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  • Le Polisario rattrapé par le Printemps arabe (universitaire argentin)

    Adalberto Carlos Agozino est un académicien argentin, il a déclaré que les incidents survenus récemment dans les camps du Polisario à Tindouf, sont prémices d'un vent du "Printemps arabe" qui commence à souffler sur ces camps et à rattraper les dirigeants du Polisario. 

     

    Les populations des camps de Tindouf ont compris que la persistance des dirigeants des séparatistes dans leur refus d'ouvrir des discussions avec le Maroc sur la base du Plan d'autonomie pour la région du Sahara, proposé par le Royaume en 2007, entrave toute possibilité d'alléger leurs souffrances et de mettre fin à leurs conditions de vie déplorables, a ajouté l'académicien argentin dans un article publié sur son blog et repris par plusieurs médias locaux. 

     

    Encouragés par les changements intervenus dans plusieurs pays d'Afrique du Nord dans le sillage du Printemps arabe, les populations séquestrées de Tindouf ont commencé à "donner de la voix et à faire entendre leur mécontentement, en dépit de la féroce répression qu'elles subissent de la part non seulement des milices du Polisario mais aussi du DRS, le terrible service de renseignement algérien", a souligné Carlos Agozino, professeur à l'Université John F. Kennedy de Buenos Aires. 

     

    Selon l'auteur de "Géopolitique du Sahara et du Sahel", l'Algérie craint que le mécontentement grandissant à Tindouf, n'atteigne d'autres régions du pays, à l'approche des élections présidentielles. 

     

    Le mouvement de protestation dans les camps de Tindouf a débuté en mars 2011 lorsqu'une organisation baptisée "Jeunesse de la Révolution sahraouie" est descendue dans les rues pour dénoncer "la corruption, le népotisme et le clientélisme" des dirigeants du Polisario, a rappelé le chercheur argentin, ajoutant qu'en dépit de la répression "brutale" et du démantèlement rapide du mouvement qui s'est soldé par l'arrestation de ses dirigeants, le mécontentement des populations s'est poursuivi et de nouveaux dirigeants ont repris le flambeau de la lutte. 

     

    La venue dans la région de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Christopher Ross, a offert l'occasion aux populations de réaffirmer leur rejet du front Polisario, a encore souligné le professeur Carlos Agozino, rappelant que quelque 400 personnes, en majorité des membres de la tribu de Rguibat-Souaed, dont est issu le secrétaire général du Polisario, Mohamed Abdelaziz, ont organisé, les 23 et 24 janvier dernier, des manifestations de protestation au cours desquelles la foule a investi les locaux de la sécurité du camps dit Smara. 

     

    En dépit de sa brutalité, la répression n'a pas réussi à étouffer les protestations et les incidents se sont succédé entrainant une flambée de violence, a-t-il ajouté, précisant que le mouvement de protestation a éclaté suite à l'interpellation par des éléments de la gendarmerie algérienne de deux jeunes de la tribu de Rguibat-Souaed, Khatri Ould Hammadha Ould Khandoud et Mohamed Ould Aliyenne.

     

    En réaction à ces arrestations, un groupe de manifestants a tenté d’organiser un sit-in devant le bureau du Haut-commissariat des Nations unies pour les refugies (HCR) à Rabouni, en observant une grève de la faim, a ajouté le chercheur argentin, notant que les manifestants ont été violemment réprimées par les forces du Polisario, soutenues par des éléments de la sécurité algérienne. 

     

    Selon le professeur Carlos Agozino, en dépit des violations des droits de l’Homme commises par les sbires du Polisario avec l’aide des forces de sécurité algériennes, les représentants du HCR ont gardé le silence tout en refusant de recevoir les meneurs de la protestation, alors que le climat de tension perdure dans les camps de Tindouf, mettant ainsi à nu le vrai visage du polisario, une "entité fantoche". 

     

    Les conditions de vie sont tellement déplorables dans les camps de Tindouf que le nombre des populations décroit au fil des ans, a noté par ailleurs le chercheur argentin, ajoutant que le HCR et le Programme alimentaire mondial (PAM) estiment que les deux tiers des femmes souffrent d’anémie et un tiers des enfants de malnutrition chronique. 

     

    Pour sa part, la célèbre écrivaine espagnole Reyes Monforte, qui a effectué des visites dans les camps pour s’enquérir des conditions de vie des populations avant de publier "Besos de Arena" (Baisers de sables), souligne que l’eau consommée dans ces camps est dangereusement polluée par "des particules fécales" en raison de la proximité des points d’eau des fosses septiques, a rapporté Carlos Agozino. 

