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tindouf - Page 353

  • Projection au festival de Sydney d'un documentaire australien sur l'esclavage dans les camps de Tindouf

    V Ayala et D Fallshaw.jpgUn documentaire australien dénonçant la pratique d'esclavage dans les camps de Tindouf a été projeté lors du Festival du Film de Sydney (03-14 juin), en dépit de fortes pressions des séparatistes.

    "Depuis plus d'un an, le Front Polisario a essayé par tous les moyens d'empêcher la projection du documentaire", a affirmé l'australo-bolivienne, Violeta Ayala, coréalisatrice avec l'Australien Dan Fallshaw, de ce film documentaire, intitulé "Stolen" (Volés).

    "Nous n'avions pas l'intention de tourner un documentaire politique, mais nous nous sommes rendus compte que ces gens vivaient dans une prison politique", a précisé Ayala, citée par l'Agence de presse espagnole EFE.

    Lorsque le Font Polisario s'est rendu compte de la tournure des événements, il a commencé à exercer des pressions sur Ayala et Fallshaw, qui après six jours de rétention à Tindouf, ont réussi à prendre la fuite vers Paris, à l'aide de l'ONU et de l'ambassade australienne, selon EFE.

    Ces pressions ont été exercées également sur les deux réalisateurs en Australie. Les séparatistes ont adressé des lettres aux producteurs du film, accusant les auteurs de mensonges, de manipulation et de pressions sur les interviewés.

    Le Front Polisario avait invité les deux réalisateurs à visiter en 2007 les camps de Tindouf pour le tournage d'un documentaire sur le programme d'échange de visite familiale, organisé sous l'égide de l'ONU, rappelle la même source.

    Le documentaire expose plusieurs cas d'esclavage à Tindouf, notamment celui d'Embarka, qui raconte avoir été esclave du père de Deido Ambark Omar, avec qui elle a eu plusieurs enfants.

    "Quand on procède à l'enlèvement d'un enfant blanc, il s'agit d'un crime qui se transforme en coutume sociale quand il s'agit d'un noir", a souligné Ayala en se référant à l'explication donnée par une représentante de l'ONU dans le documentaire sur cette situation.

    En 2008, Ayala et Fallshaw avaient évoqué le problème devant Human Rights Watch (HRW), qui a procédé à l'ouverture d'une enquête sur cette question, dont les conclusions relèvent que certains sahraouis de race noire sont la "propriété" de personnes ou de familles de race blanche.

    Emirik Olud Salem, une autre victime d'esclavage, montre devant la caméra son certificat de libération datant du 29 septembre 2005, et dans lequel peut-on lire "Emirik Olud Salem est libre à partir d'aujourd'hui".

    "Si tu parles d'esclavage, ils te jettent en prison. Tu disparais simplement", s'indigne-t-il.

    "ça n'a rien à voir avec le conflit politique, c'est de l'esclavage. Je refuse d'être la propriété de quiconque", souligne Matala, un ami d'Emirik, formulant le vœu de voir "le monde connaître notre histoire et nous aider".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net
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                www.sahara-culture.com  
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  • Un expert américain appelle à "aller de l'avant" en prônant une approche réaliste pour la question du Sahara

    L'expert international américain J.Peter Pham a appelé à "aller de l'avant" dans le règlement de la question du Sahara, en prônant une approche réaliste, notant à ce propos que la proposition d'autonomie marocaine est "l'unique" solution réaliste.

    Au regard de "l'importance d'un Maghreb stable et sûr pour les Etats-Unis et ses alliés, le compromis de l'autonomie offert par le Maroc, qui est raisonnablement situé entre une intégration complète au Royaume chérifien et une indépendance totale, est l'unique option réaliste", souligne l'expert dans un article paru jeudi dans le site américain d'informations " World Defense Review".

    "Il faut reconnaître non seulement la nécessité de résoudre une fois pour toutes ce conflit oublié, mais aussi que tout arrangement viable doit être fondé sur la pure réalité et non sur une lubie aussi illusoire que les mirages du désert ", poursuit le directeur de l'Institut Nelson pour les affaires internationales et publiques à l'université James Madison.

    Pour l'expert, "un règlement dans le sens de la proposition d'autonomie offre un réel espoir pour le renforcement de la coopération politique, économique, commerciale, et en matière de lutte contre le terrorisme, entre les pays du Maghreb et du Sahel".

