Deux membres du Congres américain exigent la libération de Ould Sidi Mouloud
Dans une lettre qu’ils ont adressé à Mme Hilary Clinton, la Secrétaire d’Etat américaine aux affaires étrangères, deux Congressmans, MM Lincoln Diaz-Balart et Jim Moran, ont exigé que l’administration américaine agisse pour obtenir la libération immédiate de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, l’ancien responsable de la sécurité du Polisario, arrêté par le front, à son retour dans les camps de Tindouf, au cours de la semaine dernière.
Cette lettre de deux leaders du Congres américain, spécialisés dans les questions des droits de l’Homme, vient s’ajouter aux multiples appels lancés par les organisations internationales des droits Humains, qui ont critiqué cette arrestation perpétrée par le Polisario qui accuse l’ancien responsable de sa sécurité d’"espionnage" et de "haute trahison", pour avoir seulement exprimé son point de vue qui soutient la solution marocaine octroyant l’autonomie au Sahara pour réunir enfin, les familles sahraouies et mettre fin au conflit qui a duré plus que trois décennies.
Les deux élus ont notamment écrit que : "Nous écrivons aujourd’hui pour exprimer notre préoccupation pour la sécurité et l’intégrité physique de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud ". Ils ont ajouté "nous incitons le Département d’Etat à agir pour assurer la libération immédiate de M. Ould Sidi Mouloud, ainsi que tous ceux qui se trouvent dans les camps de Tindouf, qui doivent pouvoir disposer du droit à la liberté de mouvement et d’expression".
La lettre indique que Ould Sidi Mouloud était au Maroc, dans le cadre des visites familiales organisées sous l’égide des Nations Unies. Ayant pris connaissance des avancées que connait la Sahara, q’il n’a pas vue depuis plus de trois décennies, il a annoncé sa volonté de revenir dans les camps pour exprimer son soutien au règlement proposé par le Maroc, par le biais du projet d’autonomie proposé par SM le Roi pour résoudre le conflit du Sahara.
La lettre évoque la préoccupation des organisations internationales des droits de l’Homme et à leur tête Amnesty internationale, Human Right Watche, le Conseil des Droits de l’Homme (ONU) et la Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), ainsi que les critique portées par ces Organisations à l’opération d’arrestation de Ould Sidi Mouloud et l’atteinte porté à son droit à la liberté d’expression.
Voire le texte intégral de cette lettre en cliquant sur l’adresse suivante :
http://www.moroccoboard.com/news/1227-us-congress-leaders-seek-release-of-western-sahara-dissident
Sources : le site politique du Sahara occidental :
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