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smara - Page 233

  • Sahara: le Polisario avait accepté de discuter la proposition d'autonomie en 1996 (Erik Jensen)

    L'ancien représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Erik Jensen, a révélé, mercredi devant la 4ème commission des Nations Unies, que le Polisario avait accepté de discuter une "solution politique basée sur l'autonomie en 1996" à Genève.

    L'idée d'autonomie proposée actuellement par le Maroc et qualifiée de solution sérieuse et crédible par la communauté internationale et les différentes résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, a déjà été évoquée par le passé "puisque le Polisario avait accepté de la discuter lors d'une rencontre secrète que j'ai organisée moi-même à Genève en 1996", a poursuivi M. Jensen, un fin connaisseur de la question pour avoir dirigé la MINURSO de 1993 à 1998.

    Le Polisario était "indubitablement intéressé à ce moment là, mais a depuis changé d'avis dès que ce plan de règlement a refait surface", a expliqué l'ancien représentant spécial devant les 193 délégués des Etats membres, pour qui, "le Polisario n'est peut-être pas en mesure de décider seul".

    Aujourd'hui, a poursuivi M. Jensen qui vient de publier la seconde édition de son ouvrage "Sahara : anatomie d'une impasse", une solution négociée basée sur le réalisme et l'esprit de compromis à la question du Sahara revêt un caractère prioritaire dans le nouvel ordre régional marqué par de profonds changements et sous la menace des dangers du "séparatisme, du terrorisme, de la criminalité organisée et de l'instabilité politique".

    Les changements en cours dans le monde, à la fois alarmants et porteurs d'espoir, encouragent à discuter, justement, d'une large autonomie respectant les spécificités locales, ce qui en fait, a-t-il insisté, la "solution la plus réaliste".

    Dans ce contexte, le Maroc, à travers les choix opérés dans le cadre de profondes réformes initiées par le Roi Mohammed VI, offre une nouvelle dynamique pour engager des discussions substantielles sur le plan d'autonomie.

    En effet, a-t-il souligné devant les participants aux débats, la nouvelle constitution tout en consacrant l'identité plurielle du Maroc élargit les libertés individuelles, promeut les droits de l'Homme et garantit l'indépendance du pouvoir judiciaire, dans le cadre d'une véritable démocratie parlementaire.

    Ces mesures, une fois mises en œuvre ne peuvent que servir le climat de négociations, a-t-il dit, relevant que "le processus démocratique et le respect des droits de l'Homme permettent à l'initiative d'autonomie de prendre pleinement corps".

    Et de rappeler, à cet égard, que le Conseil de sécurité de l'ONU ne s'y est pas trompé en relevant particulièrement les provisions relatives aux droits de l'Homme.

    Il est évident pour M. Jensen que le conflit du Sahara constitue le plus grand obstacle devant la réalisation de l'Union du Maghreb. Une union qui offre aux pays d'Afrique du nord de brillantes perspectives de développement économique dans le cadre d'un Maghreb stable, et prospère pour faire face aux défis futurs.

    Dès lors, échouer dans la résolution du conflit du Sahara n'est pas uniquement un échec pour les aspirations des peuples de la région, mais une porte ouverte à tous les périls. Un scénario qui sert les intérêts d'Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) à l'affut de jeunes frustrés et désœuvrés, a-t-il souligné.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
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  • De nombreux pétitionnaires à New York pour réitérer leur soutien à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara

    Des pétitionnaires de toutes les régions du monde se sont donnés rendez-vous à partir de ce mardi à New York pour réitérer, devant la 4ème commission de l'ONU, leur "ferme soutien" à l'initiative marocaine d'autonomie pour le Sahara et plaider le droit au retour à la mère patrie des Sahraouis séquestrés dans les camps du Polisario.

    Parmi les pétitionnaires qui se sont succédés mardi devant la commission, l'on notera des élus et des représentants de la société civile qui ont parlé de leur quotidien dans les provinces du sud et de la raison pour laquelle ils ont "toujours soutenu la marocanité du Sahara comme ils continueront à le faire".

    Ils ont également évoqué devant les Etats membres, lors de ce débat qui se poursuivra jusqu'à vendredi, les différents aspects de la question, qu'il s'agisse de l'histoire, de la culture, du développement ainsi que du présent comme de l'avenir de cette région.

    Parmi les intervenants, également, d'anciens hauts fonctionnaires de l'ONU versés dans le sujet, des universitaires et experts, ainsi que des ONG internationales qui partagerons leurs analyses sur la question et démontreront devant les membres de la 4ème Commission de l'ONU, la pertinence de l'initiative marocaine sur le Sahara qualifiée de "sérieuse et crédible" par le Conseil de Sécurité de l'ONU et du bien-fondé de la marocanité du Sahara.

    L'année dernière, devant la même commission, de nombreux intervenants avaient déploré le "manque de volonté politique" affiché par certaines parties en vue de résoudre ce conflit qui entrave le futur des peuples du Maghreb et leur "obstruction à tout processus de recensement dans les camps", pourtant une obligation juridique au regard du droit international.

    Dans sa dernière résolution sur le Sahara, en avril dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU avait de nouveau demandé le recensement de ces populations. Un appel jusque là resté sans suite!

    Cette année, les travaux de la 4ème commission se tiennent dans un contexte particulier marqué par une conjoncture régionale des plus inquiétantes en raison de l'instabilité qui prévaut dans la bande Sahélo-saharienne et qui constitue une sérieuse menace pour la sécurité notamment des pays du Maghreb et au-delà. "Implosion d'un Etat dans le voisinage"

    "Il n'est jamais bon d'avoir l'implosion d'un Etat dans le voisinage", a souligné à la MAP Geoff Porter, spécialiste américain de l'Afrique du Nord en référence aux évènements au Mali, où 50 pc du territoire sont aux mains de groupes armés. Pour lui cela constitue "un mauvais signal" pour la région.

