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le blog du Saharaoccidental - Page 203

  • Tindouf : la Commission européenne interpellée sur le détournement de l’aide humanitaire

    La Commission européenne vient d’être interpellée encore une fois par les membres du Parlement européen au sujet du détournement par l’Algérie et le Polisario de l’aide humanitaire internationale destinée aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf.

    L’eurodéputé socialiste et président du Groupe d’amitié UE-Maroc au Parlement européen, Gilles Pargneaux, a adressé mardi plusieurs questions écrites à la Commission européenne l’appelant à tirer au clair ce ‘’business’’ de l’aide humanitaire que se partagent de hauts officiels algériens et des dignitaires du Polisario depuis plusieurs années.

  • Bruxelles accuse Alger de détournements d’aide humanitaire

    C’est un rapport daté de 2007 qui vient d’être exhumé. Il est rédigé par l’Office anti-fraude de l’Union européenne (UE) qui pointe un détournement bien organisé depuis des années de l’aide humanitaire accordée aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf en Algérie.

    Ce rapport se fonde sur les résultats d’une enquête menée depuis 2003. Il porte de lourdes accusations et cite les noms des personnes soupçonnées d’être les organisateurs de ces détournements, qui commencent dans le port algérien d’Oran où est opéré le tri entre « ce qui doit arriver et ce qui peut être détourné ». Sur la copie de ce rapport qu’a pu obtenir l’AFP, les noms des suspects ont été noircis.
    Interrogée jeudi 22 janvier au Parlement européen sur ce rapport rédigé en 2007, la commissaire européenne au Budget, Kristalina Georgieva, a reconnu que l’exécutif bruxellois n’avait pas jugé nécessaire de suspendre son aide et avait continué à allouer annuellement 10 millions d’euros pour les réfugiés des camps de Tindouf, administrés par le Front Polisario.
    « Surestimation des réfugiés »

    Ce rapport a été « oublié » pendant sept ans. Mme Georgieva a expliqué qu’une demande de consultation avait été refusée en 2010, et que seule l’intervention du médiateur européen en 2014 a permis de l’obtenir.
    « Une des raisons qui ont rendu ces détournements possibles est la surestimation du nombre des réfugiés et donc des aides fournies », souligne l’office anti-fraude dans son rapport. L’instance européenne reconnaît toutefois ne pas être en mesure de chiffrer le montant « trop payé » par la Commission et par ECHO, le service européen pour l’aide humanitaire.
    L’UE soutient financièrement les camps de Tindouf depuis 1975, sur la base d’une population évaluée par les autorités algériennes à 155 000 personnes. « Ni l’Algérie ni le Front Polisario n’ont accepté qu’un recensement des populations des camps soit organisé », pointe l’OLAF qui est toutefois intervenu pour ramener en 2005 l’estimation du nombre des réfugiés à 90 000.

    En savoir plus sur : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/23/bruxelles-accuse-alger-de-detournements-d-aide-humanitaire_4562455_3212.html

  • Une délégation sahraouie du CORCAS participe aux travaux du Conseil des Droits de l’Homme à Genève

    Les provinces du sud du Maroc sont accessibles  à tout moment à toutes les délégations officielles des Nations-Unies dans le cadre de leurs missions d’évaluation des droits de l’homme dans la région

     

    Les travaux du Conseil des Droits de l’Homme se poursuivent au palais des Nations à Genève. La promotion des droits de l’homme au Royaume du Maroc, notamment dans les provinces du sud, sont à l’ordre du jour.

     

    Une délégation sahraouie représentant le Conseil royal consultatif des affaires sahariennes participe à ces travaux pour contrecarrer les allégations de l’Algérie et du Polisario quant au respect des droits de l’homme dans les provinces du sud du Royaume.

     

    Après avoir rappelé les contours de l’initiative d’autonomie à octroyer à la région du Sahara ainsi que les évolutions connues au Maroc en matière de droits de l’homme depuis 1999 et reconnues par la communauté internationale, la délégation du Corcas a évoqué les violations systématiques et quotidiennes des droits de l’homme dans les camps de Tindouf perpétrées par les leaders du Polisario sous le sol algérien ; et de rappeler le refus catégorique de l’Algérie d’enregistrer, et donc recenser, les sahraouis retenus malgré eux dans ces camps. 

     

    Par ailleurs, la délégation du Corcas a rappelé le refus d’accès aux camps de Tindouf, depuis plus de dix ans, aux représentants onusiens des droits de l’homme ; et de rappeler qu’au contraire de ce que propage les parties adverses, le territoire des provinces du sud du Maroc est accessible à tout moment à toutes les délégations officielles des Nations-Unies dans le cadre de leurs missions d’évaluation des droits de l’homme dans la région.

     

    Il est à noter que parmi la délégation sahraouie présente à Genève se trouve Mr. Moulay Ahmed Mghizlat, membre du Corcas.