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tindouf - Page 249

  • L'UE pour une solution politique réaliste et mutuellement acceptable à la question du Sahara

    L'Union européenne encourage toutes les parties concernées par la question du Sahara à œuvrer pour trouver une solution politique durable à ce différend régional en faisant preuve de réalisme.

    Dans la déclaration finale sanctionnant les travaux de la 10e session du Conseil d'association Maroc-UE tenue lundi à Luxembourg, l'UE encourage toutes les parties à continuer de travailler avec l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu en vue de progresser dans la recherche d'une solution, en faisant preuve de réalisme et d'un esprit de compromis.

    L'UE réaffirme aussi son attachement au règlement du conflit du Sahara et exprime son plein soutien aux efforts du secrétaire général de l'Onu et de son envoyé personnel pour aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable.

    Elle exprime, en outre, son attachement au respect des droits de l'Homme et rappelle les obligations qui incombent à chaque partie, tout en se félicitant, de la constitutionnalisation du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et de l'accroissement de son rôle en matière de surveillance et de défense des droits humains, y compris au Sahara.

    Pour sa part, le Maroc souligne que le Conseil de sécurité a défini, depuis 2007, les paramètres pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain, notamment la prééminence de l'Initiative marocaine d'autonomie, la centralité de la négociation comme seule et unique voie pour résoudre ce conflit, l'importance de la coopération pleine et entière des parties et de tous les Etats de la région, ainsi que l'impératif du réalisme et de l'esprit de compromis pour progresser dans les négociations.

    Le Maroc relève également que les changements survenus dans le monde arabe, le rapprochement entre Rabat et Alger et la volonté de relance de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), devraient être mis à profit pour aller de l'avant vers la recherche d'une solution politique voulue et encouragée par la communauté internationale.

    Il appelle, dans ce cadre, l'Algérie à permettre au Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) de conduire l'identification, le recensement et l'enregistrement des populations des camps de Tindouf, conformément à la Convention de Genève de 1951 et son protocole, et à la résolution 1979 (2011) du Conseil de sécurité.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
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  • Mohamed Loulichki : Le Maroc engagé dans un processus de négociations d’une solution politiquement acceptable

    Le Maroc a accepté de s’engager depuis quelques années dans un processus de négociations d’une solution politiquement acceptable pour résoudre définitivement le différend sur le Sahara marocain qui touche à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale du Royaume, a déclaré mardi l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Mohamed Loulichki.

    Ce processus de négociation, initié à la faveur de la présentation par le Maroc d’une initiative d’autonomie, «demeure l’unique cadre pouvant favoriser l’émergence d’une solution politique mutuellement acceptable», a souligné M. Loulichki dans une déclaration lors de l’examen par le Conseil de sécurité de l’ONU de la question sur le Sahara.

    Le processus de négociation engagé, a poursuivi l’ambassadeur, requiert une «volonté politique, un esprit de compromis et de réalisme et un engagement soutenu pour le faire aboutir», précisant que ce processus «est servi par un contexte régional et une dynamique de relance des relations bilatérales, partagée par les cinq pays du Maghreb».

    «La question du Sahara n’est pas une question dont l’issue dépendrait d’une sophistication du mandat de la MINURSO. Le croire c’est faire preuve d’une grande ignorance des réalités sociologiques et géostratégiques non seulement au Sahara, mais dans l’ensemble de la région, car l’affaire du Sahara a une histoire et cette histoire est intimement liée à celle de la région du Maghreb», a expliqué le diplomate pour qui «vouloir occulter cette réalité ne fait que retarder l’issue de ce différend, en se focalisant sur l’accessoire au détriment de l’essentiel».

    Pour M. Loulichki, le «différend sur le Sahara n’a de solution que celle politique, appréhendée dans son environnement politique immédiat et à venir. C’est pour cette raison que le Conseil de sécurité en est saisi et c’est pour cela qu’un Envoyé personnel a été désigné pour assister les parties en vue de parvenir à une solution politique négociée».

    Évoquant le rapport élaboré par le secrétaire général de l’ONU, il a estimé que celui-ci «fait état de défis à la MINURSO».

    «Si l’on souhaite parler sérieusement des challenges, pourquoi ne pas évoquer le terrorisme ? Voilà une menace majeure qui est en train de devenir un enjeu considérable pour la stabilité de l’ensemble de la région dans son prolongement sahélo-saharien», a fait observer l’ambassadeur, regrettant que «ce phénomène ne soit qu’effleuré timidement dans le rapport, sans aucun développement ni analyse de ses implications».

    Et pourtant, a-t-il dit, des «évènements graves sont survenus avec l’enlèvement de trois ressortissants étrangers des abords des camps de Tindouf, mais rien n’est dit ou presque de manière substantielle dans ce rapport.

    Les évènements du nord du Mali ne sont-ils pas dans notre voisinage immédiat, une preuve suffisante des risques qui menacent la stabilité de notre région ?».  Et l’ambassadeur de s’interroger sur le point de savoir «pourquoi tant d’appréhension et de fausse pudeur lorsqu’on aborde les problèmes réels ? Pourquoi la problématique du recensement, qui est au cœur du débat et de la solution de ce problème, terrorise-t-elle tout un chacun au point de vouloir transformer une exigence conventionnelle de l’État hôte, l’Algérie, en une sollicitation d’une excessive courtoisie ?»

