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Actualité du Sahara occidental - Page 209

  • Un magazine africain consacre un dossier à l’autonomie et au rôle du Corcas dans le dossier du Sahara

    African Caucus : la solution se trouve dans le processus de dévolution prôné par le Corcas

    "L’African Caucus", magazine  du "Centre Indépendant de Recherche et d’Initiatives pour le Dialogue" (Cirid), a consacré à la question du Sahara, une place importante dans ses deux éditions du 19 et 25 septembre.

    Un éditorial, un article sur le rôle du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (Corcas) et un entretien avec M. Ahmed Mghizlat, membre du Corcas, ont permis au magazine du Cirid d’analyser l’importance de la recherche d’une solution politique négociée, fondée sur l’initiative marocaine pour l’autonomie au Sahara et son actualité pour la sécurité et la stabilité en Afrique.

    Dans un éditorial intitulé "Pourquoi pas ?", le responsable de cette publication, M. Déo Hakizimana, écrit : "depuis que nous nous sommes intéressés aux débats en court sur le statut d’autonomie du Sahara occidental, la question a maintenu sa pertinence et sa conflictualité dans l’agenda politique africain actuel".

    L’auteur de l’éditorial estime qu’il y a deux raison pour l’actualité de cette question, l’une est historique, concerne le fait que le conflit "ne semble pas avoir subi l’usure du temps et reste une actualité vive".

    La seconde a trait à la situation régionale et concerne le fait que "le future de la région semble également avoir plongé dans l’impasse".

    A cette égard le magazine estime que pour la région  "la résurgence d’une logique martial, dans une zone se trouvant sous haute tension terroriste, serait un cauchemar, y compris pour l’Europe méditerranéenne".

    Pour dépasser cette situation, mais aussi pour ramener le Maroc à "la famille de l’OUA-actuelle Union Africaine", qui "a besoin de retrouver l’un des siens. Et pas des moindres", le magazine du Cirid estime qu’il faut savoir  "se parler. Dialoguer. Cogiter. Trouver des compromis réalistes et réalisables"

    Et à cet égard, "le dialogue-envisageable sur la question du statut d’autonomie mis sur la table par le Maroc mérite qu’on y prête attention", conclue l’éditorial.

    Cela ramène le débat sur le rôle que joue et continue à jouer le Corcas dans ce dossier du Sahara.

    Rappelant les conditions et la date de fondation du Corcas, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le magazine du Cirid indique que le Conseil a pour charge de "soutenir la viabilité d’une troisième voie pour le Sahara occidental : celle de l’autonomie", telle que l’a proposé le Maroc.

    Outre les missions d’assister SM le Roi pour la défense de l’intégrité territoriale et l’unité du Royaume, la promotion du développement économique, social et culturel des provinces sahraouies et la préservation de leur identité culturelle, l’"African Caucus" conclue que "la solution au plus vieux conflit territorial d’Afrique se trouve peut-être au bout du processus de dévolution prôné par les membres du Corcas".

    Dans l’entretien accordé, au magazine du Cirid, M. Ahmed Mghizlat revient sur ces missions dévolues au Conseil et considère que le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine est "une solution de compromis qui prévoit des compétences larges pour les Sahraouis, notamment dans le domaine de l’éducation ou de la santé".

    M. Mghizlat estime que pour les Sahraouis eux même "la sécession sahraouie est un mirage ; la constitution d’un Etat dans cette région ne serait ni viable, ni soutenable. Il n’y a que le projet autonomique qui soit palpable et réalisable".

    Le représentant du Corcas rappelle que "c’est la première fois qu’un pays africain-ou même arabe- se propose d’octroyer un tel statut d’autonomie."

    Il estime que le Maroc  "fait preuve de courage et même d’avant-gardisme", avant d’estimer que ce conflit est lié à la guerre froide, notamment quand "certains pays proches du bloc de l’est, ont instrumentalisé le conflit dans le but de priver le Maroc de sa frange côtière donnant sur l’Atlantique".

