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  • Les Non Alignés font mentir la propagande du Polisario en soutenant la solution politique négociée au Sahara


    Le 15ième sommet du Mouvement des Non Alignés (MNA), qui a clôturé ses assises, jeudi, en Egypte, a confirmé l’évolution positive du MNA, vis-à-vis du dossier du Sahara. Laquelle évolution a été entamée par la précédente session, qui a eu lieu à Cuba.

    A la Havane, déjà, les Non Alignés avaient écarté "toute référence à des dispositions dont l’inapplicabilité a été dûment constatée et le caractère dépassé largement confirmé" à propos du dossier du Sahara, constate la délégation marocaine, dans un communiqué, publié à la fin du Sommet.

    Désormais, le MNA inscrit définitivement sa démarche dans la complète cohérence avec les développements de la question au sein des Nations Unies, depuis la présentation par le Royaume de son initiative d'autonomie.

    Deux éléments viennent améliorer l’évolution constatée dans la position du MNA sur la question du Sahara.

    D’abord le Mouvement consacre les dernières résolutions du Conseil de sécurité comme cadre de référence pour le règlement de ce différent régional, en relevant "les efforts déployés depuis 2006", reconnaissant que l’initiative du Royaume du Maroc, qualifiée de sérieuse et crédible, est à la base de la dynamique actuelle et constitue un élément fondamental du processus de négociation en cours.

    D’autre part, le Sommet du MNA élargit la notion d’autodétermination, en reconnaissant la validité de toutes les formules, y compris l’autonomie. Les Non Alignés écartent donc de ce fait, la limitation très orientée du principe d’autodétermination à l’unique instrument du referendum.

    Par ailleurs, les Non Alignés « se sont félicités » de la tenue des 4 rounds de négociation qui ont eu lieu à New York.

    Donc, contrairement à ce qui a été publié par l’agence de propagande du Polisario, aucun changement dans la position du Mouvement des Non Alignés, n’est en vue par rapport à la question du Sahara, sauf l’amélioration de la position déjà en vigueur lors du 14ième sommet de la Havane, du 27 au 30 avril 2009. (http://www.namegypt.org/ar/RelevantDocuments/Pages/default.aspx)

    Ni le Polisario, ni la prétendue RASD ne font parti des membres de ce mouvement. Le Front Polisario n’est pas non plus reconnu ni comme observateur, ni comme organisation associée.

    Rappelons que les autorités égyptiennes ont chassé deux membres du Polisario de l’enceinte des réunions préparatoires du Sommet, qui ont eu lieu du 11 au 14 du mois courant. Ces deux personnes en l’occurrence Mohamed Ysslem Beissat et Hamdi Boiha, étaient entrées sur le territoire égyptien avec des passeports algériens.

    Fondé en 1955 à l'occasion de la Conférence de Bandung, le MNA regroupe près des deux tiers des membres de l'ONU, particulièrement les pays en développement, et représente 55 pc de la population mondiale.

    Listes des Pays du MNA:

    Pays membres
    Afghanistan
    Afrique du Sud
    Algérie
    Angola
    Arabie Saoudite
    Bahamas
    Bahrein
    Bangladesh
    Barbade
    Bélarus
    Bélize
    Bénin
    Bhoutan
    Bolivie
    Botswana
    Brunei
    Burkina Faso
    Burundi
    Cambodge
    Cameroun
    Cap Vert
    Centrafrique
    Chili
    Chypre
    Colombie
    Comores
    Congo Brazzaville
    Corée du Nord
    Côte d'Ivoire
    Cuba
    Djibouti
    Equateur
    Egypte
    Émirat Arabes Unis
    Erytrée
    Ethiopie
    Gabon
    Gambie
    Ghana
     Grenade
    Guatemala
    Guinée
    Guinée-Bissau
    Guinée Équatoriale
    Guyana
    Honduras
    Île Maurice
    Inde
    Indonésie
    Irak
    Iran
    Jamaïque
    Jordanie
    Kenya
    Koweït
    Laos
    Lesotho
    Liban
    Libéria
    Libye
    Madagascar
    Malaisie
    Malawi
    Maldives
    Mali
    Malte
    Maroc
    Mauritanie
    Mongolie
    Mozambique
    Myanmar (Birmanie)
    Namibie
    Népal
    Nicaragua
    Niger
    Nigéria
    Oman
     Ouganda
    Ouzbékistan
    Pakistan
    Palestine
    Panama
    Papouasie Nouvelle-Guinée
    Pérou
    Philippines
    Qatar
    République Démocratique du Congo
    République Dominicaine
    Rwanda
    Sainte-Lucie
    Sao Tomé et Principe
    Sénégal
    Seychelles
    Sierra Léone
    Singapour
    Somalie
    Sri Lanka
    Soudan
    Suriname
    Swaziland
    Syrie
    Tanzanie
    Tchad
    Thaïlande
    Togo
    Trinité et Tobago
    Tunisie
    Turkménistan
    Vanuatu
    Venezuela
    Vietnam
    Yémen
    Yougoslavie 
    Zambie
    Zimbabwe 

