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  • Une délégation sahraouie du CORCAS participe aux travaux du Conseil des Droits de l’Homme à Genève

    Les provinces du sud du Maroc sont accessibles  à tout moment à toutes les délégations officielles des Nations-Unies dans le cadre de leurs missions d’évaluation des droits de l’homme dans la région

     

    Les travaux du Conseil des Droits de l’Homme se poursuivent au palais des Nations à Genève. La promotion des droits de l’homme au Royaume du Maroc, notamment dans les provinces du sud, sont à l’ordre du jour.

     

    Une délégation sahraouie représentant le Conseil royal consultatif des affaires sahariennes participe à ces travaux pour contrecarrer les allégations de l’Algérie et du Polisario quant au respect des droits de l’homme dans les provinces du sud du Royaume.

     

    Après avoir rappelé les contours de l’initiative d’autonomie à octroyer à la région du Sahara ainsi que les évolutions connues au Maroc en matière de droits de l’homme depuis 1999 et reconnues par la communauté internationale, la délégation du Corcas a évoqué les violations systématiques et quotidiennes des droits de l’homme dans les camps de Tindouf perpétrées par les leaders du Polisario sous le sol algérien ; et de rappeler le refus catégorique de l’Algérie d’enregistrer, et donc recenser, les sahraouis retenus malgré eux dans ces camps. 

     

    Par ailleurs, la délégation du Corcas a rappelé le refus d’accès aux camps de Tindouf, depuis plus de dix ans, aux représentants onusiens des droits de l’homme ; et de rappeler qu’au contraire de ce que propage les parties adverses, le territoire des provinces du sud du Maroc est accessible à tout moment à toutes les délégations officielles des Nations-Unies dans le cadre de leurs missions d’évaluation des droits de l’homme dans la région.

     

    Il est à noter que parmi la délégation sahraouie présente à Genève se trouve Mr. Moulay Ahmed Mghizlat, membre du Corcas.

  • La fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie symbolise la non-intégration du Maghreb et freine le développement de la région (rapport)

    La fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie symbolise la non-intégration du Maghreb et freine considérablement le développement humain et économique de la région, souligne OXFAM France dans un rapport intitulé "20ème anniversaire de la fermeture de la frontière entre l’Algérie et le Maroc : Des coûts significatifs pour le Maghreb". 

     

    La non-intégration du Maghreb a un coût considérable estimé entre 2 et 3 pc du PIB des économies de la région, souligne le document, notant qu'une intégration effective de la région bénéficiera à l’ensemble des populations du Maghreb. Le Maghreb recèle un immense potentiel en matière d’intégration politique, de coopération économique et de développement humain, insistent les auteurs du document, soulignant qu’après avoir fait le constat de la faiblesse des échanges intermaghrébins, spécialistes et analystes s’accordent sur l’idée que le fort potentiel de développement de ces échanges est sous-exploité. 

     

    Les exportations entre les pays du Maghreb ne représentaient que 3,3 pc du total des exportations de la zone en 2012, fait remarquer le rapport, notant que ce manque d’intégration est aggravé par une faible coopération avec le reste du continent africain: seul 5,2 pc des exportations de l’UMA avaient en 2012 pour destination un pays du continent africain. 

     

    Le document ajoute qu’une union maghrébine effective aurait fait gagner aux cinq pays une valeur ajoutée annuelle de l’ordre de 10 milliards de dollars.