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polisario - Page 249

  • Le Maroc prend note avec satisfaction de l’adoption de la résolution 2044 du CS sur la question du Sahara

    Le recensement des populations des camps est désormais, une obligation politique confirmée par l’instance exécutive onusienne

    Le Royaume du Maroc prend note, avec satisfaction, de l’adoption, ce mardi, par le Conseil de sécurité des Nations unies, à l’unanimité de ses membres, de la résolution 2044 relative à la question du Sahara marocain.

    «Cette résolution, qui renouvelle le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 avril 2013, consolide les paramètres de la solution politique, conforte le processus de négociations comme voie unique de règlement, renforce les approches innovantes et apporte des clarifications essentielles concernant la dimension humaine de ce différend régional», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.

    A travers cette résolution, le Conseil de sécurité «confirme, avec force, les directives fondamentales pour le règlement de ce différend régional et réaffirme sans ambiguïté son attachement aux orientations qu’il a tracées au cours des dernières années pour parvenir à la solution politique de compromis». «La prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie y est ainsi réitérée, les principes cardinaux de réalisme et d’esprit de compromis à nouveau soulignés, et l’implication des États voisins dans la recherche de la solution encore une fois sollicitée», souligne le ministère.

    De même, la résolution reflète la détermination de la communauté internationale à favoriser l’engagement sincère et responsable de toutes les parties dans des négociations intenses et substantielles et à éviter le blocage et les stratégies de dévoiement.

    En dépit des tentatives de détourner le mandat de la MINURSO ou de dénaturer ses fonctions, le Conseil de sécurité a tenu à renforcer, davantage encore, le processus de négociations, seule voie possible pour atteindre un règlement définitif à ce différend régional, relève la même source, expliquant que «plus particulièrement, le Conseil appelle à l’intensification du rythme des rencontres et à conférer un caractère plus substantiel aux débats, loin des positions figées et des approches dépassées».

    De plus, le Conseil encourage la poursuite de la mise en œuvre des approches innovantes, notamment à travers l’organisation de débats thématiques, ou encore une implication plus forte des représentants légitimes des populations des provinces du sud à la recherche de la solution.

    Par ailleurs, le ministère affirme qu’en dépit des tentatives répétées d’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme, le Conseil de sécurité «salue les mesures prises par le Maroc, dans le cadre du processus d’approfondissement des réformes politiques du Royaume, couronné par l’adoption, en juillet 2011, d’une nouvelle Constitution, démocratique et porteuse de valeurs universelles». Ainsi, ajoute-t-on, le Conseil se félicite de l’opérationnalisation des deux antennes régionales du CNDH à Laâyoune et à Dakhla, ainsi que de l’interaction positive avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.

    Aussi, précise le communiqué, «la résolution 2044 consacre-t-elle la validité et la pertinence de la prise en charge nationale de la promotion et de la protection des droits de l’Homme dans les provinces du Sud, au même titre que dans les autres régions du Royaume. Il s’agit là d’un signal fort de confiance et d’une reconnaissance sans équivoque de la légitimité des actions entreprises par le Maroc dans ce domaine». En revanche, poursuit le ministère, le Conseil de sécurité réitère son appel au Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés afin qu’il procède, conformément à son mandat et ses pratiques, au recensement des populations des camps de Tindouf, dans le dialogue avec le pays hôte. «Dorénavant, cette opération ne constitue plus uniquement une exigence morale ou une responsabilité juridique internationale. Elle est, désormais, une obligation politique confirmée par l’instance exécutive onusienne», souligne-t-on.

    Le Royaume du Maroc espère que l’adoption de cette résolution importante, dans un contexte de dynamique positive dans les relations maroco-algériennes et de relance réelle de l’intégration maghrébine, permettra la poursuite du processus politique dans la sérénité, loin des postures de rigidité et des logiques de blocage, ouvrant ainsi des perspectives nouvelles pour le règlement définitif de ce différend régional.

