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  • Le Président du Corcas s’entretient avec une délégation parlementaire colombienne

    Vice-président de la Chambre des représentants : La Colombie soutient l’intégrité territoriale du Maroc et l’initiative d’autonomie

    La question du Sahara marocain a été au centre d'un entretien, lundi à Rabat, entre le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (Corcas), Khalihenna Ould Errachid, et une délégation parlementaire colombienne, conduite par le vice-président de la Chambre des représentants, Carlos Andres Amaya Rodriguez.

    La Colombie appuie l'intégrité territoriale du Maroc ainsi que l'initiative d'autonomie proposée par le Royaume, a indiqué M. Amaya Rodriguez dans une déclaration à la MAP à l'issue de cet entretien, ajoutant que la partie marocaine a informé la délégation colombienne des différentes étapes qu'a connues la question du Sahara.

    Cette entrevue a porté aussi sur le processus de paix en Colombie et son importance vitale pour la réalisation du développement, a-t-il dit.

    Carlos Andres Amaya Rodriguez, était accompagne d’une importante délégation composée d’Eduardo José Castaneda Murillo, vice-président de la commission des relations extérieures à la Chambre colombienne des représentants, Elkin Rodolfo Ospina , German Blanco, Juan Felipe Lemus Uribe, Carlos Alberto Cuenca Chaux, John Jairo Roldano Avendano et Mario Suarez Florez, des membres de la Chambre colombienne des représentants, ainsi que Pilar Rodriguez, Secrétaire générale de la Commission des relations extérieures de la Chambre colombienne des représentants et Diana Maria Garcia Bahamon, Chargé du Protocole à la Chambre colombienne des représentants.

    Du côté du Corcas, ont participé à cet entretien le Secrétaire Général du Conseil, Dr Maouelainin Ben Khalihanna Maoulainin, Khaddad El Moussaoui, le Vice-président et Moulay Ahmed Mghizlat, membre du Conseil.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
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  • Le rejet de l’élargissement des compétences de la Minurso fondé sur des considérations juridique, politique et de droits de l'Homme

    Le rejet par le Maroc de la proposition d'élargir les compétences de la Minurso pour englober les droits de l'Homme est basé sur des considérations d'ordre juridique, politique et de droits de l'Homme, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani.

    Ce rejet est fondé sur le fait que la Minurso est chargée, en vertu de l'accord de 1991, de surveiller le cessez-le-feu et d'organiser le referendum, rendu caduc systématiquement par les autres parties, et s'inscrit dans le cadre du chapitre VI de la charte des Nations Unies selon lequel chaque résolution doit être acceptée par toutes les parties, a souligné le ministre, en réponse à une question présentée par les groupes Socialiste, Haraki, Justice et développement, Progrès démocratique, Istiqlali pour l'unité et l'égalitarisme et Authenticité et modernité à la Chambre des représentants.

    Le refus catégorique de toute tentative de modifier le mandat de la Minurso procède également du fait que le Royaume n'acceptera jamais qu'une partie quelconque porte atteinte à sa souveraineté sous quelque motif que ce soit, a-t-il ajouté, soulignant que la souveraineté nationale et la sécurité territoriale est un principe ancré dans le droit international.

    Sur le plan politique, le Maroc rejette cette proposition, privilégiant le règlement politique conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, au lieu de soulever d'autres sujets à dessein de faire dérailler ce processus, a-t-il fait remarquer.

    "Le Maroc, tout en réitérant sa disponibilité à coopérer avec la Minurso afin qu'elle puisse accomplir sa mission, est pleinement engagé à parer à toute dénaturation ou politisation du mandat principal de la mission onusienne, laquelle modification menacerait même son existence", a-t-il dit.

    Côté droits de l'Homme, le ministre a rappelé que le Royaume, en adoptant une approche volontariste, a pris des initiatives visant la promotion des droits de l'Homme, y compris dans le Sahara, dans le cadre des réformes audacieuses et tangibles entreprises sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, lesquelles réformes ont été saluées par le Secrétaire général de l'ONU dans ses rapports des deux dernières années.

    Dans ce sillage, M. El Otmani a souligné que le Maroc a franchi de grands pas sur la voie du renforcement de l'autonomie des mécanismes nationaux et l'ouverture sur les procédures spéciales de l'ONU, ajoutant que la proposition portant sur la mise en place d'un mécanisme international pour la surveillance des droits de l'Homme au Sahara fait litière des efforts déployés par le Maroc en la matière, ce projet étant "dénué de tout fondement réaliste, car un tel mécanisme n'a jamais été proposé pour une situation similaire", a-t-il dit.

