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le blog du Saharaoccidental - Page 282

  • Le Polisario campe toujours sur ses positions de l'époque de la guerre froide (journal péruvien)

    Le Royaume du Maroc propose un plan d'autonomie pour résoudre la question du Sahara alors que le Polisario campe toujours sur ses positions de l'époque de la guerre froide et persiste dans ses manœuvres visant à éterniser ce différend régional, écrit le quotidien péruvien "La Razon".

    Ce point de vue publié jeudi dernier vise à rectifier certaines déclarations faites récemment par le Polisario au sujet ce différend artificiel.

    "La Razon" revient ainsi sur le contexte historique et géostratégique du conflit et des étapes ayant abouti au parachèvement de l'intégrité territoriale du Maroc, en signalant que le conflit du Sahara "est en réalité un problème bilatéral avec l'Algérie qui cherche un débouché sur l'océan Atlantique et une certaine hégémonie dans la région".

    L'auteur de l'article souligne qu'au moment où la grande majorité des populations sahraouies vivent au Sahara marocain et sont pleinement engagées dans le processus de développement économique et social, le Polisario s'entête à mener une campagne médiatique sur la question des droits de l'Homme au Sahara pour détourner l'attention de l'opinion publique sur le véritable fond du problème.

    Le journal, qui revient sur "l'instrumentalisation systématique des droits de l'Homme par le Polisario" replace les récents événements de Laâyoune dans leur véritable contexte, tout en jetant la lumière sur les actes de vandalisme perpétrés contre les forces de l'ordre marocaines et sur les manipulations et les provocations du Polisario appuyé par l'Algérie et par une certaine presse espagnole.

    Par ailleurs, la publication évoque "la tragédie humanitaire vécue dans les camps de Tindouf", le calvaire des séquestrés dans ces camps et le refus de l'Algérie et du Polisario de procéder à un recensement de ces populations.

    Le journal rappelle en outre que l'entité "fantoche qui prétend représenter ces populations", n'est reconnue ni par la Ligue arabe, ni par l'Organisation de la Conférence Islamique, ni par les pays européens, ni par les membres permanents du Conseil de sécurité, ni par les grandes puissances économiques et politiques.

    "Plus encore, la tendance universelle, en harmonie avec le cours de l'histoire, est le retrait ou le gel de la reconnaissance de la +RASD+, à l'instar de ce qu'a fait le Pérou en 1996 ainsi que plusieurs pays latino-américains", note le journal.

    Cette entité fantoche, poursuit-il, n'est pas reconnue non plus par les Nations unies qui considèrent comme obsolète l'option séparatiste que le Polisario cherche à faire prévaloir.

    L'initiative marocaine d'autonomie a été qualifiée de sérieuse, crédible et réaliste par la communauté internationale, signale la même source, qui rappelle le cas de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, "séquestré et torturé par le Polisario pour avoir défendu l'initiative marocaine".

    Le journal met également en garde contre les dangers du terrorisme qui pèsent sur la région, rappelant que des "éléments du Polisario ont été impliqués dans des actes d'enlèvement de ressortissants étrangers, de trafic d'armes et de drogue, en plus de détournements de l'aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
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  • Un journal australien appelle au renforcement des relations avec le Maroc

    Le Journal australien "The Australian" a estimé que le Maroc est le pays le plus important dans la région de l’Afrique du nord, avec le quel l’Australie doit améliorer ses relations politiques et économiques. L’article publié par le journal, indique que le Maroc est confronté au mouvement séparatiste Polisario, qui est soutenu par l’Algérie. Ce mouvement est aussi compromis avec l’organisation terroriste Al Qaida, rappelle -l’auteur de cet article. Cela, en sachant que le Maroc est considéré comme étant l’un des principaux pays qui luttent contre le terrorisme en coordination étroite avec l’Union européenne et les Etats Unis.

    Dans ce qui suit la traduction intégrale de l’article de "The Australian" :

    Je viens de visiter deux pays qui soutiennent publiquement et avec courage la candidature australienne pour occuper un siège non permanent au Conseil de sécurité. Ce sont Israël et le Maroc. Le soutien d’Israël est une chose compréhensible. L’Australie est très amie avec Israël, alors que le cas du Maroc est probablement plus surprenant. Ce qui est remarquable, c’est que l’Australie n’a pas d’ambassade dans ce pays, alors que le Maroc a une ambassade à Canberra. L’unique ambassade de l’Australie en Afrique du nord se trouve au Caire. Alors qu’il y a un grand nombre de pays d’Afrique du nord qui ont leurs ambassades à Canberra : le Maroc, l’Algérie, la Syrie et la Libye.