    M. Ahmed Mghizlat représente le Corcas au sein de la délégation du Maroc à la session du Conseil onusien des droits de l’homme à Genève et de ce fait participe aux travaux de l’examen périodique universel   de la situation des droits de l’homme.

    A ce propos, interrogé sur la démarche marocaine en la matière, il indique que "l’approche participative a été celle du Maroc et du Corcas depuis 2006", en matière des droits de l’homme.

    Le Centre Indépendant de Recherche et d’Initiatives pour le dialogue est une institution africaine et internationale qui bénéficie d’un statut consultatif Ecosoc, auprès des instances des Nations Unies à Genève.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Un membre du Corcas en conférence en Belgique, sur les fondements historiques de la marocanité du Sahara

    L. Mahraoui : Le problème du Sahara n’est plus une question de décolonisation mais un conflit politique régional soutenu par le régime algérien

    Des documents et des témoignages prouvant les fondements historiques de la marocanité du Sahara depuis le 17-ème siècle ont été présentés, par», M. Lahcen Mahraoui, membre du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS), samedi soir à Courtrai (nord-ouest de la Belgique), devant des députés et responsables politiques belges ainsi que des membres de la communauté marocaine établie en Europe.

    Animant une conférence sous le thème «Fondements historiques de la marocanité du Sahara», M. Lahcen Mahraoui a passé en revue les différentes étapes historiques des liens solides qui ont toujours existé entre le Maroc et ses provinces du Sud à travers notamment des documents, des témoignages et des correspondances authentiques disponibles dans les archives de certains pays et dans des bibliothèques nationales européennes.
     
    «Le Sahara a de tout temps fait partie intégrante du Royaume, en témoigne notamment l’allégeance (Bayâ) des populations sahraouies aux Sultans marocains à travers l’histoire du Maroc, pays constitué en Etat depuis le 9-ème siècle», a souligné M. Mahraoui, expliquant que ce signe de souveraineté sur le Sahara se manifestait par la nomination par le Sultan des responsables locaux (caïds, juges et chefs militaires).

    Qui plus est, a poursuivi M. Mahraoui, les fondateurs des dynasties au Maroc étaient souvent directement issus de l’une des tribus sahraouies.

    Preuve à l’appui, le conférencier a fait état de documents authentiques qui «témoignent de l’exercice effectif, continu et permanent de la souveraineté des sultans sur le territoire du Sahara», notamment des Dahirs, datant des années 1880, par lesquels les sultans marocains nomment des responsables locaux, leur donnent des consignes ou les chargent de missions.

    Il a, de même, montré des lettres de chefs de tribus sahraouies adressées à leurs Sultans marocains.

    La souveraineté marocaine sur le Sahara, a-t-il affirmé, a été aussi consacrée par des conventions et traités signés entre le Maroc et des puissances étrangères qui ont toujours eu recours aux sultans pour protéger les activités de leurs citoyens au Sahara.

    Il s’agit, entre autres accords, de ceux conclus entre le Maroc, d’une part, les Etats-Unis en 1786, l’Angleterre (1801) et l’Espagne (1869), d’autre part.

    M. Mahraoui a également passé en revue des témoignages et citations de grandes personnalités politiques étrangères de différentes nationalités notamment françaises, anglaises et allemandes prouvant la marocanité du Sahara et qui datent de la période allant du 17-ème siècle au protectorat.

    Le Maroc était le seul pays africain sous deux colonisations espagnole et française, a-t-il, par ailleurs, rappelé, soulignant que le processus de la décolonisation des parties sous occupation espagnole (Nord et Sud) s’est fait de façon pacifique et progressive à la suite des négociations entre les deux Etats.