    Dans le même ordre d'idées, M. El Otmani a affirmé que le Maroc "n'a rien à cacher", rappelant la récente visite au Royaume du rapporteur européen sur les droits de l'Homme. "Nous serions le seul pays de la région à avoir invité d'autres rapporteurs internationaux à visiter son territoire, convaincus en cela du sérieux des réformes accomplies par le Maroc dans le domaine des droits de l'Homme", a-t-il soutenu.

    Le ministre a, d'autre part, noté que si une revendication urgente et immédiate il y a dans le domaine des droits humains, le recensement des séquestrés dans les camps de Tindouf est la première priorité, avec l'obligation pour le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés de leur garantir protection et leur permettre, notamment aux enfants, aux femmes et aux personnes âgées, de rallier la mère patrie, conformément aux accords internationaux et à la convention de Genève relative aux réfugiés".

    Sur le plan sécuritaire, M. El Otmani a souligné que la recrudescence des menaces dans la région exige de prendre toutes les précautions nécessaires afin de faire face à ce danger, affirmant que la proposition d'élargissement du mandat de la Minurso ouvre grande la porte à l'anarchie sécuritaire.

    Et d'ajouter que cette proposition dénote d'"une position purement politique, biaisée en faveur des intérêts des autres parties et risque de saper la démarche politique et d'exposer la région à toutes les éventualités possibles", affirmant que toutes les parties ont le devoir d'assumer leurs responsabilités.

    Rappelant les positions prises par le Maroc, ses efforts diplomatiques et les visites effectuées par une délégation de haut niveau, dépêchée par SM le Roi Mohammed VI dans nombre de pays membres du Conseil de sécurité, M. El Otmani a affirmé que la position marocaine puise sa force dans l'union du peuple marocain et de toutes les forces nationales et de leur mobilisation constante derrière le Souverain pour la défense de l'intégrité du Royaume.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Le ralliement des combattants du Polisario aux djihadistes n'aurait pas été possible sans la bienveillance de l'Algérie (Presse malienne)

    Le ralliement massif des combattants du Polisario aux djihadistes qui occupaient le nord du Mali, avant d'en être chassés par les troupes françaises et africaines, n'aurait pas été possible sans la bienveillance, voire l'incitation de l'Algérie, écrit, jeudi, le journal malien " L'Aube".

    Après avoir rappelé les propos du ministre malien des Affaires étrangères, Tieman Coulibaly, qui avait estimé à 500 combattants le nombre des éléments du Polisario au sein des phalanges terroristes au nord du Mali, le journal affirme "qu'il est clair que sans l'apport de ces combattants (bien entraînés par l'armée algérienne), la déroute de l'armée malienne n'aurait pas été possible".

    Citant toujours le ministre malien des Affaires étrangères, le journal fait état de "l'enrôlement de miliciens du Polisario en tant que mercenaires par le Mujao contre des rétributions financières, allant de 200 à 6 000 euros" .

    L'Aube est revenue, également, sur une déclaration d'un responsable militaire rapportée par l'Agence AFP et selon laquelle de nombreux combattants du mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujuao) sont retournés dans les camps du Polisario. Ces camps sont implantés (depuis des décennies) dans la région de Tindouf, en Algérie.

    Récemment, si les plus hautes autorités de l'Onu ont marqué leur inquiétude et appelé au règlement urgent "du problème Sahraoui", c'est à cause du risque de voir les terroristes faire des camps de Tindouf un nouveau foyer de Jihadistes, a indiqué la même source.

    Le journal malien a, par ailleurs, cité les noms d'éléments du Polisario qui sont devenus des chefs au sein du Mujao, à l'instar d'Adnane Walid Sahraoui, un militaire dans les rangs du Polisario, devenu porte-parole de la Mujao.

    Il s'agit également, selon le journal, de l'autre chef du Mujao, Abderrahmane Ould El Amer Alias Ahmed, qui était jusqu'en 2005, un contrebandier. Il commercialisait au nord du Mali (au profit de la direction du Polisario), les produits alimentaires détournés et/où volés de l'aide humanitaire destinée aux populations des camps de Tindouf, indique le journal qui évoque aussi le nom Abdelhakim Sahraoui, chef de la police islamique du Mujao, à Gao dont il a martyrisé la population, avant la libération récente de la ville.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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