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  • M. Peter Van Walsum : L’indépendance du Sahara occidental n’est pas une option réaliste

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    L'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, M. Peter Van Walsum, a déclaré, lundi devant le Conseil de sécurité, que "l'indépendance du Sahara occidental n'est pas une option réaliste", appelant les quinze à recommander la poursuite des négociations en tenant compte de la réalité politique et de la légalité internationale.

    "J'ai senti le besoin de réitérer cette conclusion que l'indépendance du Sahara occidental n'est pas un objectif réalisable", car il semble, a-t-il dit, que cette conclusion aurait été éclipsée durant les pourparlers de Manhasset alors même que ce constat, "aujourd'hui encore pertinent, se trouve à l'origine du processus de négociations en cours".

    Dès le départ, a rappelé l'Envoyé personnel, dans un compte rendu dont la MAP a obtenu copie, "j'ai mis l'accent sur la nécessité du respect de la réalité politique parallèlement au respect de la légalité internationale", ajoutant que ce qui importe est de parvenir à un compromis entre les deux concepts.

    "Je n'accepte pas l'idée selon laquelle la prise en compte de la réalité politique constitue une concession ou une capitulation", a-t-il poursuivi lors de ces consultations à huis clos.

    Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, avait, rappelle-t-on, invité, dans son dernier rapport, les parties à faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis.

    Par ailleurs et dans une allusion claire à l'implication directe de l'Algérie dans le conflit du Sahara, M. Walsum attribue la persistance de l'impasse au fait que de nombreux pays trouvent assez confortable le statu quo du moment qu'il leur "épargne l'obligation de faire des choix pénibles, comme prendre parti pour l'Algérie ou pour le Maroc".

    "La principale raison pour laquelle je trouve intolérable le statut quo est qu'il est trop aisément accepté, non pas seulement par des spectateurs non engagés des pays lointains, mais aussi par les partisans inconditionnels du Front Polisario, qui n'ont pas vécu eux-mêmes dans les camps, mais qui sont convaincus que ceux qui y vivent préfèreraient y rester indéfiniment au lieu d'opter pour une solution négociée en deçà de l'indépendance totale", a-t-il dit.

    Evoquant le processus de négociations, M. Walsum a rappelé que les quatre derniers rounds de pourparlers n'ont pas permis d'engager de véritables négociations et que "le processus se trouve dans l'impasse en dépit d'un accord sur un 5ème round", estimant que "ce qu'il faut, c'est une orientation plus claire de la part du Conseil lui-même". "Si le Conseil ne peut faire un choix, les parties ne le peuvent pas non plus", a-t-il insisté.

    Pour débloquer la situation, M. Walsum suggère ainsi au Conseil de sécurité de demander aux parties de réaffirmer leur accord de principe que "rien n'est convenu tant qu'il n'y a pas d'accord sur tout".

    Il propose également qu'à "titre provisoire (par exemple pour six à neuf mois) de retirer de l'agenda des négociations les deux propositions", de négocier, cette fois réellement, sans conditions préalables, mais sur "la base de l'hypothèse provisoire qu'il n'y aura pas un référendum avec l'indépendance comme option, et que par conséquent, l'issue sera forcément en deçà de l'indépendance totale".

    En outre, poursuit-il, "le Conseil pourrait annoncer son intention d'évaluer le processus à la fin de cette période d'essai".

    "Si, à ce moment, il (le Conseil) perçoit les contours d'une éventuelle solution politique, il peut décider de prolonger la période d'essai, sinon, le statu quo ainsi que les positions incompatibles des parties reprendront de facto", a-t-il dit.

    Dans son dernier rapport, rendu public mercredi à New York, M. Ban Ki-moon a appelé les parties en négociations sur le Sahara au réalisme et au compromis.

    Il a ainsi recommandé au Conseil de sécurité, sur la base du quatrième round des pourparlers et de l'appréciation de son Envoyé personnel, de réitérer l'appel aux parties "d'engager une phase de négociations plus intenses et portant davantage sur les questions de fond" et sans conditions préalables.

    Les quinze devront se réunir une nouvelle fois le 29 avril courant pour adopter une résolution prorogeant le mandat de la MINURSO.

    A l'issue du 4ème round des négociations sur le Sahara, en mars dernier, les parties se sont engagées à poursuivre leurs pourparlers à Manhasset à une date à déterminer d'un commun accord.

