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  • Toute solution au Sahara doit tenir compte de la menace extrémiste qui guette le Maghreb et le Sahel

    La nouvelle approche de l’ONU pour la relance des négociations est une reconnaissance du bienfondé de la position du Maroc

    La dernière visite dans la région de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, qui a eu lieu dans le cadre des paramètres clairement définis par le Conseil de sécurité en vue de trouver une solution politique mutuellement acceptable à ce différend, a été l'occasion pour l'émissaire onusien de mettre en garde contre la montée en puissance de l'extrémisme, du terrorisme et de la criminalité dans un ensemble géographique qui comprend l'Afrique du nord et le Sahel.

    Le statu quo actuel du conflit du Sahara est "menacé par la montée de l'extrémisme, du terrorisme et de la criminalité dans la région du Sahel", a averti M. Christopher Ross à l'issue de sa visite dans la région, en estimant que le pourrissement des circonstances actuelles "est de nature à nourrir les frustrations et donner lieu à des violences qui pourraient être tragiques pour les pays de la région".

    N'en déplaise aux ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc, la déclaration de M. Ross a eu le mérite de mettre chacun face à ces responsabilités, avec en toile de fond une communauté internationale qui jette un regard scrutateur et inquiet sur l'évolution de la situation sécuritaire dans la région, convaincue que le septentrion malien est devenu une base arrière de groupes terroristes qui sévissent dans la bande sahélo-saharienne.

    La mise en garde de Christopher Ross intervient dans le sillage d'une série de rapts de ressortissants occidentaux dans la région, et notamment de deux travailleurs humanitaires espagnols et d'un autre de nationalité italienne, en plein cœur de Tindouf qui plus est, une opération qui n'aurait pas pu avoir lieu sans des complicités efficaces et bienveillantes au sommet de la hiérarchie du Polisario.

    Fort de ce constat et de bien d'autres preuves irréfutables, des experts américains en matière de lutte antiterroriste soulignent que le Polisario s'est, ainsi, mué en "force d'appoint" de la guerre déclarée par Aqmi et le "Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest" (Mujao) contre l'occident.

    Pis encore, des médias internationaux ont récemment fait état du ralliement de dizaines de membres du Polisario au Mujao dans le nord du Mali qui constitue la suite somme toute logique d'une radicalisation du Polisario et de l'exacerbation des conditions de vie dans les camps de Tindouf, où les populations sont séquestrées contre leur gré par les milices du Polisario.

    La situation dans le nord du Mali, sous occupation de forces extrémistes disposant d'armes et de moyens logistiques conséquents dans une zone où la porosité des frontières le dispute au laxisme sécuritaire, met Alger face à ses contradictions et ses responsabilités, alors que la communauté internationale s'impatiente des tergiversations et des hésitations du pouvoir algérien.

    Dépités par les dernières déclarations de M. Ross, à l'issue de sa visite dans la région, le Polisario et l'Algérie fidèles à leurs méthodes délictueuses cherchent à travestir cette nouvelle donne, à laquelle ils ne peuvent plus échapper. Ils doivent désormais s'inscrire dans le cadre de cette nouvelle vision de la communauté internationale au moment où une intervention militaire dans ce pays du Sahel fait l'objet d'un consensus sans appel.

    D'autres observateurs internationaux pointent du doigt la chaine de ravitaillement des groupes extrémistes, dans le nord du Mali, et s'interrogent "sur l'origine des moyens logistiques considérables et des armes dont disposent ces terroristes dans un territoire aussi grand que la France, sans ressources, ni activités économiques génératrices de revenus". "Ces véhicules et armes, note-t-on, "ne peuvent certainement pas provenir de la Mauritanie voisine et encore moins du Niger mitoyen".

    Avec l'attentat terroriste ignoble contre le consulat américain à Benghazi, les arrestations de terroristes et de recruteurs pour AQMI et le Mujao dans les différents pays du Maghreb, la résolution du conflit du Sahara se doit désormais de tenir compte de cette nouvelle donne régionale incontestable.

    En exigeant de remettre le processus de négociation sur les rails, le Maroc a pris la mesure de l'urgence à mettre fin au calvaire des populations de Tindouf, en Algérie, et de l'émergence d'un "réel problème de sécurité internationale" dans la bande sahélo-saharienne.

    La nouvelle approche adoptée par les Nations unies pour la relance des négociations sur le Sahara marocain est un aveu implicite de l'échec des pourparlers informels qui ont mené le processus vers l'impasse, mais également une reconnaissance du bienfondé de la position du Maroc.

