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smara - Page 94

  • La Minurso refuse de rencontrer le Polisario en dehors de Rabbouni (ONU)

    La mission des Nations unies au Sahara (MINURSO) refuse de rencontrer les responsables du Polisario en dehors de Rabbouni, en Algérie, où de telles réunions se tiennent depuis toujours, a-t-on déclaré jeudi à l’Onu.

    “Depuis son arrivée fin décembre 2017, le Représentant spécial du secrétaire général, Colin Stewart, a préféré adhérer à la pratique de longue date de tenir de telles réunions à Rabbouni, en Algérie”, a déclaré le porte-parole de l’Onu, Stéphane Dujarric dans un point de presse.

    À noter que le Représentant spécial du secrétaire général a refusé de se déplacer à Bir Lahlou, comme le demandait la direction du front, qui cherche par cette manœuvre à tirer une certaine reconnaissance de l’Onu, et à tromper la communauté internationale sur le véritable statut de la zone située à l’est du dispositif de défense.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
    www.sahara-developpement.com
    Le site social du Sahara occidental :
    www.sahara-social.com

  • La Commission parlementaire mixte Maroc-UE mobilisée pour la défense de l’intégrité territoriale du Maroc

    Les derniers développements liés à la question nationale et le partenariat multidimensionnel avec l’Union européenne (UE) sont à l’ordre du jour de la mission qu’effectue, du 17 au 19 avril au Parlement européen à Strasbourg, la Commission parlementaire mixte Maroc-UE (CPM).
    Un communiqué de la CPM indique que la délégation parlementaire présidée par le député Abderrahim Atmoun (PAM) procédera, avec plusieurs eurodéputés influents, à des échanges de vues sur des sujets d’intérêt commun, notamment l’accord de pêche Maroc-UE, de même que les grands chantiers de développement et les réformes que connaît le Royaume dans les différents domaines politique, économique, et social, ainsi que l’expérience réussie du Maroc dans le processus de démocratisation et la consolidation des droits de l’homme, ainsi que l’expérience marocaine en matière d’immigration.
    “Conscients de la grande responsabilité qui incombe à la CPM dans le cadre de la mobilisation permanente pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume au sein du Parlement européen, de même sa contribution au renforcement des relations privilégiées avec l’UE et les contacts entre les députés des deux parties dans le cadre de la diplomatie parlementaire”, indique le communiqué, la délégation marocaine saisira l’occasion de la tenue à Strasbourg de la session plénière du Parlement européen (17 au 20 avril) pour “exprimer l’engagement du Royaume tendant à promouvoir une coopération parlementaire efficiente et à renforcer les relations bilatérales avec l’Europe qui a pour ambition d’accompagner la dynamique vertueuse que connaît le Maroc et d’accélérer la cadence du partenariat Maroc-UE”.
    La délégation parlementaire marocaine est composée outre son président M. Atmoun, de Ibrahim Daaif (PJD), Chaoui Belassal (RC), Ibtissam Azzaoui (PAM), Lahcen Sekkouri (MP), de la Chambre des Représentants et du vice-président de la CPM Fouad Kadiri (PI), de Mohamed Moukanif (PAM) et Abdessamad Merimi (PJD) de la Chambre des Conseillers.
    Lors de ses rencontres à Strasbourg, la délégation finalisera les préparatifs de la 9ème réunion annuelle de la Commission Parlementaire mixte Maroc-UE prévue le 21 juin prochain à Bruxelles, ajoute la même source.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
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  • La situation de “ni paix, ni guerre” imposée par l'Algérie et le Polisario au Sahara occidental n’est plus acceptable

    Les intervenants à une conférence organisée, mardi à Rabat, sous le thème : “La zone tampon : un moyen de gestion du cessez-le-feu ou une bombe à retardement” ont été unanimes à souligner que la situation de “ni paix, ni guerre” imposée à la région en raison du conflit artificiel autour du Sahara marocain, n’est plus acceptable au vu de son coût élevé pour les peuples de cette partie du monde.

    Les participants à cette conférence organisée par le Centre marocain des études stratégiques (CMES), en partenariat avec l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), ont fait savoir que la persistance de la situation d’immobilisme autour de ce dossier ainsi que les manœuvres du front séparatiste du polisario visant à brouiller les faits et à changer le statu quo exigent une intervention ouverte sur toutes les possibilités afin de mettre fin à “l’hémorragie” sociale, économique, politique et sécuritaire dont souffre l’ensemble de la région des décennies durant.

    Dans ce sens, le professeur des relations internationales à l’Université Mohammed V de Rabat, Miloud Loukili, a indiqué que les provocations auxquelles s’adonnent les éléments du polisario à l’est du dispositif de défense marocain visent clairement à changer la donne sur le terrain et à brouiller la situation historique qui a toujours été régie par les résolutions onusiennes des décennies durant, ce qui incite la communauté internationale à assumer ses responsabilités entières et à œuvrer d’urgence pour arrêter les dépassements du front séparatiste soutenu par l’Algérie.