    Des délégations du Maroc, du Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie ont pris part aux quatre rounds des pourparlers, tenus sous l'égide des Nations Unies, conformément aux résolutions 1754 du 30 avril et 1783 du 31 octobre 2007 du Conseil de Sécurité.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 

                www.corcas.com

    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :

                www.sahara-online.net

    Le site de la culture hassanie :

                www.sahara-culture.com   

    Le site des villes du Sahara occidental : 

                www.sahara-villes.com

    Le site du développement économique du Sahara occidental: 

                                  www.sahara-developpement.com  

     

    Le site social du Sahara occidental :

                                  www.sahara-social.com

     

  • Journal panaméen : l'autonomie a enclenché une dynamique d’"alternative à l'impasse actuelle" au Sahara

    L'initiative marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces sahariennes a enclenché une dynamique en tant qu'"alternative à l'impasse actuelle" de ce dossier, a souligné le quotidien " La Estrella de Panama".

    Tout en mettant en exergue la dynamique imprimée au développement économique et social dans la région du Sahara, le journal rappelle, dans son édition de samedi, que le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé une résolution dans laquelle il a qualifié les efforts du Maroc de "sérieux et crédibles".

    Le journal rappelle aussi la création du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS) "dirigé par des personnalités sahraouies", dans le but de promouvoir davantage un développement tous azimuts dans cette partie du Royaume.

     

     

    Le quotidien panaméen évoque, d'autre part, deux alternatives: "prolonger un drame humanitaire qui n'a que trop duré dans les camps" de Tindouf, au sud de l'Algérie, ou "mettre fin au conflit, en mettant en oeuvre la proposition d'autonomie marocaine".

     

     

    A propos de la menace brandie par les "séparatistes" de reprendre les armes, qui "contredît les principes de la négociation", le journal souligne qu'"en réalité, c'est l'Algérie qui a le dernier mot dans ce différend en tant que principal soutien financier et logistique du Polisario".

     

    " La Estrella de Panama" rappelle, d'autre part, l'existence d'un "drame humanitaire", en évoquant la situation des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, dont la vie "semble être figée dans le temps".

     

     

    "Les jeunes générations sont confrontées à davantage de précarité et au plus grand désespoir", déplore la publication, ajoutant que nombreux, parmi ceux qui ont survécu à la réalité de la vie dans les camps, ont préféré regagner le Maroc ou rejoindre les pays voisins ou l'Europe.

     

     

    En revanche, poursuit le quotidien, "la majorité des chefs des tribus sahraouies n'ont pas quitté la région, au sud du Maroc, où ils sont témoins d'une réalité bien différente de celle prévalant dans les camps", soulignant que les habitants des provinces du Sud sont représentés par des élus aux niveaux municipal, provincial et au Parlement.

     

     

    Les chefs des tribus soutiennent l'initiative marocaine d'autonomie parce qu'elle "garantit les droits politiques, économiques, sociaux et culturels, dans le cadre de la légalité internationale" et "accusent l'Algérie de retenir, contre leur gré, leurs proches et de les priver du bien-être économique et social dont ils jouissent au Maroc", souligne le journal.

     

     

    Le quotidien panaméen se fait l'écho, par ailleurs, de la préoccupation de la communauté internationale des problèmes de sécurité dans la région et ce, écrit-il, "bien avant qu'Al Qaeda n'annonce l'unification de son commandement terroriste" au Sahel.

     

     

    "Outre les bases terroristes", poursuit-il, cette situation viendrait également renforcer la contrebande, l'immigration clandestine, le trafic des êtres humains, de drogues et d'armes.

     

     

    Le journal rappelle que la plupart des pays latino-américains, africains et asiatiques "plaident pour une solution politique au différend" du Sahara et que, dans une "démonstration de neutralité dans le processus de négociation", ils optent pour le gel ou le retrait de leur reconnaissance de la "rasd", au moment où l'Europe et les Etats Unis "se sont déclarés en faveur" de l'initiative marocaine.