    Pays observateurs
    Armenie
    Azerbaijan
    Bosnie-Herzegovine
    Brèzil
    Chine
    Costa Rica
    Croatie
    Salvador
    Kazakstan
    Kirghiztan
    Mexique
    Montenegro
    Paraguay
    Serbie
    Tajikistan
    Ukraine
    Uruguay

    Organisations
    Union Africaine
    Organisation de solidarité des peoples Afrique-Asie 
    Secrétariat du Common Wealth 
    Le Front socialiste de libération nationale Kanak
    Ligue arabe
    Hostosian national Independence Movement
    Organisation de la conférence islamique 
    South Center
    Nations-Unis

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com  
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com 
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • La lettre du Président Obama au Roi du Maroc dément un prétendu changement de la politique américaine sur le Sahara

    SM Roi et Obama-sol.JPGe Président américain Barak Obama a déclaré dans une lettre adressée, le vendredi 3 juillet courant, à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que les Etats-Unis et le Maroc partagent les mêmes valeurs de paix, de justice, de progrès et de tolérance.

    La lettre du Président Obama a été particulièrement consacrée à deux sujets : le dossier de la paix au Moyen Orient et l’importance du rôle du Maroc pour la poursuite du processus de paix, d’une part et de l’autre, le dossier du conflit sur le Sahara occidental, ainsi que la volonté de l’administration américaine de poursuivre ses efforts pour le régler.

    M. Obama a affirmé dans sa lettre, en réponse à une lettre que Sa Majesté le Roi lui a envoyé, qu’il partage la position du Royaume du Maroc, et qui considère que les Nations Unies constitue le cadre adéquat pour le règlement de la question du Sahara.

    Il a exprimé l’espoir que l’Envoyé onusien dans la région, Christopher Ross, réussira dans sa mission.

    "Je partage votre engagement que les négociations menées sous les auspices des Nations unies constituent le cadre approprié permettant de parvenir à une solution mutuellement acceptable, et j'espère que Christopher Ross, un diplomate chevronné ayant une large expérience de la région, pourra promouvoir un dialogue constructif entre les parties", a ecrit le Président Obama à SM le Roi.

    La lettre du Président américain n’évoque ni de près, ni de loin, aucun changement dans la position américaine à propos du conflit sur le Sahara. Elle ne soutienne pas non plus, l’avènement d’un quelconque Etat indépendant dans la région du Sahara, ou la tenue d’un referendum d’autodétermination, tel que l’a prétendu la machine propagandiste des partisans du séparatisme.

    Par contre le Président Obama a estimé dans sa lettre à SM le Roi, que le Maroc est un médiateur efficace pour rapprocher les points de vues dans le conflit israélo-palestinien.

    Il a réaffirmé à cet égard, sa confiance, en l’utilité de l’action commune maroco-américaine pour l’instauration des fondements de négociations fructueuses en faveur de la paix au Moyen Orient.

    Le Président Obama a indiqué qu’il partage la position du Maroc sur l’utilité des négociations sous l’égide des Nations Unies, pour trouver une solution "mutuellement acceptable", dans le dossier du Sahara, en ajoutant : "j'espère avoir l'occasion de discuter avec Vous de toutes ces questions et d'œuvrer ensemble au renforcement de la relation historique entre le Maroc et les Etats-Unis".

    Il ajoute :  "mon gouvernement travaillera avec le Vôtre et d'autres parties dans la région, afin de parvenir à une solution qui réponde aux besoins des populations, en termes de gouvernance transparente, de confiance en l'Etat de droit et d'une administration de justice équitable".

    Dans son commentaire de la lettre du Président américain, le porte-parole du gouvernement marocain a indiqué, pendant un point de presse qui suivait le dernier Conseil de gouvernement,  que pour la question de l'intégrité territoriale du Maroc, "à travers ce message, on observe une convergence entre la position du président américain et l'approche marocaine qui ne présente aucune antinomie aux constantes de la Nation".

