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Actualité du Sahara occidental - Page 164

  • Najiba Belkacem, une autre jeune sahraouie retenue contre son gré dans les camps de Tindouf

    Une autre jeune sahraouie retenue contre son gré par le Polisario dans les camps de Tindouf (sud d'Algérie) a appelé la communauté internationale et les médias à œuvrer pour exiger sa libération en vue de retourner en Espagne.

    Il s'agit de Najiba Mohamed Belkacem, âgée de 23 ans et retenue contre sa volonté dans les camps de la honte à Tindouf, sous le contrôle des milices du Polisario et de l'armée algérienne, selon des médias espagnols qui relatent le calvaire de cette jeune fille. 

    La jeune fille s'est vue retirée son passeport et interdite de retourner en Espagne pour rencontrer sa famille adoptive, ont rapporté les journaux espagnols électroniques "Huelvainformacion.es" et "Diario de Sevilla". 

    Najiba était arrivée en 2000 en Andalousie dans le cadre du soi-disant "programme de vacances en paix", organisé par les séparatistes du Polisario et les associations qui les soutiennent en Espagne. Elle a pu vivre dès l'âge de huit ans avec une famille espagnole à Séville, dans le sud de l'Espagne, avant de décider de visiter les camps de Tindouf en compagnie de membres de sa famille. 

    En 2013, lorsqu'elle s'était rendue à Tindouf pour rendre visite à sa famille biologique, elle a été empêchée de retourner de nouveau en Espagne, après la confiscation de son passeport algérien et de son téléphone, racontent ses parents adoptifs, indiquant que sa famille compte lui contracter un mariage malgré elle à Tindouf et l'empêcher de revenir en Espagne. 

    Cette nouvelle violation du droit de liberté de circulation vient s'ajouter à celui du cas de la jeune fille sahraouie Mahjouba Mohamed Hamdidaf, qui avait été séquestrée l'été dernier, par la direction du Polisario, avant sa libération plus tard en octobre dernier grâce à la mobilisation internationale. 

    Elle s'ajoute aussi à celui d'une autre jeune Darya Emabrek Selma, toujours séquestrée à Tindouf et empêchée de quitter les camps pour rejoindre sa famille adoptive dans l'île canarienne de Tenerife. 

    A rappeler que Mahjouba Mohamed Hamdidaf (23 ans) s'était rendue dans les camps de Tindouf pour visiter sa famille biologique, mais elle s'était vue retirer son passeport et son argent pour empêcher son retour en Espagne. Après une série de pressions et de mouvements de protestation au niveau international et en Espagne, la jeune fille a pu être libérée et reprendre sa vie normale dans la ville de Valence où elle vivait avec ses parents adoptifs. 

    La séquestration de Mahjouba avait suscité un fort élan de mobilisation et de solidarité à travers le monde en vue de sa libération. Des sit-in avaient été organisés et plusieurs pétitions avaient circulé sur la toile outre diverses manifestations de soutien et de solidarité pour dénoncer un acte abject qui vient s'ajouter à une liste de rapts, de crimes et de passe-droits perpétrés par les geôliers de Tindouf. 

    Le cas de Mahjouba a conduit aussi l'écrivain espagnol Vicent Soriano, de publier un livre intitulé "Un grito de libertad desde la arena, el caso de Mayuba", (Un cri de liberté depuis le sable, le cas de Mahjouba), qui relate en particulier les conditions de rétention dans les camps de cette fille et met la lumière sur la vie des populations et le manque de liberté dans les camps de Tindouf.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :  

                www.corcas.com

     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : 

                www.sahara-online.net  

    Le site de la culture hassanie : 

                www.sahara-culture.com    

    Le site des villes du Sahara occidental :  

                www.sahara-villes.com  

    Le site du développement économique du Sahara occidental:  

                                  www.sahara-developpement.com   

    Le site social du Sahara occidental :

                                  www.sahara-social.com 

     

  • Chioukhs des tribus sahraouies : L’affaire Takbar Haddi, la mystification et le mensonge du Polisario continuent

    L’affaire de la dénommée Takbar Haddi n’est autre que le prolongement de la pratique de mystification et de détournement des faits adoptée par le Polisario, qui “ne cesse d’instrumentaliser le moindre incident sous l’étiquette des droits de l’Homme, pour des fins politiciennes abjectes”, ont indiqué les Chioukhs des tribus sahraouies.

