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laâyoune - Page 364

  • Seul l’autonomie sous souveraineté marocaine permettra le règlement au Sahara (rapport américain)

    L'intégration régionale au Maghreb ne peut être réalisée sans une solution à la question du Sahara qui prenne en compte la proposition du Maroc d'accorder une large autonomie, sous souveraineté marocaine, à cette région, a préconisé un rapport rendu public mardi à Washington.

    Le rapport, intitulé "Pourquoi le Maghreb compte-t-il" élaboré notamment par le "Potomac Institute for Policy Studies" (PIPS) basé à Washington, et le département gestion des conflits à la School of Advanced International Studies (SAIS) relevant de la Johns Hopkins University, et destiné à l'Administration Obama, rappelle la position américaine qui considère la proposition marocaine d'autonomie comme étant "la seule solution réaliste".

    "Au moment où l'Administration Obama examine ses priorités au Moyen Orient et en Afrique du Nord, il est important de rompre l'habitude qui consiste à percevoir la région comme étant un ensemble de pays séparés ayant un intérêt national secondaire" pour Washington, souligne le rapport selon lequel les pays du Maghreb représentent des intérêts vitaux pour les Etats-Unis que ce soit en matière d'énergie, ou également en raison de la nécessité d'éradiquer la menace terroriste croissante pour les américains et leurs infrastructures, et des opportunités économiques qu'offre cette région.

    Le document exhorte également les Etats-Unis et leurs alliés à faire pression sur le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) pour faire en sorte que les populations de Tindouf sous contrôle du Polisario, jouissent des droits garantis par le droit international, en particulier le droit à la liberté de mouvement, au rapatriement volontaire et le droit à la libre association.

    Toujours selon ce rapport, approuvé par plusieurs personnalités américaines, et présenté lors d'une conférence de presse animée par un panel d'experts en politique étrangère dont des anciens membres du gouvernement américain, d'ambassadeurs et d'académiciens, l'intégration régionale en Afrique du Nord "va soutenir une série d'intérêts américains qui sont au centre de la poursuite stratégique de la stabilité, la sécurité et des objectifs économiques".

    Cependant, l'intégration régionale ne peut se réaliser sans résoudre le conflit du Sahara, note le rapport qui, rappelant la position actuelle du gouvernement américain selon lequel une large autonomie pour le peuple sahraoui sous souveraineté marocaine constitue l'unique solution réaliste, souligne que "la plate-forme est (déjà) en place pour avancer de manière dynamique et avec succès et partant, encourager l'intégration économique régionale qui apportera la prospérité aux peuples du Maghreb et une plus grande sécurité pour les intérêts des Etats-Unis".

    Le rapport estime que les Etats-Unis peuvent aider à négocier une solution au conflit du Sahara qui constitue l'obstacle majeur à l'intégration régionale, et empêche une coordination efficace des efforts visant à combattre le terrorisme, l'immigration illégale, la contrebande, le trafic de drogue et à promouvoir une coopération économique et d'autres initiatives régionales.

    Le document, qui trouve "évident" que le conflit du Sahara ne sera pas "résolu" dans un proche avenir, estime qu'un statut de compromis, tel que celui contenu dans la proposition d'autonomie actuellement sur la table de l'ONU, va placer la région dans un nouveau cadre institutionnel où l'attention sera plus portée sur des composantes spécifiques de la situation sans pour autant rester coincé dans l'impasse.

    Le conflit du Sahara n'est pas "un fruit prêt à cueillir", souligne le rapport rappelant la position de l'Algérie qui insiste que ce conflit ne sera jamais résolu en "termes ou calendrier autres que ceux choisis par elle". Cependant, estime-t-il, si les Etats-Unis s'engagent de manière active et œuvrent en étroite collaboration avec leurs alliés européens, cela ouvrira de bonnes perspectives pour créer un environnement en vue d'une action vers une solution basée sur le compromis exprimé dans la formule autonomie/souveraineté privilégiée par l'ONU et qui se trouve être l'unique solution de compromis actuellement sur la table de négociation.

    Un tel rôle de leadership de la part des Etats-Unis profitera au Maghreb et servira également leurs intérêts, souligne le document rappelant que les différentes administrations qui se sont succédées ont déclaré que la seule solution réalisable est à trouver dans le compromis de l'autonomie. A cet égard, préconise le rapport du PIPS, les Etats-Unis doivent commencer immédiatement à traiter la question du Sahara d'une manière cohérente conformément à sa politique déclarée, et à encourager ses alliés à faire de même.