    Bien que Sebta et Mellila et les Iles Jaafarines sont toujours sous occupation espagnole, a précisé le conférencier, la partie sud du Maroc a été décolonisée en 1975 après la Marche verte, la signature des accords de Madrid et la «Bayâ de la jamaâ» qui représentait les sahraouis dans ces territoires.

    Pour M. Mahraoui, le problème du Sahara aujourd’hui n’est plus une question de décolonisation mais «bel et bien un conflit politique régional voulu et soutenu par le régime au pouvoir en Algérie et notamment par les services de la sécurité militaire algérienne».

    Dès le début de ce conflit, a-t-il poursuivi, l’implication de l’Algérie ne souffre d’aucune ambiguïté, sa responsabilité dans ce conflit est clairement établie aux niveaux diplomatique, militaire et humanitaire et à travers ses actions et positions dans tous les forums internationaux.

    Dans le même ordre d’idées, il a rappelé des déclarations de certains responsables algériens qui corroborent la marocanité du Sahara et déplorent l’implication de leur pays dans ce problème.

    Il a ainsi cité d’anciens présidents parmi lesquels M. Ahmed Ben Bella qui affirme être «toujours contre la position d’Alger quant à ce conflit» et que «la solution politique au problème du Sahara est sous la souveraineté marocaine».

    Quant à Feu Mohamed Boudiaf, l’académicien marocain a rappelé la ferme position de l’ancien président relative à ce problème régional: «ce conflit n’a aucune raison d’exister. Le polisario anti maghrébin ne doit plus compter sur l’aide et l’appui algériens».

    L’ex-Premier ministre Abdelhamid Ibrahimi tout comme le général Khaled Nezar, à la retraite, avaient aussi déclaré, chacun de son côté, que la solution du conflit sera trouvée dans une autonomie interne au sein de l’unité marocaine.

    Le conférencier s’est, par ailleurs, attardé sur les différentes étapes de ce conflit depuis ses débuts à nos jours, démontrant que depuis le cessez-le-feu en 1991, toutes les tentatives de règlement, dont le référendum, ont échoué et que seule une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable serait en mesure, avec la bonne volonté des autres parties, de mettre fin à ce conflit.

    Dans ce cadre, il a évoqué notamment la proposition marocaine d’autonomie qualifiée de «sérieuse et de crédible» dans toutes les résolutions (1754-1783-1813 et 1871) adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies depuis avril 2007.

    Lors d’un débat avec l’assistance, M. Mahraoui a soulevé la situation déplorable des séquestrés dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien, exhortant la communauté belge, européenne et internationale à assumer sa responsabilité face à l’opposition catégorique de l’Algérie à toute demande du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) pour le recensement des populations séquestrées dans ces camps.

    Il a également souligné que ce conflit met l’ensemble de la région face à de grandes menaces notamment le terrorisme, le trafic d’armes, l’immigration clandestine et la traite des êtres humains.

    Cette conférence a été organisée dans le cadre du 15-ème anniversaire de l’Association marocaine de solidarité sahraouie en Europe en présence notamment de l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre et des consuls généraux d’Anvers et de Bruxelles.

    Près de cinq cent personnes, dont une forte communauté marocaine établie dans plusieurs pays européens tels les Pays-Bas, la France, l’Italie et l’Espagne ont pris part à cette manifestation ponctuée de spectacles de chants et de danses puisés dans la pure tradition hassanie.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
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  • le Roi Mohammed IV adresse un discours à la 67e session de l’Assemblée générale de l’ONU

    Le Maroc poursuivra sa coopération avec la Minurso, sur la base du mandat qui lui a été assigné sans modification, ni dans sa nature, ni dans son contenu

    Le Roi Mohammed VI, a adressé vendredi un discours à la 67e session de l’Assemblée générale de l’ONU. Après avoir évoqué le rôle et les missions qui incombent aux Nations Unies et dont le Royaume est partie prenante, le discours royal évoque la question du Sahara.