    «Le règlement de ce différend régional est aujourd’hui, plus que jamais, une nécessité pressante : les cinq peuples frères de la région y aspirent, les défis sécuritaires croissants dans leur voisinage immédiat l’exigent et les différents partenaires de la région l’appellent de leurs vœux», conclut le communiqué.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
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  • L'UE pour une solution politique réaliste et mutuellement acceptable à la question du Sahara

    L'Union européenne encourage toutes les parties concernées par la question du Sahara à œuvrer pour trouver une solution politique durable à ce différend régional en faisant preuve de réalisme.

    Dans la déclaration finale sanctionnant les travaux de la 10e session du Conseil d'association Maroc-UE tenue lundi à Luxembourg, l'UE encourage toutes les parties à continuer de travailler avec l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu en vue de progresser dans la recherche d'une solution, en faisant preuve de réalisme et d'un esprit de compromis.

    L'UE réaffirme aussi son attachement au règlement du conflit du Sahara et exprime son plein soutien aux efforts du secrétaire général de l'Onu et de son envoyé personnel pour aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable.

    Elle exprime, en outre, son attachement au respect des droits de l'Homme et rappelle les obligations qui incombent à chaque partie, tout en se félicitant, de la constitutionnalisation du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et de l'accroissement de son rôle en matière de surveillance et de défense des droits humains, y compris au Sahara.

    Pour sa part, le Maroc souligne que le Conseil de sécurité a défini, depuis 2007, les paramètres pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain, notamment la prééminence de l'Initiative marocaine d'autonomie, la centralité de la négociation comme seule et unique voie pour résoudre ce conflit, l'importance de la coopération pleine et entière des parties et de tous les Etats de la région, ainsi que l'impératif du réalisme et de l'esprit de compromis pour progresser dans les négociations.

    Le Maroc relève également que les changements survenus dans le monde arabe, le rapprochement entre Rabat et Alger et la volonté de relance de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), devraient être mis à profit pour aller de l'avant vers la recherche d'une solution politique voulue et encouragée par la communauté internationale.

    Il appelle, dans ce cadre, l'Algérie à permettre au Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) de conduire l'identification, le recensement et l'enregistrement des populations des camps de Tindouf, conformément à la Convention de Genève de 1951 et son protocole, et à la résolution 1979 (2011) du Conseil de sécurité.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Mohamed Loulichki : Le Maroc engagé dans un processus de négociations d’une solution politiquement acceptable

    Le Maroc a accepté de s’engager depuis quelques années dans un processus de négociations d’une solution politiquement acceptable pour résoudre définitivement le différend sur le Sahara marocain qui touche à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale du Royaume, a déclaré mardi l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Mohamed Loulichki.

    Ce processus de négociation, initié à la faveur de la présentation par le Maroc d’une initiative d’autonomie, «demeure l’unique cadre pouvant favoriser l’émergence d’une solution politique mutuellement acceptable», a souligné M. Loulichki dans une déclaration lors de l’examen par le Conseil de sécurité de l’ONU de la question sur le Sahara.

    Le processus de négociation engagé, a poursuivi l’ambassadeur, requiert une «volonté politique, un esprit de compromis et de réalisme et un engagement soutenu pour le faire aboutir», précisant que ce processus «est servi par un contexte régional et une dynamique de relance des relations bilatérales, partagée par les cinq pays du Maghreb».

    «La question du Sahara n’est pas une question dont l’issue dépendrait d’une sophistication du mandat de la MINURSO. Le croire c’est faire preuve d’une grande ignorance des réalités sociologiques et géostratégiques non seulement au Sahara, mais dans l’ensemble de la région, car l’affaire du Sahara a une histoire et cette histoire est intimement liée à celle de la région du Maghreb», a expliqué le diplomate pour qui «vouloir occulter cette réalité ne fait que retarder l’issue de ce différend, en se focalisant sur l’accessoire au détriment de l’essentiel».