    Parmi ces pays, le Maroc est dans une grande mesure le pays  le plus attractif et le plus important. L’Australie a nommé son ambassadeur à Paris, ambassadeur dans la capitale marocaine, Rabat. C’est la preuve de l’importance de ce pays pour les intérêts nationaux de l’Australie.

    Il y a d’abord, un exemple sur cela, en l’occurrence, une visite qui a duré plusieurs jours, effectuée par une délégation australienne composée de six des grands hommes politiques de l’Union, d’hommes d’affaires et un certain nombre de journalistes. Ils ont rencontré des grands dirigeants politiques marocains, des ministres, certains conseillers du roi, des hommes d’affaires et des responsables régionaux.

    Des médias audiovisuels et écrits ont effectué de nombreux interviews avec les hommes politiques australiens. Leur présence a eu le plus grand effet, jamais constaté depuis des années au Maroc. Il est probable, qu’ils constituent la plus grande délégations de son genre à avoir effectué une visite au Maroc. Malgré cela, l’ambassade australienne à Paris n’a pas du tout intervenu dans  leur visite.

    Rien n’a été fait pour la coordination ou l’intégration d’une approche australienne qui se tient. Et cela reflète malheureusement, un recul pitoyable, au niveau de la situation et des ressources du ministère des Affaires étrangères et du commerce, qui n’a obtenu aucune augmentation de la part de l’actuel gouvernement Howard.

    Il n’existe pas d’autre pays de notre taille et avec les mêmes richesses que nous possédons, avec cette représentation diplomatique pitoyable. Alors que le Maroc, et il ne représente qu’une part très petite de nos ressources, dispose d’une représentation diplomatique beaucoup plus large que celle de l’Australie.

    A  propos, cette situation fait perdre, de manière dérisoire, leur importance à nos revendications dans des questions qui intéresse le Monde, tel que le processus de paix au Moyen orient, la non prolifération nucléaire, les relations entre l’Islam et l’Occident.

    Et c’est probablement, là, l’une des nombreuses causes qui mettent en échec notre action pour obtenir un siège au Conseil de sécurité. Il est difficile de convaincre un pays que tu prends au sérieux ses intérêts et ses points de vue si tu ne te préoccupe pas d’ouvrir une ambassade dans sa capitale.

    C’est une faute ridicule que commet l’Australie et qui reflète le dysfonctionnement qui entache ses priorités. Nous disposons d’un budget énorme en milliards de dollars pour l’aide externe. Une partie importante de cela et après s’être évaporée, depuis une longue période, des mains australiennes, est fatalement dépensée dans des activités de corruption, dans des consultations et dans des politiques contreproductives. C’est pour cela, qu’il est nécessaire de réorienter une partie de cet argent vers la création de nouvelles ambassades et consulats. Ce type d’initiatives bénéficie à l’économie des pays concernés. Nous voulons aider nombre d’entre eux, tel que le Maroc. Ces ambassades et consulats, à travers leur encouragement du commerce, et en premier lieu la consolidation des liens politiques et les droits de l’homme sur un plan plus large avec l’Australie,  auront aussi des effets bénéfiques et plus diversifiés.

    Si nous nous préoccupons de fournir le maximum d’efforts pour accorder de l’aide, mais aussi améliorer notre influence et servir nos intérêts avec le maximum d’efficience, c’est ce que nous devons faire. Une très mauvaise dynamique s’est nacrée dans le secteur de la diplomatie australienne, pendant la décennie et demi passé. Tout s’est axé sur les manifestations personnelles et la couverture médiatique du Président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères, comme si la politique extérieure consistante n’a d’autres expressions que celle-ci.

    Notre ridicule négligence vis-à-vis du Maroc, est une expression claire de la récession de la politique étrangère australienne, abstraction faite de nos intérêts fondamentaux classiques en Amérique du nord, en Asie et en Europe (même si nous notons de grandes brèches dans ces régions).