    M. Loukili a, par ailleurs, relevé dans une présentation intitulée “Lecture dans l’accord du cessez-le-feu et la création de la zone tampon” que la “Minurso” est appelée à accomplir le rôle onusien qui lui est assigné et d’œuvrer, dans l’immédiat, à mettre un terme aux agissements du polisario visant à imposer le fait accompli qui entrave l’accord du cessez-le-feu et qui mène l’ensemble de la région vers une éventuelle guerre aux conséquences irréparables, estimant que le Royaume est en droit de riposter à ces actes provocateurs.

    De son côté, Tajeddine El Husseini, professeur des relations internationales à l’université Mohammed V de Rabat, a passé en revue, dans une présentation intitulée “Les perspectives de la gestion de la zone tampon”, les scénarios possibles pour l’avenir de la question du Sahara marocain à la lumière des différents développements qui pointent à l’horizon, à savoir le scénario du statu quo avec tout ce qui en découle de points négatifs ainsi que celui de la guerre ouverte qui impliquera, à coup sûr, l’Algérie, puisqu’elle est le soutien essentiel du front séparatiste, un scénario à éviter à tout prix, selon M. El Husseini, compte tenu de son coût humain, matériel et politique sur les deux parties.

    Les autres scénarios consistent en le déclenchement d’une guerre limitée qui permettra de résoudre la situation militairement avant de passer au règlement politique dans le cadre de la négociation, ou la révision des conventions militaires ratifiées sous l’égide de l’ONU, ce qui “dépoussiéra” les changements sur le terrain, qui ont affecté la zone tampon au profit du polisario au su et au vu de la Minurso, a-t-il ajouté.

    M. El Husseini a également précisé que le différend avec les ennemis de l’intégrité territoriale “n’est pas un conflit de frontière mais d’existence”, appelant l’ensemble des Marocains à se mobiliser davantage et à faire front uni pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume.

    Dans la même veine, Abdelkhalek Touhami, professeur à l’Institut national de statistique et d’économie appliquée (INSEA), a affirmé, dans un exposé intitulé “la perpétuation du conflit et le coût de ni paix ni guerre”, que les pays de la région du Maghreb qui enregistre les niveaux les plus bas en terme d’échanges commerciaux dans le monde perdent selon une étude du Fonds monétaire international entre deux à trois points de la croissance du PIB chaque année en raison notamment des conflits et de l’absence de l’intégration régionale, dont le conflit artificiel autour du Sahara marocain constitue l’une des causes principales.

    M. Touhami a également relevé que la division affaiblit d’une manière considérable l’attractivité de l’investissement pour l’ensemble des pays de la région de même qu’il compromet le développement des infrastructures, notamment du projet de l’autoroute maghrébine qui est resté “lettre morte” et qui conduit à l’incapacité d’exploiter les ressources naturelles et saborde le rêve de se doter un jour d’une devise maghrébine unifiée, contraignant ainsi chaque pays à “chercher une intégration à part dans d’autres régions”.

    Pour sa part , Mohamed Benhammou, professeur des relations internationales à l’université Mohammed V de Rabat a relevé l’importance de procéder à une “vérification conceptuelle” pour comprendre la situation actuelle et dissiper la confusion que le polisario a tenu à exploiter, à l’instigation de l’Algérie, pour ériger des concepts erronés qui l’aident à réaliser quelques “acquis” dérisoires.

    Il a, dans ce contexte, fait observer que “l’indulgence de la Minurso a encouragé les séparatistes à se tenir à un jet de pierre du dispositif de défense marocain”, notant que la communauté internationale doit réévaluer le rôle de cette mission onusienne conformément à une vision plus réaliste.

    Dans une présentation intitulée “la zone tampon : la bombe à retardement et la recrudescence des dangers et menaces”, M. Benhammou a souligné qu’il est temps de franchir une nouvelle étape qui verra le changement de la dénomination de ce mécanisme onusien et d’œuvrer pour que ses missions se limitent à surveiller le cessez-le-feu et à délimiter les champs de mines tout au long de la zone tampon.

    En clôture de cette conférence, à laquelle ont pris part nombre de personnalités du monde académique et des médias, le CMES a appelé, en guise de recommandations, à la nécessité de procéder à une évaluation de la Minurso après que l’ONU ait dépassé l’option du référendum et que les parties se soient engagées dans le processus politique en vue d’aboutir à une solution mutuellement acceptable.

    Le Centre a estimé que les missions de la Minurso doivent se limiter à la surveillance du cessez-le-feu et à la réduction du risque d’explosion des mines et d’autres munitions non-explosées.

    Il a, en outre, souligné que le dispositif de défense marocain contribue grandement à la garantie de la paix et la stabilité dans la région ainsi que dans le sud européen, relevant qu’il ne sera donc pas permis de transformer la région en une zone grise et un sanctuaire pour les organisations criminelles et terroristes.

    Il a également appelé l’ONU à assumer sa responsabilité entière puisque son mutisme et indulgence ont encouragé le polisario à persister dans les violations, insistant que la zone tampon et le reste des zones allant jusqu’aux frontières internationales maroco-algériennes relèvent du territoire marocain faisant partie du dispositif de défense du Royaume.

    Le Centre a, enfin, exprimé son rejet de tout changement du statut juridique et historique de la zone à l’Est du dispositif de défense du Maroc puisqu’elle est sous souveraineté marocaine, ajoutant que le Royaume n’a pas cédé ce territoire mais l’a remis volontairement à l’ONU comme moyen pour gérer le cessez-le-feu.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
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