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Actualité du Sahara occidental - Page 66

  • Les élus des régions du sud provoquent le retrait du Polisario du congrès des ministres africains des finances

    La participation de la délégation marocaine qui comprenait des élus des provinces du sud à la 51-ème session de la conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la commission économique pour l’Afrique, a provoqué le retrait des représentants du Polisario de la réunion.

    Les deux élus, Fatima Saida, vice présidente du Conseil de la région de Laâyoune Sakia El Hamra et Najem Bekkar, le Président de la commune de Tichla et membre du Conseil régional de Dakhla Oued Eddahab, ont entreprit une véritable campagne d’explication pour mettre en valeur la représentation vraiment légitime et authentique des habitants des régions du Sahara marocain.

    Les deux élus se sont aussi opposé à la propagande et à la désinformation des adversaires du Maroc sur la situation des provinces du sud, ce qui a fini par acculer les représentants du front Polisario à quitter définitivement les lieux où se déroulait le congrès, selon le site d’information "Sahara zoom".

    Les travaux de cette conférence tenue sous le thème « La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA): créer une marge d’action budgétaire en faveur de l’emploi et de la diversification économique », ont aussi été l’occasion pour nos deux élus, d’une explication fructueuse sur le niveau de développement global et de stabilité dont bénéficient ces provinces sous la conduite éclairée de SM le roi Mohammed VI.

    Parmi les thèmes évoqués lors de cette réunion, notamment de la part d’un certain nombre d’experts et de ministres des pays africains, il y a les problématiques liées à la concrétisation de la zone africaine de libre échange.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
    www.sahara-developpement.com
    Le site social du Sahara occidental :
    www.sahara-social.com

  • Le développement du Sahara marocain ne doit pas être l’otage du processus politique (L’Ambassadeur Hilale)

    Intervenant lors du séminaire régional du C24 à Grenade, l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, M. Omar Hilale a mis en exergue les efforts et les réalisations du Maroc pour le développement économique et social des provinces du sud, affirmant que le développement socio-économique du Sahara marocain ne doit pas être l’otage du processus politique.

    Ce séminaire, qui a été marqué par la participation historique pour la première fois de deux élus représentant les deux régions du Sahara marocain, s’est tenu du 9 au 11 mai 2018 à St Georges, Grenade. Il avait pour thème: “les problèmes sociaux économiques et environnementaux liés à la réalisation des objectifs de développement durable”.

    Tout en réaffirmant que pour le peuple marocain, l’affaire du Sahara est une question d’unité nationale et d’intégrité territoriale, M. Hilale a rappelé qu’alors que cette région avait été laissée à la marge de tout développement économique avant son retour à la mère patrie en 1975, le Maroc y a consenti des investissements publics colossaux dans tous les domaines notamment les infrastructures , l’industrie, les services , l’agriculture , la santé, l’éducation, le tourisme et la promotion de la culture Hassanie.

    Le développement du Sahara marocain progresse sous les Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohamed VI avec l’objectif de répondre aux attentes de la population locale, a ajouté M. Hilale. L’Ambassadeur a souligné que les indicateurs du développement humain au Sahara marocain sont supérieurs à la moyenne nationale et ont permis le désenclavement et la mise à niveau des provinces sahariennes, rappelant, dans ce contexte, le lancement par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, en 2015, du nouveau modèle de développement des provinces du sud avec une enveloppe budgétaire de près de 8 milliards de dollars.

    La régionalisation avancée est désormais une réalité tangible avec ses institutions et leurs attributions respectives, permettant aux habitants du Sahara de gérer leurs propres affaires locales dans le cadre d’une démarche démocratique, participative et inclusive, a insisté M. Hilale.

    Abordant le processus politique, l’Ambassadeur Hilale a rappelé que le Maroc reste attaché au processus politique mené sous les auspices exclusives des Nations Unies et ce, sur la base des résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2007. A cet égard, il a indiqué que la dernière résolution du Conseil de Sécurité, 2414, adoptée le 27 avril 2018, a réaffirmé les paramètres de la solution politique qui doit impérativement être pragmatique, réaliste et de compromis. Le Conseil a en outre réitéré la prééminence de l’Initiative Marocaine d’Autonomie considérée comme solution sérieuse et crédible de ce différend régional.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
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  • La dernière résolution du CS sur le Sahara marocain, un pas dans la bonne direction (Ministre des Affaires étrangères)

    Aucun être sensé ne peut croire que la question peut être réglée sans l’Algérie

    La dernière résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’Onu concernant la question du Sahara marocain est un pas dans la bonne direction, a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale Nasser Bourita, soulignant qu’elle a apporté des réponses nécessaires et des clarifications utiles à des questions qui ne supportaient plus de rester en suspens.