    Il indique a cet égard que « Le Maroc demeure engagé et disposé à négocier sur la base des règles établies et maintes fois réaffirmées par le Conseil de sécurité, et à partir de l’initiative d’autonomie que la communauté internationale considère comme étant sérieuse, réaliste et crédible ».

    Concernant la Minurso, le Maroc « poursuivra sa coopération constructive avec la Minurso, sur la base du mandat qui lui a été assigné par le Conseil de sécurité et qui ne subira aucune modification, ni dans sa nature, ni dans son contenu. »

    Dans ce qui suit le texte intégral du discours royal dont lecture a été donné par S.A.R. le Prince Moulay Rachid, qui représente le Souverain aux travaux de cette session :

    «Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons, Monsieur le Président, Majestés, Altesses, Excellences, Mesdames, Messieurs, Je voudrais, tout d’abord, adresser mes félicitations les plus chaleureuses à Monsieur le Président, à l’occasion de son accession à la présidence de la présente session de l’Assemblée générale des Nations unies.

    C’est là un témoignage de l’estime portée à votre pays et une reconnaissance de la riche expérience diplomatique qui est à votre actif. Je tiens également à saluer les efforts déployés par votre prédécesseur, Monsieur Nasser Al Nasser, ainsi que les réalisations qu’il a accomplies tout au long de l’année écoulée. Je me félicite aussi de l’action soutenue que mène Son Excellence Monsieur Ban Ki-moon, le Secrétaire général de notre Organisation, et de sa prompte réactivité aux crises.

    Je salue, au même titre, les initiatives qu’il prend pour permettre aux Nations unies de relever les défis croissants que connaît le monde. Monsieur le Président, La réalité internationale aujourd’hui se caractérise par des mutations aussi importantes que rapides, dont la principale manifestation est la persistance de la crise économique mondiale, avec ses nombreuses ramifications et la multiplication des foyers de tension, des différends politiques et des conflits armés.

    A ces contraintes s’ajoutent des défis globaux si complexes qu’ils dépassent les frontières et les possibilités des États. Ce sont notamment les défis du développement durable, de la protection de l’environnement, du respect des droits de l’Homme, de la montée du terrorisme international et du crime organisé sous toutes ses formes. Face à ces transformations encore à l’œuvre, nous nous devons, en tant qu’États membres, de mettre à la disposition des Nations unies les moyens nécessaires pour faire face aux défis précités. Il faudra, à cet effet, élargir les horizons de l’Organisation, renouveler son mode d’action, tout en préservant ses principes et ses objectifs, pour qu’elle puisse s’affirmer comme acteur œuvrant pour une gouvernance politique efficiente, et comme instrument de gouvernance économique équitable.

    Monsieur le Président, Le Royaume du Maroc fait sienne votre volonté d’accorder toute l’importance requise au règlement des conflits par les moyens pacifiques. Il salue la décision de placer la session actuelle de l’Assemblée générale sous le thème de la consolidation de ce principe cardinal de la Charte des Nations unies.

    La réalisation de la paix et de la sécurité internationale reste consubstantielle à la mission historique dévolue aux Nations unies. En effet, le déploiement de dizaines de milliers de Casques bleus dans toutes les régions du monde pour assurer la protection des civils et mettre en place une plateforme propice au dialogue politique entre les protagonistes est la preuve irréfragable du rôle vital qui échoit à notre Organisation dans ce domaine.

    Le Royaume du Maroc est fier de compter parmi les pays qui, très tôt, ont contribué aux opérations de maintien de la paix. Il a envoyé, à ce jour, plus de 50 000 membres des Forces armées royales dans différentes régions du monde, au service des nobles objectifs des Nations unies. Le Maroc se fera fort d’apporter encore et sans hésitation, sa contribution à la gestion des crises, parallèlement au développement de la diplomatie préventive.