    Dans ce qui suit le texte intégral de la lettre du Président Barak Obama :

    "Majesté,
    Je Vous remercie pour Vos aimables lettres relatives à l'amélioration des relations entre les Etats-Unis et le monde musulman, ainsi qu'à Vos préoccupations concernant Jérusalem et le Sahara occidental. J'espère avoir l'occasion de discuter avec Vous de toutes ces questions et d'œuvrer ensemble au renforcement de la relation historique entre le Maroc et les Etats-Unis. J'apprécie Votre engagement pour le renforcement des fondements du dialogue et du respect mutuel entre les nations, ainsi que pour la réalisation de la paix au Moyen-Orient, sur la base de nos convictions partagées. Au Caire, j'ai exprimé ma volonté d'œuvrer pour un «nouveau départ» entre les Etats-Unis et les Musulmans partout dans le monde. J'ai souligné que nous partageons des principes communs de justice et de progrès, de tolérance et de dignité pour tous les êtres humains. Ces principes devraient nous inspirer à atteindre une paix globale qui comprend une solution à deux Etats et une résolution rapide du conflit arabo-israélien.

    En tant que président du Comité Al Qods, Vous pouvez contribuer à ce que ses membres agissent de manière constructive en vue de la réalisation de nos objectifs communs. Je suis confiant que nous pouvons travailler ensemble pour mettre en place les bases de négociations fructueuses en faveur de la paix pour tous les peuples de la région. Il est évident que ces négociations ne peuvent aboutir que si nous arrivons à convaincre les parties à s'y engager de manière constructive. Je les ai appelées toutes à remplir leurs obligations. Pour Israël, cela inclut l'arrêt des implantations, le démantèlement des avant-postes et la levée des barrages. S'agissant des Palestiniens, cela implique qu'ils continuent de renforcer leurs forces de sécurité afin de combattre le terrorisme, de mettre fin à son incitation et de réformer leurs institutions pour la création d'un Etat palestinien. Les pays arabes ont également des responsabilités : aujourd'hui, plus que jamais, l'Autorité palestinienne a besoin de l'appui financier et politique des pays arabes pour concrétiser la vision d'une paix durable et contrer les tentatives visant à la saper.

    Les pays arabes devraient s'appuyer sur l'engagement de l'Initiative Arabe de Paix pour entreprendre des gestes envers Israël, allant dans le sens de la fin de son isolement dans la région. J'espère que le Maroc, comme par le passé, sera un leader dans la promotion de la réconciliation entre Israël et le monde arabe.
    Comme je l'avais dit au Caire, si nous réussissons, Jérusalem pourrait devenir un foyer sûr et permanent pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans, un lieu où tous les fils d'Abraham pourront cohabiter ensemble et en paix.

     Je réalise l'importance que revêt la question du Sahara occidental pour Vous, Votre Royaume et toutes les populations qui ont souffert à cause de ce conflit. Je partage votre engagement que les négociations menées sous les auspices des Nations unies constituent le cadre approprié permettant de parvenir à une solution mutuellement acceptable, et j'espère que Christopher Ross, un diplomate chevronné ayant une large expérience de la région, pourra promouvoir un dialogue constructif entre les parties.

    Mon gouvernement travaillera avec le Vôtre et d'autres parties dans la région, afin de parvenir à une solution qui réponde aux besoins des populations, en termes de gouvernance transparente, de confiance en l'Etat de droit et d'une administration de justice équitable.

    Enfin, j'apprécie Votre engagement personnel en faveur de la promotion du dialogue entre les religions et les cultures et je salue Vos efforts, et ceux de Votre gouvernement, pour développer les liens dont nous avons besoin pour faire face aux défis majeurs du monde contemporain".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com  
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
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  • Nouvel échec à Milbourne de la campagne du Polisario contre un film sur l’esclavage dans les camps de Tindouf

    Les realisateurs de Stolen.jpg"Ils ne peuvent pas quitter les camps,…il n’y a pas moyen de quitter les camps", c’est le constat fait par Violeta Ayala et Dan Fallshaw, lors d’un entretien avec Fran Kelly, de la Radio nationale australienne ABC, consacré à leur documentaire "Stolen", qui traite de l’histoire de Fatim, une Sahraouie, victime de pratiques esclavagistes dans les camps du Polisario à Tindouf sur le territoire algérien.