    Pour M. Loulichki, le «différend sur le Sahara n’a de solution que celle politique, appréhendée dans son environnement politique immédiat et à venir. C’est pour cette raison que le Conseil de sécurité en est saisi et c’est pour cela qu’un Envoyé personnel a été désigné pour assister les parties en vue de parvenir à une solution politique négociée».

    Évoquant le rapport élaboré par le secrétaire général de l’ONU, il a estimé que celui-ci «fait état de défis à la MINURSO».

    «Si l’on souhaite parler sérieusement des challenges, pourquoi ne pas évoquer le terrorisme ? Voilà une menace majeure qui est en train de devenir un enjeu considérable pour la stabilité de l’ensemble de la région dans son prolongement sahélo-saharien», a fait observer l’ambassadeur, regrettant que «ce phénomène ne soit qu’effleuré timidement dans le rapport, sans aucun développement ni analyse de ses implications».

    Et pourtant, a-t-il dit, des «évènements graves sont survenus avec l’enlèvement de trois ressortissants étrangers des abords des camps de Tindouf, mais rien n’est dit ou presque de manière substantielle dans ce rapport.

    Les évènements du nord du Mali ne sont-ils pas dans notre voisinage immédiat, une preuve suffisante des risques qui menacent la stabilité de notre région ?».  Et l’ambassadeur de s’interroger sur le point de savoir «pourquoi tant d’appréhension et de fausse pudeur lorsqu’on aborde les problèmes réels ? Pourquoi la problématique du recensement, qui est au cœur du débat et de la solution de ce problème, terrorise-t-elle tout un chacun au point de vouloir transformer une exigence conventionnelle de l’État hôte, l’Algérie, en une sollicitation d’une excessive courtoisie ?»

    «Pourquoi nous, ne savons-nous toujours pas combien de personnes vivent dans les camps de Tindouf ? Et pourquoi se refuse-t-on à chercher à savoir ?» a-t-il ajouté, avant d’estimer que «bien entendu cette question fondamentale et tellement déterminante est soigneusement occultée et on préfère s’employer avec une ardeur militante à détourner l’attention de l’ONU vers des questions périphériques».

    Pour l’instant, «ce qui compte c’est l’avenir du processus de négociation qui concerne les populations des camps de Tindouf et qui est si déterminant pour l’avenir de notre région.

    Ce qui compte, c’est l’adoption d’une résolution qui puisse être le catalyseur d’une nouvelle dynamique dans la négociation servie par une conviction partagée par toutes les parties de travailler ensemble à une solution politique de compromis, où il n’y aura ni vainqueur ni vaincu», a-t-il insisté. Le Maroc est «prêt à travailler avec vous (le CS) et avec les autres parties pour cette solution. Il est prêt à s’investir intensément pour construire cette solution de compromis. Notre proposition d’autonomie garde, à cet égard, toute sa pertinence, toute sa valeur, et toute son actualité», a affirmé M. Loulichki.

    En effet, a-t-il dit, «cette solution démocratique est en harmonie avec les réformes audacieuses conduites par Sa Majesté le Roi et qui ont récemment trouvé leur application dans l’adoption d’une nouvelle Constitution conforme aux standards internationaux, suivis de la tenue d’élections législatives libres et transparentes et d’un nouveau gouvernement issu de ces élections ou encore dans la régionalisation avancée».

    Et de rappeler que «dans cette dynamique de réforme, le Maroc a établi un Conseil national des droits de l’Homme prolongé au Sahara par deux Commissions régionales dans les villes de Laâyoune et de Dakhla et qui ont un mandat pour la promotion, la protection et la supervision des droits de l’Homme en toute indépendance». Ces «mesures traduisent, a-t-il dit, une volonté du Maroc de consolider un État de droit respectueux des droits de chacun sur toute l’étendue du territoire national».

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
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    Le site des villes du Sahara occidental : 
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