    Ces questions, qui étaient au cœur des démarches menées sur Très Hautes Instructions royales dans différentes capitales, concernent les conditions du respect de cessez-le-feu, la finalité du processus politique, le rôle de l’Algérie dans ce processus et l’inutilité des polémiques stériles sur des questions périphériques comme les droits de l’Homme ou les ressources naturelles, a expliqué M. Bourita dans un entretien accordé à l’hebdomadaire international Jeune Afrique paru dimanche.

    Ainsi, au sujet des accords de cessez-le-feu, le Conseil de sécurité a exigé le retrait immédiat du Polisario de la zone de Guerguarate, estimant sa présence illégale et illégitime, a rappelé le ministre, notant que c’est une clarification importante, car elle rétablit la suprématie de l’accord de cessez-le-feu de 1991 sur les accords militaires conclus plusieurs années plus tard, mais que la Minurso avait tendance à sacraliser et à prendre comme unique référence.

    Pourtant, ce n’est qu’un instrument technique pour réglementer l’activité militaire sur une zone qui ne devait pas changer de configuration, au risque de remettre en cause l’accord de cessez-le-feu, a-t-il dit, relevant que les «manifestations» à l’est du dispositif de défense marocain, les « rassemblements » organisés à Bir Lahlou ou à Tifariti, ou encore les « constructions administratives » que le Polisario est tenté d’entreprendre dans cette zone, sont désormais considérés par le Conseil de sécurité comme des « actions déstabilisatrices », qui doivent cesser.

    Le Polisario étant, par définition, une milice armée – rappelons-le: entité non reconnue par l’ONU –, toutes ses activités, quel qu’en soit le caractère, ne peuvent être considérées que comme militaires, a-t-il indiqué.

    Il a en outre rappelé que le Conseil de sécurité a, également, défini la finalité du processus politique, faisant observer que c’est un paragraphe nouveau qui vient juste après celui de l’extension du mandat de la Minurso et qui souligne la nécessité d’une “solution réaliste, réalisable et durable, basée sur le compromis”.

    C’est un développement très important, qui écarte les schémas réducteurs et simplistes que certains ont érigés en dogme, s’est-il réjoui, rappelant que pour l’anecdote, c’est ce même terme de “réaliste” qui a coûté son poste à Peter Van Walsum (l’ancien envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara de 2006 à 2008) et lui a valu une inimitié éternelle de la part des parties adverses.

    Concernant le rôle de l’Algérie, un autre paragraphe a été ajouté pour appeler ce pays voisin « à contribuer davantage au processus politique » et à « renforcer son engagement dans le processus de négociation », a relevé M. Bourita, faisant par ailleurs remarquer que le Conseil de sécurité n’est pas tombé dans le piège de mentionner la question des ressources naturelles, estimant que cela n’est pas pertinent, alors que les parties adverses espéraient que le jugement contesté et contestable de la Cour de justice de l’Union européenne allait changer la donne.

    “Notre dossier est solide, nos arguments sont forts et notre cause juste est de plus en plus entendue par la communauté internationale”, a-t-il insisté, soutenant que l’Algérie et le Polisario sont acculés devant la légalité internationale et la dernière résolution du Conseil de sécurité.

    “Tels que nous les connaissons, ils vont certainement créer d’autres problèmes dans la région et au-delà”, a estimé M. Bourita, rappelant qu’Alger, comme à son habitude, s’emploie à induire en erreur l’opinion publique algérienne et internationale, en martelant dans les médias que la résolution lui est favorable, alors qu’elle est on ne peut plus claire.

    Interrogé sur la question que l’Algérie s’installe à la table des Négociations, le ministre a souligné que l’objectif du Maroc est que le processus implique les véritables acteurs.

    “Une dynamique réelle ne peut pas être désincarnée, comme une bulle déconnectée de la réalité. Les chancelleries ne connaissent pas le Polisario; c’est l’ambassadeur de l’Algérie qui vient les démarcher à la veille d’un vote sur la question du Sahara marocain au Conseil de sécurité”, a-t-il fait valoir, relevant qu’aucun être sensé ne peut croire que la question peut être réglée sans l’Algérie.

    “En 2007, on nous avait assuré que l’Algérie pouvait aider de l’extérieur. Après 13 rounds de négociation à Manhasset, nous avons vu que le Polisario pouvait à peine décider du menu de ses repas. Dans les négociations, en revanche, il était incapable de se résoudre à quoi que ce soit tout seul”, a-t-il poursuivi.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :
    www.corcas.com
    Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
    www.sahara-online.net
    Le site de la culture hassanie :
    www.sahara-culture.com
    Le site des villes du Sahara occidental :
    www.sahara-villes.com
    Le site du développement économique du Sahara occidental:
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