du continent.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Les dirigeants du Polisario sont dans un déni de la réalité qui rappelle les derniers jours de l'Allemagne de l'est (Expert US)

    Les dirigeants du Polisario sont dans un "un déni de la réalité qui rappelle les derniers jours de l'Allemagne de l'est, dont les hauts fonctionnaires s'obstinaient à ne pas regarder la télévision ouest-allemande, ni à parler à leurs familles qui vivaient dans la prospérité de l'autre côté du mur de Berlin", souligne le journaliste d'investigation US, Richard Miniter.

    "Les dirigeants du Polisario sont bien les seuls personnes dans les camps de Tindouf qui ne parlent pas au téléphone avec leurs familles au Maroc", note le journaliste dans un reportage sur les camps publié dans le premier numéro de la version francophone du magazine US Foreign Policy, intitulé: "Le conflit le plus inutile".

    Miniter cite, entre autres exemples, le cas du "représentant" des séparatistes à Washington, qui lui avait confié "avec tristesse qu'il n'avait pas vu son père depuis des décennies et qu'il ne lui sera pas possible de le faire étant donné que ce dernier est décédé dans un hôpital ultramoderne au Maroc", ajoutant que ce dirigeant séparatiste "sait qu'une visite au Maroc lui couterait son travail".

    Tindouf: un environnement où l'absence de pouvoir légitime fait le lit à l'anarchie

    Le journaliste US, qui a dernièrement séjourné pendant une semaine dans les camps de Tindouf, décrit un environnement "livré à l'anarchie, dans lequel les dirigeants des séparatistes n'arrivent pas à assurer un semblant d'ordre, situation exacerbée par un manque d'infrastructures et par l'absence d'un pouvoir légitime".

    Miniter souligne, dans ce cadre, qu'une simple visite dans les camps de Tindouf démystifie les revendications à une "autodétermination nationale" des dirigeants des séparatistes, expliquant que la caste dirigeante du Polisario, y compris son chef Mohamed Abdelaziz, "a un intérêt économique à vouloir faire perpétuer le statu quo, au détriment même des populations qui, elles, croupissent dans les camps".

    "Si la guerre se termine à la faveur de la solution d'autonomie régionale, comme le propose le Maroc, les sommes d'argent siphonnées des aides humanitaires internationales (...) cesseront du jour au lendemain", explique encore l'auteur de l'article, en soutenant que l'Algérie, qui offre un abri sur son territoire au Polisario, "a aussi un intérêt à faire perdurer le conflit du Sahara", dans sa quête "d'un semblant de leadership au Maghreb".

    "Il y a fort à parier que l'argent, la politique et la crédulité sont pour beaucoup dans la perpétuation d'un conflit inutile", conclut Richard Miniter, également auteur de plusieurs ouvrages à succès sur la politique étrangère américaine.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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