    Ces mêmes administrations, qu'elles soient Démocrates ou Républicaines, ont fait un choix clair à savoir, promouvoir une solution politique à travers une formule garantissant une large autonomie pour la région sous souveraineté marocaine, rappelle encore le rapport qui évoque également l'adoption de ce choix bipartisan par le Congrès qui avait ouvertement exhorté le gouvernement américain à emprunter cette voie de manière plus vigoureuse.

    Le rapport avertit qu'"au cas où pareil choix n'est pas adopté à travers des actions concrètes, des messages confus seront adressés aux parties impliquées suscitant ainsi de faux espoirs pour un renversement de cette politique, ce qui ne ferait que perpétuer l'impasse et les dangers inhérents".

    Des actions fermes pour assurer le respect des droits humains dans la région du Sahara peuvent baliser la voie à une solution politique privilégiée par tous les membres du Conseil de sécurité, souligne le rapport faisant remarquer au passage que ce conflit n'a que trop duré. Le document estime plus loin que quelque soit le résultat du cinquième round de négociations entre les parties, les Etats-Unis doivent poursuivre leurs efforts auprès des membres du Conseil de sécurité pour faire reconnaître le statut d'autonomie au sein du Maroc et inviter les autres à faire de même.

    Toute solution doit également inclure l'Algérie et des efforts particuliers doivent être entrepris dans ce sens afin d'éviter que ce pays "ne trouve des moyens pour s'opposer aux Etats-Unis, au Maroc et aux initiatives d'intégration économique", insiste le rapport.

    Même si l'Algérie est un important allié des Etats-Unis en raison de son pétrole et de son gaz, cela ne doit, en aucun cas, permettre de bloquer une issue positive au conflit du Sahara, insiste le rapport qui n'arrive pas à comprendre l'attitude ambiguë de l'Algérie à vouloir perpétuer ce conflit.

    Il propose ainsi certaines mesures qui pourraient inciter l'Algérie à donner son accord notamment à un éventuel accord de libre échange avec les Etats-Unis.

    "Une position commune et un soutien ferme de la part des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l'Espagne (et de l'Italie) pour l'autonomie, y compris le fait d'encourager l'Algérie et le Maroc à entrer dans des négociations avec un esprit ouvert et positif et à chercher une solution gagnant-gagnant, donnera le ton qu'il faut pour des entretiens productifs, estime le rapport.

    "A la fin, si ce genre de mesures incitatives ne marchent pas, les Etats-Unis doivent aller de l'avant avec cette initiative (d'autonomie) de manière indépendante et exhorter les Etats du Maghreb à laisser de côté ce problème et se concentrer sur les autres aspects de la coopération, comme ils l'on fait lors de la création de l'UMA en 1989", souligne le rapport.

    Cette conférence de presse-débat a été animée par le Pr. William Zartman (co-auteur du rapport), directeur du département gestion des conflits à la School of Advanced International Studies (SAIS) relevant de la Johns Hopkins University, Pr. Yonah Alexander (co-auteur), l'ambassadeur Stuart Eizenstat (co-auteur), ancien secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires économiques et agricoles sous l'Administration Clinton et ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'Union Européenne, le Général Wesley Clark (co-auteur honoraire) et ancien commandant des forces alliées de l'OTAN en Europe.

    Le rapport a été "examiné et approuvé" par les personnalités suivantes: l'ancienne secrétaire d'Etat sous Clinton Madeleine Albright, le Pr. Yonah Alexander, directeur du centre international pour les études sur le terrorisme au Potomac Institute, le général Wesley Clark, Lorne Craner, président de International Republican Institute, Chester Crocker, professeur des études stratégiques à la Georgetown University, l'ambassadeur Stuart Eizenstat, John Entelis, professeur des sciences politiques à la Fordham University, Lucia Guerrato, ancien ambassadeur à l'Union Européenne, l'ambassadeur Robert Pelletreau, ancien secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires du Proche-Orient, Robin Raphel, ancien ambassadeur en Tunisie, Ed Walker, ancien ambassadeur en Israël, en Egypte, et aux Emirats Arabes Unis, David Welch, ancien secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires du Proche-Orient et ancien ambassadeur en Egypte, et enfin les Pr. William Zartman.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net
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                www.sahara-culture.com  
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                www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
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  • Un membre du Corcas participe à une conférence qui appelle l’UE à soutenir l’autonomie au Sahara

    Les participants à une conférence, lundi à Bruxelles, ont appelé l'Union européenne à soutenir l'initiative marocaine d'autonomie comme "seule solution réaliste et réalisable" de la question du Sahara.