    Notant par ailleurs qu'un Sahara "indépendant serait voué inéluctablement à l'échec " et serait " la région la plus pauvre et la moins rentable dans le monde ", l'expert estime que cette option est susceptible de donner lieu à des tensions entre les populations et tribus sahraouies qui " s'accentueront davantage dans un Etat indépendant, avec des ressources très limitées".

    Ces tensions favoriseront, à leur tour, des "terrains propices à la subversion et aux activités des groupes extrémistes comme l'AQIM (Al Qaeda au Maghreb islamique) et des organisations criminelles comme les cartels de drogue et de traite des êtres humains ", ajoute-t-il encore.

    Le dernier rapport du Potomac Institute et de l'université Johns Hopkins, "Pourquoi le Maghreb compte-t-il ?", "n'exagère pas quand il prédit que l'indépendance" du Sahara serait " une autre Somalie sur la côte atlantique de l'Afrique du Nord" ", affirme l'expert, avertissant que "le territoire serait encore une plus grande source de conflit entre les pays du Maghreb".

    Pour des raisons de stabilité régionale et de développement ainsi que pour la sécurité et les intérêts de la communauté internationale, le Sahara ne peut plus être un "conflit oublié périphérique dans l'agenda du monde", considère l'expert.

    Les USA, au regard de leurs efforts de lutte contre "l'extrémisme dans cette région stratégique", devraient "aider à orienter le différend vers un règlement pacifique dans le cadre de la proposition d'autonomie du Maroc, une solution généreuse fondée sur le principe de réalisme qui, seul, assure sa viabilité à long terme ", affirme Peter Pham.

    L'expert rappelle que la proposition marocaine "a été bien accueillie dans le monde entier comme un important pas en avant ". A ce propos, il cite notamment le conseil de sécurité de l'ONU qui a qualifié de "sérieux et crédibles" les efforts du Maroc pour le règlement de la question du Sahara, les propos de l'ancien Sous-Secrétaire d'Etat américain aux Affaires du Proche-Orient, David Welch et du président français Nicolas Sarkozy, qui ont salué la proposition d'autonomie comme une base sérieuse et crédible pour les négociations sur le Sahara.

    Peter Pham revient également sur la lettre signée par une majorité de 229 députés du congrès américain et adressée au président américain, Barack Obama, dans laquelle ils l'appellent à un soutien fort à la proposition marocaine d'autonomie pour résoudre le conflit du Sahara.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Un collectif sahraoui des droits de l’homme plaide pour "un mécanisme de contrôle" des aides pour les camps de Tindouf

    camps de tindouf.jpgUn collectif d'associations sahraouies des droits de l'Homme à Laâyoune, a appelé à l'installation d'un mécanisme de contrôle permanent pour garantir le bon acheminement des dons octroyés par la Commission européenne (CE) aux citoyens séquestrés dans les camps de Tindouf.

    Dans une lettre adressée au président de la CE , M. José Manuel Barrosso, et dont copie est parvenue mardi à la MAP, le collectif souligne que ces dons "sont détournés par la voie de la contrebande et des opérations de blanchiment vers des destinations inconnues au profit des dirigeants du Polisario".

    "Une enveloppe de 143 millions d'euros a été mobilisée depuis 1993 pour faire sortir les séquestrés de Tindouf de leur précarité", indique le collectif, déplorant que "ces fonds ne sont malheureusement jamais parvenus à leur destination".

    "Nous vous demandons de vous assurer que l'argent du citoyen européen parvient vraiment à ceux auxquels il est destiné à travers la mise en place d'un mécanisme de contrôle permanent de ces dons", poursuit le collectif.

    Selon la même source, ce mécanisme de contrôle permettra surtout d'éviter "que l'argent européen finisse dans les comptes des groupes terroristes qui s'activent dans la région et dont a été victime dernièrement le citoyen européen, l'ingénieur britannique Edwin Dyer, assassiné de sang froid par les terroristes d'Al-Qaida".

    "Nos frères et soeurs qui vivent dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien depuis plus de 30 ans, sont victimes d'un double entêtement, celui des dirigeants du Polisario et surtout celui de l'Algérie", déplore le collectifs d'associations sahraouies.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
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    Le site de la culture hassanie :
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