    Dans un communiqué rendu publique jeudi, une quarantaine de Chioukhs sahraouis apportent leur soutien au communiqué du 25 juin des notables de la tribu des Laâroussiyines, qui ont dénoncé la flagrante falsification dont s’est rendu coupable le Polisario qui ne respecte pas  la dignité des morts et qui méprise les vivants, tel que l’a spécifié le communiqué.

    Les Chioukhs ajoutent que l’affaire de Takbar Haddi, n’est que le dernier épisode d’un long feuilleton d’affaires fabriquées de toute pièce et de mensonges, tel que l’a démontré dernièrement la police espagnole qui a obligé la  dénommée Takbar Haddi d’arrêter son théâtral sit-in.

    Le communiqué des Chioukhs note qu’"en instrumentalisant une affaire de droit commun contre l’intégrité territoriale du Royaume, le Polisario confirme son statut de coquille vide et de naufragé irrécupérable qui tente à chaque fois de se maintenir à flot à n’importe quel moyen. La désinformation et la falsification qui sont pratiqués ne trompent plus que ceux qui s’occupent du dossier du Sahara au sein des services algériens pour justifier le détournement des richesses du peuple algérien ".  

    Les Chioukhs des tribus sahraouies dénoncent la politique calomnieuse pratiquée par les services de renseignement algériens et leurs auxiliaires à Tindouf, à destination de l’opinion publique nationale et internationale.

    Ils expriment d’autre part leur profonde préoccupation par rapport aux conditions catastrophiques dans les quelles vivent les Sahraouis marocains retenus dans les camps de Tindouf, avec la violation quotidienne des plus fondamentaux de leurs droits sous la férule d’un groupe qui n’hésite pas à monnayer le sang et les larmes des innocents.

    Les Chioukhs demandent à la communauté internationale d’imposer à l’Algérie, en tant qu’Etat signataire de la convention de 1981 consacrée aux réfugiés, le respect de ses engagements vis-à-vis de ceux que l’Etat algérien qualifie lui-même de réfugiés, en permettant leur recensement  et en respectant leur droit à exercer leurs droits, y compris celui du retour libre et consenti sur leur terre qui vit en sécurité et dans la prospérité.

    Les Chioukhs estiment que le démantèlement de ces camps permettra d’éviter à la région de tomber dans le piège du terrorisme, qui est actuellement en embuscade dans le Sahara et Sahel et qui se développe  en Algérie et dans des pays du voisinage.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :  

                www.corcas.com

     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : 

                www.sahara-online.net  

    Le site de la culture hassanie : 

                www.sahara-culture.com    

    Le site des villes du Sahara occidental :  

                www.sahara-villes.com  

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                                  www.sahara-developpement.com   

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  • La misère et le désespoir attisent le climat d'agitation dans les camps de Tindouf (un journal de Panama)

    Durant les dernières semaines, les camps de Tindouf dans le sud-ouest algérien vivent au rythme d'un climat d'agitation, attisé par les développements sur le plan extérieur et la propagation de la misère et du désespoir, a écrit, mardi, le journal panaméen " La Estrella ".

    Dans un article de Demetrio Olaciregui, qui a occupé le poste de premier ambassadeur du Panama au Maroc, le journal a indiqué que le climat d'agitation qui règne durant les dernières semaines dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie, est attisé par les développements sur le plan extérieur, la misère et le désespoir dans lesquels vivent les populations séquestrées. 