    Présenté lors du dernier festival de Sidney, le film des deux réalisateurs, suscite depuis la semaine dernière de nombreuses réactions du public et a fait l’objet de la part du Front Polisario, d’une véritable campagne de désinformation, dans laquelle le Front, dirigé par Mohamed Abdelaziz depuis plus de 30 ans, et ses activistes ont même traîné jusqu’en Australie, Fatim, la femme par laquelle toute l’affaire a été mise à jour, pour qu’elle renie son statut d’esclave.

    Tel que le racontent les deux auteurs du documentaire, à l’origine, le voyage des deux réalisateurs dans les camps de Tindouf avait pour objet de préparer un reportage sur la séparation des familles sahraouies entre ceux qui se trouvent dans les camps du Polisario et les autres qui se trouvent dans la région du Sahara au sud du Maroc ou ailleurs.

    Ils ont été confrontés aux déclarations faites par l’une des personnes, en l’occurrence Fatim, qui est séparée de sa mère Embarka, et ramenée dans les camps par sa maîtresse, une certaine Dailo. Embarka, appartient elle, au père de Dailo.

    Expulsés des camps de Tindouf après la révélation de l’affaire, Violeta Ayala et Dan Fallshaw ont réalisé à partir des enregistrements qu’ils ont effectué le documentaire, qui reprend outre les déclarations de Fatim et Embarka, les témoignages de plusieurs autres personnes.

    Lors de l’entretien à la radio australienne ABC, Dan Fallshaw décrit les conditions de tournage de leur film : "….Leil dont vous aviez mentionné le nom (la fille de fatim) et qui nous a parler au téléphone était très  inquiète au moment du tournage. Au fait, il n’y avait pas seulement eux qui nous ont raconté leurs histoires, mais  d’autres personnes  ont parlé d’esclavage dans le film. Ils veulent que le monde extérieur le sache. Il y’avait un groupe d’hommes qui ont voyagé sur 2000 Kms a travers le Sahara, pour nous raconter leur propres histoires….".

    Il poursuit que "Fatim a été sépare de sa mère quand elle avait  3 ans, elle a due partir aux camps   plus tard. Elle a été enlève à sa mère parce que «  Embarka » la mère de fatim, était l’esclave du père de Dailo, et Dailo comme nous a dit Embarka voulait toujours que Fatim lui appartienne,  et donc c’est pour cette raison qu’elle l’a enlevé quand Fatim avait seulement 3 ans".

    "On a senti qu’on avait une obligation morale pour raconter cette histoire", ajoute Dan, le
    Co-réalisateurs  de "Stolen".

    Sa collègue Violeta Ayala indique elle, qu’"il y’a 9 personnes dans le film, qui parlent d’esclavage, ce film reflète notre  expérience dans les camps, notre histoire, et ce qui s’est passé, comment les gens sont venus chez nous pour nous raconter leurs histoires, cela dépend de chaque spectateur d’interpréter le film tel qu’il le conçoit".

    Dans le documentaire, Embarka (la mère de Fatim) raconte son histoire avec son maître qui la traite comme une esclave et avec lequel elle a eu plusieurs enfants, soulignant que sa fille a été également réduite à l'esclavage par la fille de ce dernier.

    Le documentaire apporte également des témoignages poignants, dont celui d'une femme qui a présenté devant les caméras le certificat de son affranchissement.

    "Si tu parles d'esclavage, ils te jettent en prison, ou tu disparais tout simplement", a affirmé cette femme.

    En réponse à une question de la journaliste Fran Kelly, sur le sens qu’ils donnent au mot "esclavage", Violeta Ayala et Dan Fallshaw déclarent, qu’"à l’intérieur des camps, quelques Sahraouis de peau noir, se considèrent comme des esclaves, cela veut dire qu’ils sont possédés par une autre personne ".

    Aucun film du festival de cinéma de Sidney, qui s'est achevé le 14 juin dernier, n'a soulevé un débat aussi vif, que celui dont "Stolen" a fait l'objet.

    Après l'échec de toutes leurs tentatives pour que ce film ne voie pas le jour, les activistes du Polisario a tenté d’empêcher sa projection au festival de cinéma de Melbourne (24 juillet-9 août), après que la direction de ce festival ait fait part de son intention de le programmer au cours de cette édition.

    Le film sera effectivement projeté le vendredi 31 juillet courant, dans le cadre de ce festival.

    Vaines tentatives d'enterrer le documentaire

    Dans leur offensive, ils ont rameuté des journalistes étrangers acquis à leur thèse afin qu'ils leur confectionnent des reportages à leur mesure, où les victimes filmées dans «Stolen» se dédisent et se désavouent en prétendant avoir touché de l'argent des réalisateurs pour assurer des rôles.

