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Actualité du Sahara occidental - Page 191

  • Le dossier des abus des dirigeants du Polisario porté devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU

    Les ONG internationales sont de plus en plus nombreuses à saisir le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies (CDH) au sujet des violations et abus des dirigeants du Polisario commis, jusqu'ici, en toute impunité à l'endroit d'un grand nombre de femmes sahraouies.

    Après les poursuites engagées par la justice espagnole contre 38 hauts responsables séparatistes, l'Agence internationale pour le développement (AIDE) a dépêché une délégation à Genève pour attirer l'attention de cette instance internationale sur les agressions en série qui ont ébranlé le quotidien des camps de Tindouf pendant de longues années.

    "Nous venons ici dénoncer les violations des droits fondamentaux dont sont victimes des femmes et des filles qui ont souffert de toutes sortes de harcèlement, de viols et de mariages forcés", a déclaré à la MAP Agustin Fernandez de la Cruz, membre de cette ONG.

    Cet avocat espagnol se trouve à Genève pour "faire entendre une voix longtemps réduite au silence afin d'exhorter le CDH à prendre les mesures nécessaires pour que cesse ce genre de violations courantes".

    Il est accompagné de l'une des victimes, Khadijatou Mohmud Mohamed Zubeir (24 ans), sauvagement violée par l'un des tortionnaires du Polisario qui n'est autre que le dénommé Brahim Ghali, ancien soi-disant ministre de l'information et actuel représentant à Alger de la prétendue Rasd.

    La victime, née dans les camps de Tindouf (sud d'Algérie), affirme avoir subi des actes de "harcèlement et d'agression sexuelle" lorsqu'elle s'était présentée à Alger pour obtenir un visa d'entrée en Espagne.

    Khadijatou qui vit actuellement à Séville (sud de l'Espagne) travaillait au "service de protocole" du Polisario au moment de son agression en 2010 dans la capitale algérienne.

    La défense de la jeune Khadijatou a déjà intenté une plainte devant la justice espagnole contre Brahim Ghali et un fils du soi-disant premier ministre, Abdelkader Taleb Omar.

    Ghali est cité à comparaître devant le tribunal de Murcie pour esclavagisme. Son nom figure aussi sur la liste de responsables du Polisario accusés de "génocide, assassinats, blessures, détention illégale, terrorisme, tortures et disparitions forcées" suite à un procès intenté par l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme (ASADEDH) auprès de l'Audience nationale espagnole.

    Lundi, l'ONG mauritanienne "Mémoire et justice" a plaidé auprès du Conseil des droits de l'Homme la cause de centaines de familles de victimes de torture, d'exécution arbitraire et de disparition forcée.

    Le secrétaire général de cette association, Sidi Ahmed Achleychil, a appelé le CDH à mettre en place une commission d'enquête sur les violations des droits à la vie et à la libre expression dans les camps de Tindouf.

    "Nous demandons aux organismes internationaux de créer une commission d'enquête pour que cesse l'impunité dont jouissent toujours des tortionnaires aux mains souillées de sang d'innocentes victimes", a dit ce militant mauritanien, lui-même victime de torture et de mauvais traitements dans les geôles des séparatistes.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Participation intense du Corcas aux travaux de la 24e session du CDH à Genève

    Les représentants du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes Saadani Maouelainine et Moulay Ahmed Mghizlat, participant au sein de la délégation marocaine à la 24ième session du Conseil des Droits de l’Homme à Genève, ont entamé un intense travail, notamment à travers les rencontres avec les autres délégations et la participation aux tables rondes et débats organisés à la marge de la session.

    Saadani Maouelainine, va participer à une rencontre de dialogue interactive organisée par l’Agence Internationale Pour le Développement, le jeudi 12 septembre 2013 au sujet des "Droits des femmes et de l’enfant dans les zones de conflit".

    Ce débat qui s’inscrit dans le cadre de l’un des thèmes principaux de cette session sera animé en plus de la représentante du Corcas, plusieurs experts et représentants d’organisme et d’organisations internationales.

    La représentante du Corcas a par ailleurs participé, lundi 10 septembre 2013, à une table ronde organisée par l’OCAPROCE International (Organisation pour la Communication en Afrique et de Promotion de la Coopération Economique Internationale) et présidée par Princess Micheline Makou Djouma, Présidente et représentante de l’ONG auprès des Nations Unies.

    Cette table ronde a eu pour thème "les violations contre les droits humains les droits des enfants en situation de conflit".

    Lors des entretiens avec différentes délégations des missions accréditées auprès du CDH et des ONG internationales, Saadani Maouelainine et Moulay Ahmed Mghizlat ont, particulièrement évoqué sur  la proposition marocaine d Autonomie en la qualifiant de solution définitive du conflit qui préserve la souveraineté et intégrité territoire du Royaume du Maroc en octroyant à la population de la région du Sahara tous ses Droits fondamentaux.