    En tirant la sonnette d'alarme, le Maroc, en tant que partenaire écouté et respecté dans le concert des nations, a réussi à "donner un nouveau souffle" au processus de négociations, tout comme il l'a fait en 2007 à travers son plan d'autonomie.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Sahara marocain : l'AG de l'ONU confirme dans sa résolution "l'inévitabilité d'une solution négociée et réaliste"

    L'Assemblée générale de l'ONU a confirmé dans une résolution adoptée, mardi sans vote, "l'inévitabilité d'une solution négociée et réaliste" à la question du Sahara marocain.

    L'Assemblée générale "appuie le processus de négociations initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011) et 2044 (2012) du Conseil de sécurité de l'ONU, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable" et loue les efforts déployés à cet égard, souligne la résolution.

    Le texte invite, notamment, les Etats de la région à coopérer pleinement avec les efforts engagés sous les auspices des Nations Unies et les uns avec les autres dans la recherche d'une solution politique mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara.

    La résolution appelle, également, les parties à continuer à faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'entrer de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociation plus intensive, en prenant note des efforts consentis et des développements depuis 2006, assurant ainsi l'application des résolutions précitées du Conseil de sécurité.

    L'assemblée générale de l'ONU conforte, ainsi, la démarche du Conseil de sécurité depuis l'adoption de sa résolution 1754 (2007), en référence à la soumission par le Maroc de son initiative d'autonomie pour la région du Sahara, qui a été saluée par l'Organe exécutif et l'ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif du différend régional sur le Sahara.

    A travers cette résolution, l'on relèvera la "convergence de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité sur leur appui au processus de négociation initié par la présentation par le Maroc de sa proposition d'autonomie". En effet, "en faisant siennes les résolutions du CS de l'ONU, l'Assemblée confirme la prééminence et l'adéquation de l'initiative d'autonomie à l'objectif recherché par l'ONU, à savoir une solution de compromis conciliant les intérêts de toutes les parties et offrant une issue honorable qui préserve la souveraineté du Maroc et garantit la gestion par les populations locales de la région du Sahara de leurs affaires à travers les instances démocratiquement élues", a déclaré à la MAP l'ambassadeur du Maroc à l'ONU, Mohamed Loulichki.

    De même, a-t-il relevé, par cette résolution, l'Assemblée générale "reconnaît la nécessité du recensement des populations des camps de Tindouf, conformément au Droit international humanitaire et à la pratique du Haut Commissariat aux Réfugiés". L'ambassadeur a, en outre, réitéré la "disponibilité du Maroc à œuvrer sans relâche à la relance du processus de négociation sur les bases claires et saines systématiquement réaffirmées depuis cinq ans par le Conseil de sécurité".

    Les "défis qui guettent la région du Maghreb et qui ont été mis en relief par l'Envoyé personnel et le Représentant spécial du SG de l'ONU lors de leur dernier briefing devant le Conseil de sécurité de l'ONU, interpellent particulièrement les autres parties, l'Algérie et Polisario, pour s'intégrer enfin dans une dynamique de négociations devant mener à brève échéance à la solution politique souhaitée", a conclu l'ambassadeur.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Laayoune-Boujdour : plus de 464 millions de DHS d'investissements durant le 1er semestre 2012

    Quelque 464,44 millions de DHS d'investissements ont été réalisés dans la région Laayoune-Boujdour-Sakiat El Hamra durant le premier semestre 2012, favorisant la création de pas moins de 480 emplois, selon le Centre Régional d'Investissement (CRI).

    Ces investissements ont pu créer 131 entreprises dont 54 PC sont des SARL et 46 PC des entreprises individuelles et ainsi stimuler une dynamique économique au niveau de la région, selon la même source.

    Le secteur des BTP vient en tête des investissements réalisés dans la région avec 31,82 pc, compte tenu de leur participation à la création d'emplois (43 PC) et de leurs coûts d'investissement (91 PC).

    Par ailleurs, le CRI affirme que le soutien à l'économie sociale dans la région est considéré comme étant un de ses objectifs primordiaux. Dans ce cadre, le centre a assuré avoir noué des partenariats avec plusieurs acteurs locaux pour l'accompagnement et l'encadrement des associations et des coopératives, soutenu des jeunes porteurs de projets et mis en œuvre des mesures de lutte contre le chômage (octroi d'agréments de pêche et dons de bateaux équipés...etc).

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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