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Experts et ONG soutiennent le Maroc et dénoncent l’Algérie devant la 4ième Commission de l’ONU

Les travaux de la quatrième Commission des Nations Unies, qui se sont tenus récemment à New York ont été marqués par le nombre important d’interventions qui ont soutenu la position du Maroc dans le dossier du Sahara.

Outre la longue liste d’Etat qui ont soutenu l’initiative marocaine d’autonomie et le processus onusien de règlement, il y avait les experts et organisations non gouvernementales qui ont dénoncé les positions de l’Algérie et du Polisario en soutenant le Maroc.

Dans ce qui suit les principaux extraits de ces interventions :

Une association palestinienne appelle à adopter le plan d’autonomie comme solution à la question du Sahara marocain
Le président de l’Association d’amitié palestino-marocaine, Mohamed Ziyad al-Jabari, a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à adopter le plan d’autonomie comme solution au conflit sur le Sahara marocain. S’exprimant devant la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies, M. Al-Jabari a souligné que le dossier du Sahara “n’est pas une question d’occupation ou de colonisation, mais une question de parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume”, rejetant catégoriquement la propagande du Polisario avec le soutien de l’Algérie sur la situation au Sahara.
L’Union européenne réitère son appel à l’enregistrement de la population des camps de Tindouf
L’Union européenne (UE) a réitéré, devant la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, son appel à l’enregistrement par le Haut Commissariat des Nations-Unies aux Réfugiés (HCR) de la population des camps de Tindouf, en territoire algérien, tel que maintes fois demandé par le Conseil de sécurité. Le représentant de l’Autriche, qui faisait une déclaration au nom des pays de l’UE lors de l’adoption de la résolution de la Commission sur la question du Sahara marocain, a également souligné que l’Union européenne reste “inquiète” des implications du conflit du Sahara sur la sécurité et la coopération au niveau régional.
Une experte américaine dénonce les liens entre l’Iran et le Polisario
“Des organisations militaires comme le Hezbollah ont établi des camps d’entraînement dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, et cherchent en permanence à recruter les jeunes désespérés et vulnérables de ces camps, à des fins terroristes, de trafic de drogue, de contrebande et d’êtres humains”, a averti Susan Ashcraft, ancienne agent fédéral de l’Agence antidrogue des Etats-Unis (DEA),relevant, à cet égard, qu’un récent rapport publié par un centre de recherche international a documenté les ambitions régionales de l’Iran au Sahel et sa volonté de soutenir les milices du Polisario, “avec comme but ultime de déstabiliser la région et menacer l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ”. “La menace était tellement grave que le Maroc a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran”, a-t-elle rappelé, affirmant que la présence du Hezbollah dans les camps de Tindouf constitue une grande urgence et rend indispensable une résolution rapide du conflit du Sahara.
Un expert international souligne l’illégitimité du Polisario à représenter les Sahraouis
L’expert et juriste international, Nykaky Lygeros, a mis l’accent, devant la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies, sur l’illégitimité du Polisario à représenter les Sahraouis, soulignant que la nature même de ce mouvement séparatiste est aujourd’hui remise en cause au niveau international. Evoquant l’échec cuisant subi par le Polisario et ses mentors en voulant contester en justice les accords agricoles et de pêche liant le Maroc et l’Union européenne, M. Lygeros a relevé que la Cour européenne de justice a purement et simplement rejeté la plainte du Polisario en s’appuyant sur le fait que ce mouvement n’est pas représentatif des populations sahraouies.
Un juriste islandais souligne la légalité de la gestion par le Maroc des ressources naturelles du Sahara
Le juriste islandais Steingrimur Saevarr Olafsson a mis en avant, devant la 4è Commission de l’ONU à New York, les arguments confirmant la légalité de la gestion des ressources naturelles du Sahara par le Maroc. “Le droit du Maroc sur les ressources naturelles est légal pour plusieurs raisons, parmi lesquelles le fait que le Maroc est souverain sur la région et, partant, agit en conséquence au profit de ses populations”, a déclaré le pétitionnaire islandais dans son intervention dans le cadre du débat général.
Un expert africain souligne la responsabilité du Polisario dans la dégradation de la situation sécuritaire au Sahara