    La relation du Maroc avec l’Occident est fondée sur l’amitié, sur la modération. Et le Maroc coopère de manière étroite dans le domaine de la sécurité avec les Etats Unis et l’Union européenne.    

    Il y a plusieurs années, un nombre très réduit d’attentas terroristes  a eu lieu à Casablanca. L’organisation Al Qaida au Maghreb arabe a tenté de s’introduire au Maroc, sans grand succès. Le gouvernement de Rabat traite avec un mouvement séparatiste ethnique décomposé au Sahara occidental, dirigé par le front Polisario, soutenu par l’Algérie et qui a des liens avec l’organisation Al Qaida.

    Le Maroc, contrairement à la plupart de ses voisins, ne dispose pas de réserves pétrolières, même s’il est très probable qu’il dispose de pétrole. C’est pour cela que les sociétés de prospection australiennes s’intéressent à la prospection là-bas. Le Maroc a pu dépasser la crise financière mondiale de manière relativement convenable, en marquant une croissance économique annuelle de 4%. Mais, comme la plupart des pays du Monde arabe, il a des moyennes de natalité élevées, un pourcentage de jeune très grand et un immense besoin de nouvelles possibilités de travail. Un taux de croissance de 4% n’est pas très mauvais, mais le Maroc a besoin d’un taux plus élevé pour résorber tous les nouveaux arrivants sur le marché du travail, tous les ans.

    Le marché marocain est un marché encourageant et demandeur d’investissements étrangers et les grandes villes que j’ai visitées, Casablanca et Rabat, sont généralement très propres et organisées, leurs rues sont sécurisées.

    Le Maroc est fier de ne pas avoir  persécuté sa minorité juive, qui vivait sur ses terres pendant la deuxième guerre mondiale. Et il est fier d’avoir une communauté marocaine juive active.

    Après tout ce qui a été dit, si l’Australie avait à développer ses relations  économiques et politiques avec un pays en Afrique du nord, c’est avec le Maroc. Nous pourrons apprendre beaucoup de choses sur l’Islam du Moyen Orient, du Maroc. Et avec certitude, il y a des secteurs où le génie national peut apporter une contribution constructive aux ressources du Maroc.

    Mais, nous dans ce domaine, comme nous le sommes dans la plupart des domaines, distraits, repus et heureux de nos richesses minières, sans nous préoccuper de réformer notre situation. Nous paraissons mêmes comme étant non préoccupé par l’Histoire, elle-même. C’est au sujet du Maroc, que de manière générale, de la stupidité.  Nous pouvons ne pas se préoccuper de l’Histoire, mais l’histoire, elle, se préoccupe de  nous.          

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Inquiétante dérive du Polisario vers le grand banditisme dans la région sahélo-saharienne (Jeune Afrique)

    L'implication d'un réseau du Polisario dans le trafic de drogue dans la zone sahélo-saharienne est inquiétante d'autant plus que d'ex-militaires du même Polisario ont rejoint Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) dans la région, estime l'hebdomadaire international "Jeune Afrique" dans sa dernière livraison.

    Revenant sur le démantèlement récent par les forces maliennes et mauritaniennes d'un réseau de trafiquants de drogue dont les responsables sont issus des camps du Polisario installés à Tindouf (Algérie), "Jeune Afrique" souligne que cette dérive vers le grand banditisme a été entamée "depuis le début des années 1990, après la proclamation du cessez-le feu" au Sahara.

    "La dérive d'anciens combattants du Polisario  vers le grand banditisme inquiète d'autant plus que la porosité entre ces guérilleros perdus et Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) est de plus en plus évidente", écrit le magazine de l'actualité africaine paraissant à Paris.

    Jeune Afrique a également mis en avant les liens "évidents" entre les responsables du Polisario et AQMI, soulignant que "certains d'entre-eux, comme Omar Sid'Ahmad Ould Hamma, dit Omar le Sahraoui, et El-Kouiry Ould Ney, deux anciens collaborateurs de Mohamed Ould Laakik, chef de la Sécurité militaire du "polisario", ont ainsi intégré le groupe de Mokhtar Belmokhtar, l'un des émirs d'AQMI", écrit la publication.

    "Une soixantaine d'ex-militaires sahraouis au total auraient rejoint AQMI, qui les considère comme des recrus de choix en raison de leur formation et de leur connaissance du terrain", relève le magazine.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
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