    Ils ont ainsi mis l’accent sur le rôle qu’avait joué le Corcas dans la sensibilisation et la réconciliation entre les composantes du conflit du Sahara.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
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                www.sahara-villes.com 
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    Le site social du Sahara occidental :
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  • Le Parlement européen appelé à "interpeller" l’Algérie sur les graves crimes commis par le Polisario à Tindouf (Mustapha Salma)

    Le Parlement européen et les pays qui abritent les tortionnaires du Polisario sont appelés à «interpeller» l'Algérie sur les graves crimes commis sur son territoire à Tindouf par des dirigeants du Polisario, poursuivis pour génocide par la justice espagnole, a affirmé le militant sahraoui, Mustapha Salma Ould Sidi Miloud.

    La poursuite en Espagne des dirigeants du Polisario pour «génocide et violations graves des droits de l'Homme à Tindouf» requiert de l'Union africaine (UA) et des pays qui abritent ces tortionnaires, ainsi que des institutions démocratiques internationales comme le Parlement européen de «revoir leur calculs» et d'«interpeller» l'Algérie sur ces «graves» exactions commises sur son territoire contre des «innocents désarmés», pour la simple raison d'avoir manifesté des opinions opposées à la direction de Rabouni, a souligné Mustapha Salma, dans une déclaration envoyée mardi à MAP-Madrid.

    Réagissant à la décision du juge Pablo Ruz de l'Audience nationale de Madrid, la plus haute juridiction pénale espagnole, d'accepter la plainte, déposée en 2007 par une ong et des victimes sahraouies, et d'auditionner le 12 août deux victimes Dahi Aguai, président de l'Association des portés disparus du Polisario, et Saâdani Malainine, fille du défunt El Wali Seikh Slama, et aussi de convoquer pour le 16 du même mois deux accusés du Polisario, Mustapha Salma a, également, appelé ces pays et le PE à «exercer des pressions» sur l'Algérie et le Polisario pour «faciliter la tache» de la justice espagnole et pour que les accusés ne restent pas impunis pour leurs actes.

    Les membres du Polisario inculpés se sont «eux-mêmes incriminés», en décidant de s'enfuir du territoire espagnol, après la présentation de cette plainte auprès du tribunal de Madrid, a fait observer le militant sahraoui, en allusion à l'affectation de Brahim Ghali de l'Espagne vers l'Algérie.

    Pour Mustafa Salma, lui aussi victime des violations des dirigeants du Polisario, les camps de Tindouf constituent une «réserve fermée à l'abri des regards du monde, et où le Polisario, avec le soutien des autorités algériennes, a imposé une chape de plomb et établi un régime policier semblable à celui qui était en place dans l'Europe de l'est à l'époque de la guerre froide».

    L'ancien inspecteur du Polisario, qui observe un sit-in devant le siège de la représentation du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott jusqu'à la régularisation de sa situation, notamment le droit de rejoindre sa famille, a révélé, à cet égard, que les populations de Tindouf ont fait l'objet de toutes formes de violations des droits humains et des exactions des services de sécurité du Polisario, notant que tout sahraoui, quel que soit son rang, se trouve emprisonné dans les différentes geôles du Polisario s'il exprime une thèse opposée à cette direction.

    Certaines victimes «portaient encore des séquelles des atrocités», a-t-il indiqué, appelant les autorités algériennes à «adhérer aux efforts internationaux de respect des droits de l'Homme» et à «respecter» les victimes par la remise des accusés à la justice, afin que, dit-il, l'Algérie ne devienne pas «une terre d'accueil des fugitifs».

    A rappeler que l'avocat des victimes sahraouies avait déclaré dernièrement dans un entretien à la MAP que la décision de la justice espagnole d'accepter cette plainte a constitué un «sérieux revers» pour les séparatistes et a mis fin à des dizaines d'années d'impunité.

    Dans leurs témoignages devant le juge le 12 août dernier, les victimes ont décrit le calvaire qu'elles ont vécu dans les camps de Tindouf et les pires souffrances endurées sous les ordres du Polisario et ses acolytes, a dit l'avocat, ajoutant que Aguai et Saâdani ont relaté en détails les conditions inhumaines dans lesquelles ils ont vécu dans les camps de Tindouf et les pratiques de torture qu'ils ont subies et dont ils gardent de graves séquelles.

    Le juge espagnol a également convoqué pour l'audience du 16 août dernier Brahim Ghali, représentant du Polisario à Alger, et Mahjoub Lincoln, agent des services sécuritaires et représentant du Polisario en Espagne, mais ces deux derniers ne s'étaient pas présentés devant l'Audience nationale, qui a une compétence universelle pour juger les crimes contre l'humanité.

    Parmi les 29 accusés cités dans la plainte, figurent outre Brahim Ghali, le soi-disant «ministre» de l'information de la pseudo «rasd», Sid Ahmed Batal, le prétendument «ministre» de l'éducation, Bachir Mustapha Sayed, et l'actuel représentant des séparatistes en Espagne, Jandoud Mohamed. Figurait également sur la liste l'ex-représentant du Polisario aux Iles Canaries, Mohamed Luchaâ, décédé dernièrement à Las Palmas.

    Les dénommés Khalil Sidi Mhamed, pseudo ministre des colonies, et Mohamed Khaddad, actuel coordinateur avec la Minurso et ancien directeur général de la sécurité militaire, devront également répondre de leurs crimes devant la juridiction espagnole pour torture à l'encontre des populations des camps de Tindouf.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
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