     

    Les populations des camps souffrent constamment de diarrhées, de déshydratation, de maladies digestives et de cécité, a-t-il indiqué, précisant qu’en dépit de cette situation sanitaire déplorable, le Polisario est soucieux de surveiller étroitement les séquestrés de Tindouf pour les empêcher de regagner leur patrie, le Maroc, ou pour se rendre tout simplement à l'étranger. 

     

    Même les déplacements entre les camps sont sévèrement restreints, a-t-il constaté, ajoutant que toutes les promesses formulées par les séparatistes se sont effondrées face à la réalité et au manque de perspectives. 

     

    Le Polisario peut toujours organiser des "festivals de cinéma" et inviter des coopérants, désireux de découvrir les paysages du désert, mais cela ne changera rien à la réalité. Les camps de Tindouf demeurent le théâtre de violations constantes des droits de l’Homme où perdurent encore les pratiques d’esclavage dont sont victimes les populations de race noire ainsi que les séquestrations pour empêcher les gens de fuir ces camps, écrit encore le chercheur argentin. 

     

    Les dirigeants du Polisario ont intérêt à maintenir les populations en état de séquestration pour la survie de leur entité fantoche et pour continuer à recevoir l’aide internationale, détournée à des fins d'enrichissement personnel, avec le soutien de l’Algérie, qui cherche par tous les moyens à mettre des bâtons dans les roues du Maroc, a conclu Carlos Agozino.

     

    Sources : le site politique du Sahara occidental :  

                www.corcas.com

     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : 

                www.sahara-online.net  

    Le site de la culture hassanie : 

                www.sahara-culture.com    

    Le site des villes du Sahara occidental :  

                www.sahara-villes.com  

    Le site du développement économique du Sahara occidental:  

                                  www.sahara-developpement.com   

    Le site social du Sahara occidental :

                                  www.sahara-social.com 

  • Le soutien à l’autonomie au Sahara continue de gagner du terrain au sein de la Communauté internationale (journal colombien)

    Le soutien au plan d’autonomie pour le Sahara présenté par le Maroc continue de gagner du terrain au sein de la Communauté internationale, sur fond d’une vague de retrait par plusieurs pays de leur reconnaissance de la prétendue rasd, écrit le quotidien colombien “Primicia”.

     

    Dans un article intitulé “Le triomphe de la légalité”, publié récemment, “Primicia” ajoute que cet état de fait s’est traduit par l’annonce fin 2013 par plusieurs pays du retrait de leur reconnaissance de la fantomatique rasd, citant à ce sujet Haïti, Panama, le Paraguay et les îles Maurice.

     

    “En fait, tout le monde s’est rendu compte que la prétendue rasd n’est pas une entité politique souveraine, en termes de droit international”, souligne le quotidien, précisant que “cette entité ne dispose ni de territoire, ni de population et encore moins d’un pouvoir politique souverain”.

     

    Rappelant que la Colombie fut l’un des premiers pays latino-américains à procéder au retrait de sa reconnaissance de l’entité fantoche, “Primicia” souligne que les pays qui ont retiré leur reconnaissance de la prétendue rasd se sont rangés du côté de la légalité internationale au moment où le processus de négociations initié sous les auspices de l’ONU est toujours en cours.

     

    Et le quotidien d’ajouter “qu’en termes géopolitiques, cette vague de retraits intervient dans un contexte régional marqué par la crise en cours au Sahel qui menace la stabilité et la sécurité de toute la région“

     

    Citant plusieurs rapports, “Primicia” fait état, à ce sujet, de l’implication des séparatistes du Polisario dans des actions “djihadistes” au Sahel.

     

    Pour la publication, “tout discours sur un micro-Etat n’a aucune crédibilité”, notant que “tout changement dans 

    l’équilibre géopolitique ne fera qu’aggraver la situation et augmenter les menaces dans cette région”.

     

    Sources : le site politique du Sahara occidental :  

                www.corcas.com

     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : 

                www.sahara-online.net  

    Le site de la culture hassanie : 

                www.sahara-culture.com    

    Le site des villes du Sahara occidental :  

                www.sahara-villes.com  

    Le site du développement économique du Sahara occidental:  

                                  www.sahara-developpement.com   

    Le site social du Sahara occidental :

                                  www.sahara-social.com