    En effet, les conséquences déstabilisatrices ne concernent pas uniquement le nord du Mali -- une zone affectée par la rébellion et le terrorisme -- mais toute la région, estiment des observateurs occidentaux à l'ONU, rappelant à cet égard le cas de "l'infiltration du Polisario par Al Qaida au Maghreb Islamique" (AQMI), en allusion au récent enlèvement de trois humanitaires occidentaux dans les camps du Polisario.

    L'hebdomadaire "Jeune Afrique" à paraître cette semaine a relevé, pour sa part, que la direction du Polisario "semble avoir perdu tout contrôle sur sa base".

    Selon un document de synthèse des services de renseignements européens et maghrébins sur la situation au Sahara, cité par l'hebdomadaire, la mainmise de groupes islamistes sur le nord du Mali a "créé un formidable appel d'air dans lequel s'engouffrent chaque jour, depuis plus de six mois, des centaines de jeunes recrues" notamment en provenance des camps du Polisario.

    Alors que les "risques sont énormes", les partisans du "laissez-faire, laisser-aller" exposent la sous-région à une "consolidation des bases des organisations terroristes" qui font florès et dont le spectre s'étend au-delà de la sous-région, soulignait récemment à la MAP, un diplomate occidental à l'ONU.

    Face à cette situation inquiétante, de nombreuses voix appellent au pragmatisme, estimant qu'une solution négociée basée sur le réalisme et l'esprit de compromis à la question du Sahara marocain revêt un caractère prioritaire dans le nouvel ordre régional au Maghreb, marqué par de profonds changements et sous la menace de la nébuleuse terroriste.

    Dans cette perspective, l'initiative marocaine d'autonomie reste la solution la plus réaliste à ce conflit artificiel, ont souligné les intervenants devant la 4ème commission.

    En décembre dernier, l'Assemblée Générale de l'ONU avait adopté un projet de résolution réitérant l'appui des Nations Unies au processus de négociations sur le Sahara. Dans cette résolution adoptée par consensus, l'Assemblée Générale avait également pris "note des efforts consentis et des développements depuis 2006", en référence, une nouvelle fois, à l'Initiative marocaine d'une autonomie pour la région du Sahara.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Quatre membres de la tribu Rguibat-lbihat décident, après leur visite à Samara, de ne pas retourner dans les camps de Tindouf

    Quatre membres de la tribu Rguibat-Lbihat, parmi les bénéficiaires de l'opération d'échange de visites familiales, ont décidé de s'installer définitivement dans la Mère patrie et de ne pas retourner dans les camps de Tindouf.

    Il s'agit de Mme Guebboula Attaki bent Mohamed (43 ans), sa fille Fatima El Ghali bent Mohamed Salem Khatri (24 ans), Said Ould Mohamed Lamine Ould Mohamed Ould Al-mokhtar (23 ans) et son frère Al-mehdi (20 ans). Ils étaient arrivés à Smara le 19 septembre dernier, dans le cadre du 17ème voyage de l'opération d'échange de visites supervisée par le Haut-commissariat aux réfugiés entre les provinces du sud et les camps de Tindouf, dans le sud algérien.

    Dans un entretien avec la MAP, Mohamed Salem a exprimé sa joie de ses retrouvailles avec la famille à Smara et son "grand soulagement" pour avoir mis fin au clavaire subi pendant plus de trois décennies, soulignant avoir pris cette décision après avoir constaté de visu l'essor remarquable qu'a connu la ville de Smara et le climat de sécurité et de stabilité qui règne dans la Mère patrie.

    "Tous les Marocains sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf nourrissent le même espoir de retourner à la mère patrie et de fuir les conditions de vie cruelles, les mauvais traitements et l'insécurité qui y prévalent", a confié M. Salem, un des dignitaires des tribus de Smara.

    "La direction du Polisario s'évertue à maintenir cet état de dispersion familiale et de séparation entre les parents et leurs enfants", a-t-il dit, faisant savoir que ses enfants qui devaient bénéficier de cette opération d'échange de visites familiales ont été convoqués pour mener des missions militaires dans les campements du "Polisario" pour les empêcher de retourner à leur mère patrie.

    Il a également raconté comment son épouse a été enlevée en 1979 à Madchar Errbib et conduite vers Tindouf, à l'instar de nombreuses d'autres personnes, sous la menace de liquidation de tous les membres de sa famille.

    Pour sa part, M. Mohamed Saleh Ould Sid Al-alem El Idrissi s'est réjoui de la nouvelle du retour de ses cousins, Said et Lmehdi, le qualifiant de "nouvelle naissance". Les conditions de vie dans les camps sont "indescriptibles tant sont grandes les souffrances psychologiques et humaines et les privations des droits de l'Homme les plus élémentaires qu’endurent les populations", a-t-il déploré, soulignant que les dirigeants du Polisario exploitent ces souffrances pour faire perdurer le conflit du Sahara et s'enrichir en détournant les aides humanitaires destinées aux séquestrés.

    M. Mohamed Saleh, cheikh d'une tribu sahraouie à Smara, a exprimé l'espoir que cette question sera réglée afin de libérer les Marocains retenus contre leur gré dans les camps et les sauver des affres des camps de Tindouf, notant que l'initiative marocaine d'autonomie demeure la solution appropriée à ce différend artificiel qui n'a fait qu'aggraver la situation d'un grand nombre de familles dispersées.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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