    Kamal Fadel, le représentant du Polisario en Australie reconnaît, sans le vouloir, le fait que les victimes ont été encadrées à l’occasion de l’action menée par les partisans du Polisario contre le film. 

    A propos de l’arrivée de Fatim en Australie, il déclare : " …Ce n’est pas nous qui l’avons invité, c’est l'Association australienne pour le Sahara Occidental (AWSA) et des membres du parlement fédéral ".

    Il a fait cette déclaration lors de la même émission de la Radio ABC consacrée au film.

    Mais, il reconnaît, quand même, lui avoir payé le voyage: "Elle est ici à Sydney avec  l'Association australienne pour le Sahara Occidental (AWSA). Nous lui avons payé les billets d’avion pour venir".

    Kamal Fadel a tenté d’attaquer la qualité de la traduction des propos des personnes interviewés par les auteurs du documentaire, accusant ces derniers d’avoir fait dire aux victimes ce qu’elles n’ont pas dit.

    Un argument au quel ont répondu les partisans de ce documentaire, en rappelant que "une grande partie du contenu du documentaire a été traduite et diffusée par la chaîne satellitaire Al Jazeera". 

    Mais toutes ces tentatives ont été vouées à l'échec. Même les organisations internationales reconnaissent l’existence des pratiques esclavagistes. Ainsi, selon les deux journalistes australiens, "l’ONU dément sur place mais quand on est parti à Genève, le directeur adjoint pour l’Afrique du nord a dit que cela existe  dans les camps de Tindouf".

    Plusieurs voix se sont élevées, dénonçant cette réalité, en particulier dans les médias australiens.

    Ainsi Romana Cacchioli, de l'Organisation de lutte contre l'esclavage a affirmé que toutes les scènes du documentaire sont véridiques, confiant au journal "Brisbane Times" que l'existence de cas similaires est attestée par les médias espagnols.

    Au soir du 11 juin, jour de la première projection du documentaire, les supporters du Polisario ont tenté vainement de faire d'une manifestation de cinéma un événement politique. Ils ont ainsi fait venir Fatim des camps de Tindouf, au cinéma du boulevard June George à Sidney.

    En réalité, outre le fait qu’elle soit venue en Australie avec l’encadrement du Front Polisario, elle a cependant laissé dans les camps, tel que le relève un autre Sahraoui, ses enfants. Une sorte de garantie pour que ses réponses soient conforme à ce qui lui a été dicté.

    Dan Fallshaw indiquera à cet égard  "On lui a parlé très brièvement hier, tous ce qu’elle avait dit est qu’on lui a  demandé de ne pas nous parler".

    Ayala a déploré lors d'une conférence de presse la terreur vécue par Fatim: "J'ai parlé au téléphone avec sa mère et son frère qui m'ont dit qu'elle a été forcée de quitter les camps. Nous ne voulions pas qu'elle quitte ses enfants et quand nous lui parlions, nous n'entendions que les échos de la peur et de la terreur. Elle a extrêmement peur et ne peut pas s'exprimer", a dit Ayala.

    Les responsables du festival et plusieurs cinéastes australiens ont soutenu le documentaire. Le directeur exécutif du festival de Sydney, Mark Sarfaty, a affirmé que "le choix de projeter ce film est approprié. Ce n'est pas notre rôle d'agir comme législateur ou censeur".

    Violetta Ayala a critiqué certains organes de presse qui, sans voir le film, ont demandé qu'il ne soit pas projeté et a fait savoir que les responsables du festival ont été avertis que le Polisario va "s'approprier le film et détourner la cause principale, qui raconte la misère des camps, l'esclavagisme et l'asservissement afin d'en faire une question politique ".

    "Nous avons mené un travail documentaire de recherche. Il s'agit d'un documentaire réaliste et non pas du fruit de l'imagination. Il décrit des problèmes pénibles vécus dans les camps de Tindouf. Si les Nations Unies n'ont pas été capables de résoudre ce conflit vieux de 30 ans, qui sommes-nous pour politiser ce film ? C'est regrettable que le Polisario cherche à détourner les vérités ", s'indigne-t-elle.

    Le film a bénéficié d'un financement accordé par l'organisme de cinéma " Screen Australia ".

    "Le Polisario a su mobiliser ses partisans ici, mais leur cause est perdue", note Tom Zubrycki, le producteur du film qui a une longue expérience dans la production des documentaires, se demandant: "comment peut-on nier les réalités décrites dans ce film ?"

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com  
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com 
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com