    Selon le quotidien panaméen, deux événements majeurs ont contribué à la recrudescence des tensions dans les camps: le premier est la décision du Parlement européen, après les enquêtes menées par l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), de suspendre l'aide humanitaire, d'une valeur de 15 millions de dollars annuellement, destinée aux séquestrés sur le territoire algérien, tant que le Haut Commissariat aux réfugiés est incapable de procéder à un recensement du nombre réel de la population dans les camps. 

    La publication a précisé que les enquêtes de l'OLAF, qui ont porté sur une période de quatre ans, ont conclu qu'une grande partie des aides octroyées aux séquestrés sont vendues sur les marchés en Algérie, au Mali et en Mauritanie, estimant que le détournement commence par l'"amplification" du nombre des habitants des camps présenté par l'Algérie à la Commission européenne, à même d'atteindre les 155.000 personnes, alors que l'enquête via les satellites a démontré qu'ils ne dépassent pas en fait les 80.000. 

    Le 2ème événement majeur, a ajouté l'auteur de l'article, réside dans le rapport du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon sur l'évaluation de la situation au Sahara à l'occasion de la prorogation du mandat de la MINURSO en avril dernier, un rapport qui a constitué "une gifle" pour l'Algérie et le Polisario. 

    Alger et le front séparatiste avaient misé sur l'élargissement par le Conseil de sécurité au cours de cette année des prérogatives de la MINURSO pour inclure les droits de l'homme, mais le Secrétaire général de l'ONU a refusé de s'engager sur une voie contraire aux principes du cessez-le-feu signé en 1991, sous les auspices des Nations Unies, et qui vise à aller de l'avant dans le processus des négociations entamé en 2007 à l'initiative du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en vue d'accorder une large autonomie aux provinces du sud. 

    Le journal a rappelé, par ailleurs, plusieurs événements internationaux abrités par le Royaume au cours des derniers mois, qui ont clairement démontré le progrès réalisé par le Maroc sur le plan social, en matière des droits humains et de consolidation des institutions démocratiques, outre son leadership en ce qui concerne la coopération sud-sud. 

    Dans ce sens, " La Estrella "  a mis en exergue l'organisation de la Conférence "Clinton Global Initiative Moyen-Orient et Afrique", qui a été marquée par la participation de plusieurs chefs d'Etat, de ministres et d'hommes d'affaires arabes et africains. 

    Elle a aussi souligné que l'ancien président américain, Bill Clinton et son épouse, Hillary Clinton, candidate démocrate aux Présidentielles américaines, soutiennent la proposition marocaine d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine. 

    Face aux efforts consentis par le Maroc pour le règlement du conflit autour du Sahara, le front du Polisario mène une campagne vouée à l'échec sur les réseaux sociaux, dans une tentative de faire revivre le spectre de la guerre contre le Royaume, qui est peu probable, vu que l'Algérie, qui a livré de nouvelles armes au front séparatiste selon plusieurs diplomates, ne peut pas risquer sa sécurité nationale. 

    Le quotidien a relevé qu'avec l'implication flagrante d'Alger dans le conflit du Sahara, la direction du Polisario vise à gagner plus de temps, ajoutant qu'il ne faut pas négliger l'attisement du conflit interne qui pourrait s'exacerber vite et partout au niveau de la direction des séparatistes au cours des prochains jours. 

    Et le journal de conclure qu'il est temps de mettre en place une vision innovante et faire preuve de pragmatisme politique pour la résolution d'un conflit devenu un noyau de dangers sans précédent, auxquels s'ajoutent les conditions de vie déplorables des séquestrés dans les camps de Tindouf et les menaces d'insécurité et d'instabilité dans la région.

    Sources : le site politique du Sahara occidental :  

                www.corcas.com

     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : 

                www.sahara-online.net  

    Le site de la culture hassanie : 

                www.sahara-culture.com    

    Le site des villes du Sahara occidental :  

                www.sahara-villes.com  

    Le site du développement économique du Sahara occidental:  

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