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autodetermination - Page 242

  • Le Groupe d'amitié UE-Maroc au PE "soutient" la décision du Royaume de retirer sa confiance à Ross (Gilles Pargneaux)

    Le Groupe d'amitié UE-Maroc au Parlement européen (PE) "soutient" la décision du Royaume de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, a affirmé, mercredi à Bruxelles, son président Gilles Pargneaux.

    "Nous soutenons la position légitime du Maroc concernant Christopher Ross pour indiquer qu'effectivement il y avait une défiance" compte-tenu des dérives relevées dans son dernier rapport sur le Sahara", a souligné M. Pargneaux, lors d'une rencontre du président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, avec le Groupe d'amitié UE-Maroc au PE.

    M. Pargneaux a également exprimé la conviction du Groupe d'amitié UE-Maroc au PE que le "plan marocain d'autonomie au Sahara constitue la meilleure des solutions à ce conflit, car il permettra non seulement de sécuriser le Sahara, mais l'ensemble de la région du Sahel qui connait aujourd'hui beaucoup de problèmes".

    De même, la proposition marocaine d'accorder une autonomie au Sahara est de nature à favoriser le développement économique des provinces du Sud du Royaume, chose que "j'ai moi-même constatée en étant récemment sur place à Laâyoune, et ce, à la faveur aussi bien des efforts déployés par le Maroc que grâce au partenariat entre le Royaume et l'UE", a ajouté le député européen.

    M. Pargneaux a, dans ce sens, souligné l'importance de "défendre toujours et encorne le plan marocain d'autonomie au Sahara au sein du Parlement européen" car, a-t-il expliqué, "la position marocaine est juste, non seulement pour des raisons liées aux droits de l'Homme, mais également pour des considérations en rapport avec le développement économique et social qui profitera à l'ensemble des habitants des provinces du Sud du Royaume".

    Le Maroc a décidé récemment de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara et demandé le redressement du processus de règlement de cette question. Il s'est, de même, élevé contre la ligne de conduite "déséquilibrée" et "partiale" de Christopher Ross et appelé le secrétaire général de l'ONU à prendre les décisions appropriées pour faire avancer le processus de pourparlers sur la question du Sahara, tout en réitérant son attachement aux résolutions du Conseil de sécurité, en premier lieu la négociation pour parvenir à une solution politique, durable et consensuelle.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Amnesty International s'insurge contre l'impunité dans les camps de Tindouf

    Un directeur d’AI : "nous souhaitons trouver chez l’Algérie le même esprit d’ouverture qu’au Maroc"

    Amnesty international (AI), dont le siège est à Londres, a protesté, à l’occasion de la publication de son rapport pour 2012, contre l’interdiction d’accès au territoire algérien y compris les camps du Polisario à Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, que les autorités imposent à AI.

    Malcolm Smart, directeur chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord d’Amnesty International, a dit, lors d’un entretien avec la MAP, "nous souhaitons trouver chez l’Algérie le même esprit d’ouverture que nous constatons chez le Maroc".

    Le responsable d’Amnesty indique "le gouvernement algérien nous a informé qu’à cause de nos reproches sur la situation en Algérie, il ne nous sera pas permis de visiter ce pays pour effectuer des travaux d’enquête."

    Malcolm Smart avait souhaité qu’Amnesty ait accès à tout le territoire algérien y compris les camps de Tindouf pour juger sur place, des atteintes aux droits de l’homme, y compris celle qui touche les émigrants et les autres graves violations.

    Mais « notre souhait se heurte au refus des autorités algériennes », avait-il expliqué, amer.

    Enchaînant, Malcolm Smart avait expliqué qu’Amnesty n’est pas prête à « accepter un accès limité en Algérie ». Elle souhaite « avoir accès à tout le territoire algérien y compris aux camps de Tindouf », avait-il insisté, constatant que la « petite section » d’Amnesty International en Algérie trouvait « des difficultés à travailler dans ce pays ».

    "Si nous faisons une comparaison entre le Maroc et l’Algérie, nous pouvons clairement, définir les points de différence, car la démarche marocaine a permis la réalisation de nombreux acquis", estime le responsable d’AI, en ajoutant : "nous avons fait ces remarques aux autorités algériennes qui ne les ont pas accepté".

    En 2010, l’ONG humanitaire a essuyé une fin de non recevoir en voulant se rendre en Algérie pour y enquêter sur le cas du dissident du Polisario, Mustapha Salma. Ancien responsable de la sécurité du Polisario, Mustapha Salma a été arrêté, torturé pendant des mois avant d’être expulsé pour avoir soutenu publiquement le plan marocain d’autonomie au Sahara occidental.

    M. Smart indique que son organisation tient à évoquer les cas similaires à celui de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, en rappelant qu’Amnesty estime que "le soutien pacifique au plan d’autonomie (proposé par le Maroc) ne peu justifier les entraves faites à la liberté d’expression" dans les camps de Tindouf.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
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  • Sahara: l'initiative marocaine d'autonomie, un cadre idoine pour toute discussion sur la gestion des ressources naturelles

    L'initiative marocaine d'autonomie constitue un cadre idoine pour toute discussion sur la gestion des ressources naturelles au Sahara, ont souligné lundi à Genève plusieurs experts lors d'un séminaire international sur "la gestion des ressources naturelles dans les statuts d'autonomie".