     

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 

                www.corcas.com

    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :

                www.sahara-online.net

    Le site de la culture hassanie :

                www.sahara-culture.com   

    Le site des villes du Sahara occidental : 

                www.sahara-villes.com

    Le site du développement économique du Sahara occidental: 

                                  www.sahara-developpement.com  

     

    Le site social du Sahara occidental :

                                  www.sahara-social.com

     

  • M. Khalli Henna Ould Errachid, président du Corcas* : "L’Etat doit continuer à assister le Sahara"

     Entretien du Président du CORCAS avec le journal Challenge

    Cet ancien secrétaire d’Etat aux Affaires sahariennes durant les années 80 revient pour chapoter l’organe qui sera en mesure de pondre le projet d’autonomie élargie du Sahara. Sous sa casquette de président du Corcas, il se projette sur l’avenir politique et économique de la région.

    Challenge: Comment imaginez-vous le développement économique des provinces du Sud sous une autonomie élargie ?
    Khalli Henna Ould Errachid:
    Vous savez que le Sahara est un territoire riche de par les ressources naturelles qu’il possède ainsi que sa situation géographique stratégique. Sous un régime d’autonomie, il aura toutes les possibilités de s’épanouir et de se développer davantage en s’appuyant sur ses propres ressources. Je suis persuadé que le Sahara autonome dégagera des bénéfices importants qui reviendront à la région, à l’Etat et à tous les citoyens marocains.

    C: Est-ce que vous pensez à un modèle économique dont on peut s’inspirer ?
    KOE:
    Le modèle économique, c’est un modèle d’économie de marché qui prévaut au pays. Le Sahara n’aura pas un modèle économique différent du reste du royaume et ce, à l’instar de ce qui se passe en Espagne, en Italie ou en Allemagne. La politique économique générale sera toujours déterminée par le pouvoir central. L’autonomie n’est en fait qu’une gestion localisée et régionalisée assurée par les habitants de la région de leurs propres affaires. Grosso modo, l’économie sera celle qui prévaut dans le pays à savoir une économie de marché dans ses aspects, public pour tout ce qui a trait à l’infrastructure et volets sociaux, et dans le secteur privé à savoir l’initiative dans les secteurs de la pêche, tourisme, agro-industrie, commerce…

    C: L'économie sahraouie est entre les mains d'une poignée de familles. Est-ce que l'autonomie ne risque pas de chambouler cette donne ?
    KOE:
    Partout, l’accumulation du capital appelle le capital. Ce n’est pas un cas particulier au Sahara. Je dirais que c’est même un phénomène mondial. Au Sahara, c’est plus visible parce que ce sont des régions moins développées où le capital est concentré entre les mains de quelques familles. Mais la politique de l’autonomie a comme principal objectif de réduire les disparités sociales et amener un développement de tous les secteurs.

    C: Est-ce que l’autonomie des territoires sahariens signifie la fin de l’assistance économique de l’Etat ?
    KOE:
    Dans le cadre d’une économie de marché, l’Etat a des responsabilités qu’il doit continuer à assumer en faveur des plus démunis. Donc, cette politique d’assistance sociale doit continuer durant les premières années suivant l’autonomie, soit par une péréquation économique soit par une dotation spéciale. Par la suite, lorsque l’autonomie développera les secteurs qui vont créer les ressources nécessaires, l’Etat pourra arrêter d’assister et de subventionner. C’était le cas dans toutes les autonomies de par le monde. En Espagne, quand l’autonomie de l’Andalousie, celle des Iles Canaries et de la Catalogne a été mise en place en 1978, l’Etat a mis la main à la poche pour les aider. Actuellement, ce sont des pourvoyeurs de richesses au niveau national et des modèles de développement économique à l’échelle mondiale.

    C: Qu’en est-il des avantages fiscaux qui devront normalement disparaître ?
    KOE:
    L’idée répandue concernant les subventions accordées aux provinces du Sud est biaisée. Les avantages fiscaux ne sont pas globaux. Il faut savoir que tous les fonctionnaires qui travaillent dans les provinces du Sud payent l’IGR. La TVA est devenue payante pour les importateurs. Il reste l’impôt sur les sociétés, la patente, la taxe urbaine et la taxe d’édilité dont les citoyens sont exonérés. C’est une question à étudier dans le cadre du projet de l’autonomie. Aucune décision n’a encore été prise dans ce sens.

    562322434.jpgSources : le site politique du Sahara occidental : 

                www.corcas.com

    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :

                www.sahara-online.net

    Le site de la culture hassanie :

                www.sahara-culture.com   

    Le site des villes du Sahara occidental : 

                www.sahara-villes.com

    Le site du développement économique du Sahara occidental: 

                                  www.sahara-developpement.com  

     

    Le site social du Sahara occidental :

                                  www.sahara-social.com