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  • Les autorités de la Norvège interpellées sur le calvaire des séquestrées de Tindouf

    Un millier de personnes ont adressé une pétition aux autorités norvégiennes les appelant à intervenir pour mettre fin au calvaire enduré par les populations séquestrées dans les "camps" de la désolation et de la misère du Polisario en Algérie.
     
    Ce document, baptisé "Appel d'Oslo" a été remis, mardi dernier, au ministère royal des affaires étrangères de la Norvège à l'occasion de la commémoration de la Journée Internationale du Réfugié, célébrée le 20 juin de chaque année.

    Les signataires appellent le ministère norvégien à exercer toutes formes possibles de pression sur l'Algérie pour l'inciter à respecter ses engagements en tant que pays signataire de la Convention Relative au Statut du Réfugié, lesquels engagements, souligne la pétition, "mettent ce pays face à ses responsabilités à l'égard d'une population vulnérable soumise, de façon quotidienne et arbitraire, aux sévices de la séquestration et au déni de ses droits à la protection, au regroupement familial et au retour librement consenti dans son pays d'origine".

    Citant certains détails tels que l'esclavage et les disparitions forcées, l'appel évoque le dernier rapport d'Amnesty International (AI) ainsi que la recevabilité des plaintes formulées contre une trentaine de tortionnaires de Tindouf, au niveau de la haute instance judiciaire espagnole.

    A cet égard, les signataires soulignent l'opacité des camps de Tindouf, décrits par AI comme un lieu où "peu d'informations indépendantes étaient disponibles sur les conditions de vie des populations vivant sous contrôle du Polisario en Algérie".

    Dans ce cadre, la pétition rappelle "l'exploitation abusive de la situation humaine des sahraouis des camps, prétendument présentés à l'opinion internationale comme des +Réfugiés+, au moment où tout accès d'observateurs indépendants internationaux, demeure irrecevable de la part des services algériens".

    De même, l'appel d'Oslo dénonce les violations flagrantes que subit la population otage des camps et le déni flagrant d'une identification indépendante et d'un recensement impartial, comme ne cesse de le réclamer le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), face à un refus systématique et irresponsable, du point de vue du Droit International Humanitaire, des autorités algériennes.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com  
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com 
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Le Conseil de la jeunesse arabo-africaine salue l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara

    Le conseil de la jeunesse arabo-africaine a salué l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara.

    Dans un communiqué publié à l'issue de son assemblée générale, tenue récemment à Khartoum, le comité a salué l'initiative d'autonomie pour la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc, de son unité et son intégrité nationales.

    Lors de cette rencontre, à laquelle ont assisté les représentants de plusieurs organisations de jeunesse dans des pays arabes et africains dont le Maroc, un appel a été lancé pour "le retour du Maroc au sein de l'Union africaine (UA) ainsi que pour le parachèvement du processus de création des Etats Unis d'Afrique".

    A l'issue de cette réunion, placée sous le thème "la jeunesse: défis et perspectives de la consécration de l'espace arabo-africain", les participants ont appelé à la rétrocession des villes spoliées de Sebta et Mellilia.

    L'accent a également été mis sur la nécessité de la suppression des frontières et des visas entre les pays africains et arabes.

    Le Conseil de la Jeunesse arabo-africaine est une organisation des jeunes arabo-africains, ayant une personnalité morale indépendante. Il comprend les organisations nationales, régionales et émigrées de la jeunesse arabo-africaine, et s'intéresse aux questions de la jeunesse arabo-africaine et à celles relatives à la coopération arabo-africaine.

    Le Maroc assure la mission de coordonnateur pour l'Afrique du nord au sein de ce conseil depuis sa création lors du premier festival de la jeunesse arabo-africaine, organisé en mars 2004 à Khartoum.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
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  • La proposition d’autonomie, une solution "pragmatique et moderne" de la question du Sahara (Juriste français)

    L'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud permet la résolution de manière "pragmatique et moderne" de la question du Sahara, tout en se référant au principe d'autodétermination et aux dispositions de la Charte des Nations Unies, a estimé lundi à Paris le Doyen Michel de Guillenchmidt, Professeur à l'Université Paris Descartes.
     
    "A bien des égards, l'offre faite par le Maroc aux Nations Unies constitue un projet moderne, qui se fonde sur l'idée que le thème de l'indépendance (..) est dépassé, en raison notamment de la mondialisation, de l'internationalisation des économies et de l'ampleur des circulations des personnes dans l'ensemble de la planète", a soutenu M. de Guillenchmidt, qui s'exprimait lors de la cérémonie d'ouverture d'un colloque sur le thème: "Le développement politique, social et économique du Maroc. Réalisations (1999-2009) et perspectives".

    Démontrant le caractère désuet et anachronique de l'option d'indépendance, ce juriste français a souligné que de nombreux Etats, regardés comme unitaires, se sont orientés chacun à sa manière mais avec un même but de décentralisation, vers des systèmes fédéraux ou qui se rapprochent des régimes fédéraux.

    Il en a ainsi été notamment le cas de l'Italie après la seconde guerre mondiale, de l'Espagne de l'après Franco, mais aussi du Royaume Uni, suite au rétablissement des parlements écossais, en 1997, gallois et d'Irlande du nord en 1998, a-t-il rappelé, faisant remarquer que la France, Etat unitaire par excellence, infléchit ses principes, dans les dossiers concernant la Nouvelle Calédonie et la Polynésie.

    Le doyen Michel de Guillenchmidt a formé le vœu de voir "le Polisario et derrière lui, l'Algérie - qui a sans doute bien autre chose à faire que d'user de ses forces dans le conflit absurde qu'elle a engagé avec le Royaume voisin - saisir l'occasion" qu'offre l'initiative marocaine d'autonomie.

    "Au-delà des deux Etats, tout le monde y gagnerait", avec l'initiative d'autonomie, a-t-il assuré, observant que le projet de partition du Sahara marocain "n'est pas seulement une séquelle de la guerre froide, mais aussi l'héritage d'une certaine vision hégémonique" de l'Algérie.

    Soulignant l'affaiblissement des thèses favorables aux séparatistes constaté au sein des Nations Unies, il a rappelé que l'ancien envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Peter Van Walsum, avait conclu que l'indépendance du Sahara "n'est pas une option réaliste" et appelé au "réalisme et au compromis".

    La proposition d'autonomie représente un "projet précis et avancé" et consiste à conférer aux provinces du Sud un statut "véritablement très proche de celui d'un Etat fédéré", a conclu Michel de Guillenchmidt, également conseiller d'Etat honoraire.

    Ce colloque organisé au Sénat français se tient sous le Haut Patronage du Président français Nicolas Sarkozy, et à l'initiative du Centre de droit international, européen et comparé (CEDIEC) de la faculté de droit (Université Paris Descartes) et de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG).

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
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    Le site des villes du Sahara occidental : 
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