    Au cours de ce séminaire organisé au Palais des nations par la mission permanente du Maroc auprès du bureau des Nations unies à Genève, ces experts et universitaires venus de France, Danemark, Canada, Indonésie et d'Irak ont présenté les conclusions de leurs études comparatives entre les arrangements prévus dans l'Initiative marocaine d'autonomie pour le Sahara en matière de gestion des ressources naturelles et ceux mis en œuvre dans les statuts d'autonomie à Aceh (Indonésie), Kurdistan (Iraq), Nouvelle-Calédonie (France), Nunavik et Nunavut (Canada) et Groenland (Danemark).

    Au terme de ce débat académique, les intervenants ont été unanimes à souligner l'importance des mécanismes de gestion des ressources naturelles prévus dans l'Initiative marocaine d'autonomie, par rapport aux standards internationaux.

    Ils ont de même mis l'accent sur l'ouverture de l'Initiative d'autonomie à la négociation par les autres parties, dans le cadre des Nations unies et des mécanismes de son approbation populaire, ainsi que sur les garanties constitutionnelles apportées à l'irréversibilité des arrangements de gestion durable des ressources naturelles.

    Ils ont, d'autre part, salué les efforts consentis par le Maroc pour mettre à niveau la région du Sahara et combler les retards économiques qu'elle a accusés durant la longue période de colonisation espagnole.

    A cet égard, le Pr Jean-Louis Roy, de l'Université de Montréal, a souligné que l'Initiative marocaine d'autonomie est indissociable de la dynamique des réformes constitutionnelles et politiques dans le Royaume. Ces réformes, a-t-il poursuivi, apportent une garantie sur l'engagement du Maroc à créer les conditions démocratiques nécessaires au succès des négociations politiques, engagées dans le cadre de l'ONU, pour parvenir à une solution politique de compromis, favorisant la réconciliation, la paix, la stabilité et l'intégration économique du Maghreb.

    Le Pr. Alain-G. Gagnon, de l'Université du Québec à Montréal, a estimé pour sa part que la négociation est le seul moyen de parvenir à une meilleure gestion négociée des ressources naturelles de la région, dans le respect de l'intérêt de la Nation et son intégrité territoriale.

    La prise en charge des besoins de développement autonome des populations locales doit aller de pair avec la préservation des compétences régaliennes de l'Etat central et la mise en Âœuvre du principe de solidarité nationale, a-t-il ajouté, relevant que "dans certains de ses aspects, l'Initiative marocaine va plus loin que l'autonomie en Espagne ou au Québec, ce qui lui confère une richesse unique".

    Pour sa part, le Pr Séverine Blaise, de l'Université de la Nouvelle Calédonie, a noté qu'à l'instar de la Nouvelle-Calédonie, l'Initiative marocaine prévoit une autonomie économique très large. Compte tenu des ressources limitées au Sahara, Mme Blaise a fait remarquer que leur gestion n'a ni la même importance ni les mêmes enjeux que dans le contexte de la Nouvelle-Calédonie, soulignant que cette question n'a été discutée qu'en 2011 entre les parties, dans le cadre de l'approche novatrice de l'Envoyé personnel du SG de l'ONU.

    Dans sa présentation de l'autonomie économique du Kurdistan, le Pr. Saad Jawad, de l'University of London, a insisté sur l'importance accordée par l'Initiative marocaine à la question du bien-être de la population du Sahara. Cet aspect n'a été pris en compte que très tardivement dans le contexte du Kurdistan. Bien plus, l'Initiative marocaine prévoit le contrôle par les organes de la région sur toutes les activités locales liées au bien-être quotidien des populations, tant sur le plan économique que social et culturel. Elle prévoit dans son article 13 que la région du Sahara disposera des ressources financières nécessaires pour son développement.

    De son côté, Dr Lise Lyck, professeur à l'Ecole of Business de Copenhague, a relevé que les régions de Groenland et du Sahara ont connu un développement colossal, grâce aux efforts du Danemark et du Maroc. La négociation du Statut d'autonomie au Sahara devrait favoriser une réponse consensuelle et durable à la gestion des ressources naturelles. Ce qui est largement prévu dans l'Initiative marocaine d'autonomie.

    Enfin, le Dr. Achim Wennmann, chercheur à l'Institut supérieur des Etudes Internationales de Genève, a relevé la pertinence des arrangements prévus par l'Initiative marocaine d'autonomie, en matière de gestion des ressources naturelles, par rapport à l'autonomie économique d'Aceh.

    L'Initiative marocaine d'autonomie est conforme aux standards internationaux en la matière, y compris la gestion des ressources naturelles, car elle met en place un système démocratique réel, dans lequel la population de la région du Sahara jouira pleinement de ses droits et libertés ainsi que de la prospérité économique et sociale, a-t-il noté, estimant que les processus de sa négociation et de son approbation permettent son appropriation par les populations concernées.

    Ce séminaire s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres internationales que la Mission du Maroc à Genève a organisées en 2009, 2010 et 2011 sur "les dimensions des droits de l'Homme et de démocratie", "la satisfaction au principe de l'autodétermination" et "la gouvernance dans l'Initiative marocaine pour la négociation d'un Statut d'autonomie pour la région du Sahara".

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
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    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
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