    Cette conférence a été organisée par le comité spécial chargé du Sahara marocain en Europe (CSCSME) sur le thème : "Visions et réalités actuelles au Sahara marocain".

    "Nous voulons transmettre aujourd'hui un message à l'Union européenne (...) pour qu'elle soutienne la solution de la raison et de l'avenir, celle de l'autonomie régionale", a affirmé Dr Hibato Malainine Al Abadila, membre du Conseil Royal consultatif pour les Affaires Sahariennes, lors de cette conférence

    "Le Maroc a présenté une solution courageuse qui garantit aux populations des provinces du sud une large autonomie de gestion de leurs affaires à l'image des grandes démocraties européennes", a-t-il souligné, rappelant que le Conseil de sécurité s'est félicité de cette initiative sérieuse et crédible.

    En optant pour une politique de régionalisation avancée pour renforcer ses acquis démocratiques et en associant les populations à la gestion de leurs affaires, le Maroc a donné une leçon de courage et un exemple de démocratie et de liberté, a ajouté M. Malainine Al Abadila.

    Après avoir passé en revue les aspects historiques de la région du Sahara et les fondements de l'Etat-Nation du Royaume, Dr Malainine Al Abadila a rappelé le combat des populations de la région pour la libération du Maroc du joug du colonialisme, "un combat qui s'est déroulé dans une parfaite symbiose avec le glorieux Trône alaouite".

    L'attachement des populations des provinces du sud à la marocanité du Sahara, puise son essence dans les fondements historiques de l'Etat-Nation et dans les liens séculaires que ces populations ont toujours eus avec les dynasties marocaines, a-t-il ajouté.

    Dr. Malainine Al Abadila a également mis en exergue le climat de liberté et de démocratie qui règne au Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI et les vastes chantiers de réformes engagés dans tous les domaines, ce qui lui a valu, a-t-il souligné, une place de choix dans le concert des Nations.

    Il a appelé à cet égard l'Union européenne à soutenir le Maroc dans sa marche vers le progrès et toutes les initiatives à même de renforcer ses acquis démocratiques et son développement économique.

    L'Union européenne a tout intérêt à avoir un partenaire fort et dynamique dans la région, a-t-il ajouté.

    Dr. Malainine Al Abadila a par ailleurs invité l'Algérie à assumer toutes ses responsabilités quant à la situation des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, faisant état des souffrances qu'il a lui-même endurées au moment où son propre frère était incarcéré par les Algériens à Ouargla.

    "Je leur (Algériens) demande de cesser de perturber la marche du développement du Maghreb arabe et d'arrêter de saper toute initiative de construire notre avenir commun", a-t-il déclaré.

    De son côté, le représentant du CSCSME Hassan Benhammou a appelé l'Union européenne à intervenir pour mettre un terme aux souffrances des populations séquestrées à Tindouf et à dénoncer le détournement de l'aide humanitaire par le Polisario.

    Il a également appelé à exercer des pressions sur l'Algérie, "principal responsable de ce drame humain", pour "respecter le droit international humanitaire et libérer les personnes innocentes qu'elle détient sur son territoire".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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                www.sahara-online.net
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  • L'autonomie, une "initiative sérieuse" pour une solution définitive au Sahara (responsable finlandaise)

    Helena Tuuri.jpgLe plan d'autonomie des provinces du sud proposé par le Maroc est une "initiative sérieuse" pour parvenir à une solution définitive du conflit du Sahara, a affirmé la responsable du département chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord au ministère finlandais des Affaires étrangères, Mme Helena Tuuri.
     
    Dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien, mercredi à Rabat, avec le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, M. Khalihenna Ould Errachid, Mme Tuuri s’est dite favorable à une "solution politique" mutuellement acceptable par toutes les parties à ce différend régional.

    Les entretiens entre les deux parties ont porté, notamment, sur la question du Sahara et les derniers développements intervenus dans ce dossier avec la nomination du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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