    L’expérience que les Nations unies ont accumulée dans les pays en proie à des conflits a montré toute l’importance qu’il y a à assurer le passage ordonné et fluide de la phase d’instauration de la paix, à celle de sa consolidation. Il est donc impératif de répondre aux besoins pressants de cette phase critique, sous peine de voir le pays, voire toute la région concernée par le conflit, sombrer de nouveau dans la violence et la division. Monsieur le Président, Le continent africain a connu, au cours de l’année écoulée, une grave détérioration de la situation dans certaines régions, notamment celle du Sahel et du Sahara, suite aux actes criminels, terroristes et sécessionnistes qui menacent désormais leur stabilité.

    La République du Mali sœur est en prise avec des événements qui mettent en péril son intégrité territoriale, son unité nationale et la sécurité de ses territoires. En dépit des efforts sincères que déploient les États de la région, dont le Maroc, ainsi que la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, le concours des Nations unies demeure nécessaire pour créer un consensus national, permettant de dépasser la crise politique et de faire face à la poussée séparatiste dans le Nord. D’où l’impératif d’un effort concentré et indépendant de la part de notre Organisation. À cet égard, je tiens à réitérer à nos frères du Mali l’engagement du Maroc à continuer à leur fournir aide et soutien efficace pour faire aboutir le processus politique et assurer la préservation de leur unité nationale et l’intégrité territoriale de leur pays.

    Parallèlement, le Royaume du Maroc apprécie à leur juste valeur les progrès sensibles qui ont été enregistrés dans différentes régions du continent africain, surtout en Côte d’Ivoire et dans la République démocratique du Congo, en vue d’ouvrir la voie à la réconciliation nationale, et à une pratique politique normale. Le Maroc réaffirme également son engagement ferme à poursuivre les programmes de coopération et de solidarité avec les pays africains frères, selon des formules rénovées et efficientes de coopération Sud-Sud au service du citoyen africain. Les changements qui sont intervenus dans la région arabe traduisent la volonté des peuples concernés de construire des sociétés démocratiques où les droits de l’Homme sont respectés et les citoyens jouissent de l’égalité des chances et d’une vie digne.

    Les peuples frères de Tunisie, de Libye, d’Égypte et du Yémen ont inauguré une ère nouvelle et franchi des étapes importantes sur la voie de la transition démocratique, en dépit d’un climat politique complexe et agité dont les contraintes commandent que la communauté internationale apporte soutien et assistance à ces États. Hélas, le peuple syrien continue, quant à lui, à payer, chaque jour, de son sang, le prix de la liberté, dans l’espoir d’un changement démocratique permettant à toutes ses composantes de participer aux transformations qu’il appelle de ses vœux.

    A partir de sa position d’unique membre arabe du Conseil de sécurité, le Maroc a apporté une contribution substantielle à la mobilisation de soutien international en faveur des initiatives et des résolutions de la Ligue arabe. Il appelle à des efforts concertés et des actions fermes pour amener le régime syrien à mettre un terme à la violence, et à conduire une opération de transition politique qui englobe toutes les sensibilités existantes, réponde aux aspirations du peuple syrien et garantisse l’intégrité territoriale et l’unité nationale de la Syrie, ainsi que la stabilité de la région tout entière. Dans le même temps, il importe de mobiliser les ressources financières nécessaires pour répondre aux besoins des réfugiés dans les États du voisinage, et des déplacés internes et pour alléger les souffrances et la tragédie endurées par ce peuple frère.

    Dans ce contexte, le Maroc continue de témoigner sa solidarité, en fournissant des prestations médicales quotidiennes, sur le terrain, aux réfugiés syriens dans le Royaume jordanien hachémite frère. Mais les développements accélérés que connaît la région arabe ne sauraient nous faire oublier le défi fondamental chronique que constitue le règlement de la question palestinienne.