La responsabilité avérée du Polisario dans la dégradation de la situation sécuritaire pour les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, a été pointée du doigt à la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies, par l’expert et professeur universitaire malien, Youssef Coulibaly. “Le problème sécuritaire au Sahara est réel, il est même explosif et grave car touchant aux droits des populations sahraouies de Tindouf (…) qui vivent depuis les années 1970 dans l’insécurité et la privation”, a souligné devant la Commission M. Coulibaly, qui enseigne à l’université de Bamako. Selon lui, le Royaume du Maroc “est aujourd’hui le seul capable de garantir la sécurité et le bien être aux habitants du Sahara”.
Des activistes humanitaires internationaux s’indignent du détournement de l’aide destinée aux populations des camps de Tindouf
Eric Cameron, président de l’ONG norvégienne “World Action for Refugees”, a critiqué l’inaction qui entoure le triste sort des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, notant que des parties ont failli à leur responsabilité de venir en aide à ces populations en ne cherchant pas activement une solution politique, en l’occurrence à travers l’initiative marocaine d’autonomie qui garantit la bonne gouvernance et le respect des droits fondamentaux des populations. Il a pointé du doigt le détournement de l’aide humanitaire par des gens dépourvus de la moindre fibre morale et qui s’enrichissent au détriment des populations des camps auxquelles cette aide est destinée, qualifiant ces agissements de “crime odieux”.
Nancy Huff, présidente de l’organisation “Teach the Children International”, a rappelé le rapport publié par l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) en 2015 qui a révélé que pendant des années, de vastes quantités d’aide humanitaire destinée aux Sahraouis vivant dans les camps de Tindouf avaient été “détournées” et que ces détournements ont été opérés par et au profit de certains dirigeants du polisario. Mme Huff s’est dite persuadée que si des mesures simples avaient été prises pour mettre fin au vol de l’aide humanitaire, la question du Sahara aurait sans doute été réglée peu de temps après son déclenchement, il y a quatre décennies.
Donna Sams, d’”Antioch Community Church”, a rappelé qu’elle a effectué trois visites dans les camps, ce qui lui a permis de constater de visu que la population vivait dans des conditions de pauvreté. Les dirigeants actuels du Polisario ont pris l’initiative de collaborer avec des “Etats voyous et des entités malveillantes infiltrées dans la région, à l’intérieur et autour des camps de Tindouf”, a-t-elle ajouté, soulignant l’impératif de se rendre compte de la possibilité que la question non résolue du Sahara devienne un pôle d’attraction pour des pays et des dirigeants ayant un programme de guerre et de déstabilisation.
Un juriste international considère que L’affaire du Sahara est une question d’intégrité territoriale
La question du Sahara “ne peut nullement être considérée comme une question de décolonisation, mais plutôt comme une question de parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc”, a soutenu Miguel Angel Rodriguez Mackay, juriste à l’Institut péruvien de droit international et des relations internationales. Il a ainsi fait observer que cette question est traitée par le Conseil de sécurité comme un différend régional, et qu’aucune des résolutions de cet organe exécutif des Nations-Unies ne qualifie le Maroc comme étant “une puissance coloniale”, par référence à sa présence au Sahara.
Un juriste international met en exergue le rôle des Commissions régionales du CNDH au Sahara marocain
Le juriste français, Hubert Seillan, a mis en exergue, à New York, le rôle très concret joué par les instances de médiation et tout particulièrement les Commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) au Sahara marocain. Mettant en relief les mesures prises par le Maroc pour promouvoir la démocratie et les droits fondamentaux dans ses provinces du sud, l’observateur et expert international des droits de l’Homme a souligné devant la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies la très forte participation citoyenne des populations de ces provinces aux élections nationale, régionale et locale.

Sources : le site politique du Sahara occidental :
www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie :
www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental :
www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental:
www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental :
www.sahara-social.com

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