    «Pourquoi nous, ne savons-nous toujours pas combien de personnes vivent dans les camps de Tindouf ? Et pourquoi se refuse-t-on à chercher à savoir ?» a-t-il ajouté, avant d’estimer que «bien entendu cette question fondamentale et tellement déterminante est soigneusement occultée et on préfère s’employer avec une ardeur militante à détourner l’attention de l’ONU vers des questions périphériques».

    Pour l’instant, «ce qui compte c’est l’avenir du processus de négociation qui concerne les populations des camps de Tindouf et qui est si déterminant pour l’avenir de notre région.

    Ce qui compte, c’est l’adoption d’une résolution qui puisse être le catalyseur d’une nouvelle dynamique dans la négociation servie par une conviction partagée par toutes les parties de travailler ensemble à une solution politique de compromis, où il n’y aura ni vainqueur ni vaincu», a-t-il insisté. Le Maroc est «prêt à travailler avec vous (le CS) et avec les autres parties pour cette solution. Il est prêt à s’investir intensément pour construire cette solution de compromis. Notre proposition d’autonomie garde, à cet égard, toute sa pertinence, toute sa valeur, et toute son actualité», a affirmé M. Loulichki.

    En effet, a-t-il dit, «cette solution démocratique est en harmonie avec les réformes audacieuses conduites par Sa Majesté le Roi et qui ont récemment trouvé leur application dans l’adoption d’une nouvelle Constitution conforme aux standards internationaux, suivis de la tenue d’élections législatives libres et transparentes et d’un nouveau gouvernement issu de ces élections ou encore dans la régionalisation avancée».

    Et de rappeler que «dans cette dynamique de réforme, le Maroc a établi un Conseil national des droits de l’Homme prolongé au Sahara par deux Commissions régionales dans les villes de Laâyoune et de Dakhla et qui ont un mandat pour la promotion, la protection et la supervision des droits de l’Homme en toute indépendance». Ces «mesures traduisent, a-t-il dit, une volonté du Maroc de consolider un État de droit respectueux des droits de chacun sur toute l’étendue du territoire national».

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
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  • Consultations au Conseil de sécurité sur le Sahara

    Pour la 3ième année consécutive, l’ONU demande à l’Algérie d’autoriser le recensement dans les camps de Tindouf

    Le Conseil de sécurité a tenu mardi des consultations sur la question du Sahara, après la publication du rapport du Secrétaire général des Nations Unies.

    Au cours de ces consultations, les membres du Conseil ont été informés par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu, Christopher Ross, ainsi que par le représentant personnel du SG, Hani Abdelaziz, sur les derniers développements liés à la question du Sahara marocain.

    Ces consultations se tiennent en prélude de la prorogation, la semaine prochaine, du mandat de la Minurso, rappelle-t-on.

    Les membres du Conseil de sécurité ont «salué les efforts déployés par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu, Christopher Ross, pour aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable», a dit l'ambassadeur américaine à l'Onu, Susan Rice dont le pays assure la présidence du Conseil pour le mois d'avril.

     «Les Etats membres ont, de même, accueilli avec satisfaction l'accord des parties de tenir de nouvelles discussions informelles cette année», a ajouté Susan Rice.

    De nouveaux pourparlers sont prévus en juin et juillet prochains, rappelle-t-on. S'agissant des droits de l'Homme, plusieurs membres du Conseil ont noté que le Maroc a ouvert deux antennes du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) à Dakhla et Laâyoune, a poursuivi Susan Rice dans une déclaration à la presse. Plusieurs diplomates ayant pris part à ces consultations ont, en effet, salué les récentes initiatives annoncées par le Royaume en matière des droits de l'Homme. Le Maroc a proposé une «approche sérieuse» pour traiter de la question des droits de l'Homme a souligné un diplomate, se référant à la mise en place du CNDH avec des antennes dans les provinces du Sud.

    Et «cela a été un consensus général parmi les membres du Conseil», a indiqué ce diplomate à la MAP. Dans leur dernier rapport sur le Sahara, les Nations unies ont relevé les initiatives prises par le Maroc en matière des droits de l'Homme et «la mise en place d'un Conseil national des droits de l'homme (CNDH)», avec des antennes à Laâyoune et Dakhla, dans le cadre des réformes initiées par S.M. le Roi Mohammed VI.

    L'Onu a, en outre, réaffirmé l'attachement aux résolutions du Conseil de sécurité qui prônent la recherche d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au différend artificiel autour du Sahara marocain.

    S'agissant du recensement, et pour la 3e année consécutive et devant le refus persistant de l'Algérie de permettre le recensement des populations des camps de Tindouf, conformément à ses mandats et principes, le secrétaire général a indiqué que le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) a «poursuivi son dialogue avec le pays hôte», en l'occurrence l'Algérie. Il convient de rappeler que la résolution 1979 (avril 2011) du conseil de sécurité a demandé au HCR de maintenir l'examen de l'enregistrement des populations dans les camps de Tindouf en Algérie.

    Au cours des consultations du CS de l'Onu, l'enlèvement des trois humanitaires occidentaux dans les camps de Tindouf en Algérie, a également été évoqué, tout comme il l'a été dans le rapport de Ban Ki-moon.

    Le rapport du secrétaire général de l'Onu a fait part, dans ce sens, de la préoccupation des Nations unies vis-à-vis de la détérioration de la sécurité dans la région du Sahel, relevant les lacunes dans la coordination en matière de sécurité régionale, la prolifération d'armes et le manque de ressources pour la surveillance des frontières.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
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