    On notera à ce propos que le Royaume du Maroc appelle à la mobilisation du soutien international en faveur des démarches entreprises par l’Autorité nationale palestinienne, en vue d’obtenir le statut d’État non membre. Pour autant, il n’en considère pas moins que la négociation est la voie la plus indiquée pour le recouvrement des droits nationaux légitimes du peuple palestinien et pour l’instauration d’un État palestinien indépendant, d’un seul tenant, viable à tous les niveaux et vivant dans la paix et la sécurité aux côtés d’Israël.

    Nous attendons donc de la communauté internationale qu’elle change d’approche pour résoudre cette crise en revoyant son mode d’intervention et ses mécanismes d’action, afin de reprendre les négociations directes au plus tôt, dans les meilleures conditions, avec l’engagement et le parrainage des puissances influentes.

    Cependant, cet objectif ne peut être atteint qu’en mettant fin à la politique du fait accompli. À cet égard, Nous n’avons cessé de fustiger avec force le plan israélien visant à judaïser Jérusalem-Est occupée, à en occulter l’identité spirituelle et civilisationnelle et à modifier ses caractéristiques architecturales et démographiques. Nous réaffirmons donc qu’il ne peut y avoir de paix sans Jérusalem-Est, comme capitale de l’État palestinien indépendant. Monsieur le Président, Convaincu de l’efficacité et de l’utilité de l’action régionale commune, le Royaume du Maroc a entrepris des initiatives et établi des contacts bilatéraux en vue de l’opérationnalisation de l’Union maghrébine.

    Il est, en effet, persuadé de la nécessité stratégique de ce regroupement régional unificateur qui répond aux aspirations légitimes de nos peuples frères et qui est dicté par les défis sécuritaires et en matière de développement qui se posent à nos cinq États. Afin d’aplanir les obstacles susceptibles d’entraver la volonté de redonner corps à cette ambition maghrébine, le Royaume du Maroc a contribué, avec toute la sincérité et le sérieux requis, aux négociations visant à trouver une solution politique, réaliste et négociée, pour le différend régional artificiel suscité autour du Sahara marocain, solution qui garantisse la souveraineté territoriale et l’unité nationale du Royaume, et permette le regroupement des familles et le respect des spécificités de la population de la région.

    Le Maroc demeure engagé et disposé à négocier sur la base des règles établies et maintes fois réaffirmées par le Conseil de sécurité, et à partir de l’initiative d’autonomie que la communauté internationale considère comme étant sérieuse, réaliste et crédible. De même qu’il poursuivra sa coopération constructive avec la Minurso, sur la base du mandat qui lui a été assigné par le Conseil de sécurité et qui ne subira aucune modification, ni dans sa nature, ni dans son contenu.

    Monsieur le Président, Majestés, Altesses, Excellences, Mesdames, Messieurs, Je ne saurais conclure ce discours sans évoquer la nécessité d’une lutte collective, coordonnée et efficace contre toutes les formes d’extrémisme, de haine, et de xénophobie, et contre toute provocation ou atteinte à la foi et à la sensibilité d’autrui, quels qu’en soient les mobiles et les manifestations.

    Face à la montée de ces phénomènes odieux et à leurs répercussions dramatiques, les efforts que déploie chaque État au niveau national, pour y faire face, doivent s’intégrer dans une stratégie internationale coordonnée, tenant compte des nobles initiatives qui ont été lancées, mobilisant tous les organismes des Nations unies, et s’appuyant sur des engagements clairs et sur la régulation et la dissémination des meilleures pratiques nationales et régionales en la matière. Il nous appartient à nous, États membres, de fournir les moyens nécessaires et de réaffirmer la volonté politique de soutenir notre Organisation et de réformer ses structures et ses moyens d’intervention, en vue d’en faire un instrument efficace pour la réalisation de la paix, la sécurité et la coopération et pour assurer la nécessaire diffusion des valeurs de tolérance et de coexistence, au service de l’humanité tout entière. Wassalamou alaîkoum wa rahmatoullahi wa barakatouh».

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com