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Une association sahraouie appelle le CDH à jeter la lumière sur les disparus des camps de Tindouf

L'Association la Tribune Sahraouie de Défense des Droits de l'Homme (ATSDDH), a lancé, lundi à Genève, un appel pressant au Conseil des Droits de l'Homme (CDH), afin de jeter la lumière sur le sort des personnes disparues dans les camps du Polisario à Tindouf, dans le Sud-ouest algérien.

 

Dans cet appel, lancé à l'occasion de la tenue de la 9-ème session du CDH, l'association "invite également le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme à ouvrir, d'urgence, une enquête pour lever le voile et élucider le cas de ces disparus".

 

"Ayant vécu pendant des années dans les camps de la honte à Tindouf, administrés par les séparatiste du Polisario, armés et soutenus par l'Algérie, nous avons été les témoins de crimes de torture, de séquestration et de disparitions forcées de personnes qui n'ont commis de tort que de désapprouver les orientations de la centrale séparatiste", dénonce l'ATSDDH, présidée par M. Hanne Moussaoui.

 

Afin de permettre aux enquêteurs internationaux de mener à bien leurs investigations, l'Association appelle "l'ensemble de la communauté internationale à intervenir auprès des autorités algériennes, qui abritent et financent les séparatistes du Polisario, pour autoriser les personnes en charge de ce dossier à se rendre dans les campements du Polisario et mener leurs enquêtes", l'invitant à penser aux familles de ces disparus, restées sans nouvelles des leurs depuis plus de trente ans.

 

L'ATSDDH exige que les dirigeants du Polisario responsables des crimes de torture, de séquestration et de disparitions forcées soient traduits en justice.

 

 

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